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L'origine des problèmes de trésorerie d'une ONG ( organisation non gouvernementale): cas du WWF-Cameroun

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par Isère Ormille MAFODJUI FOSSO
Institut supérieur de commerce et de gestion des entreprises de Yaoundé (Sup de Co)  - Master 1 2008
  

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III. CARACTERISTIQUES DE LA GESTION DE TRESORERIE

La gestion de trésorerie est une activité consistant pour le trésorier d'une entreprise à gérer les risques de liquidité, de taux d'intérêt et de taux de change qui pèsent sur l'entreprise; à placer les liquidités dans les meilleures conditions de rentabilité et de risque; et à pouvoir faire face tous les jours aux engagements de l'entreprise en mobilisant les ressources financières à court ou à long terme nécessaires.13(*)

Il est question d'exposer dans cette partie de notre travail l'historique de la gestion de trésorerie, son rôle, ses techniques d'optimisation ainsi que ses documents.

1. Historique de la gestion de trésorerie

Avant 1972, la fonction trésorerie est étroitement subordonnée à la fonction comptable et il n'est pas possible d'assimiler le rôle du trésorier à la gestion de la trésorerie de l'entreprise (Nebout J M, comment réduire ses frais financiers ?, Usine nouvelle, 1983).

En effet, le trésorier travaille dans le cadre de choix financiers préalables, et ce choix ne laisse que peu de place à la gestion de trésorerie. Compte tenu du niveau de son besoin en fonds de roulement et de l'évolution de celui-ci tout au long de l'année, l'entreprise a défini le niveau de son fonds de roulement. Elle s'est a priori dotée des moyens financiers nécessaires au financement de ses besoins courants et des besoins liés à son processus d'investissement. Le trésorier n'est donc pas a priori concerné par le risque d'illiquidité qui se mesure en termes de structure financière.

Néanmoins, à l'époque, les bons manuels évoquent la nécessité, pour lui de conserver en permanence le poste « Banque » à l'actif du bilan, de façon à disposer d'un matelas de trésorerie disponible. Cette conception était à la fois le résultat d'une confusion et la conséquence d'une ignorance.

L'ignorance est celle qui consiste à ne pas prendre en compte dans le calcul économique, soit les produits financiers que peut générer un excédent de trésorerie, soit la minimisation des frais financiers dans une optique de besoins de financement.

C'est en 1972 que D. Nguyen publie, dans la revue Management (Nguyen D. Trésorerie zéro. Pourquoi ? Comment ? juillet 1972), une série d'articles consacrés à la trésorerie zéro, vulgarisant des concepts déjà connus aux Etats-Unis sous le terme de « cash management » et qui éveilleront la conscience trésorière des entreprises françaises. Ces articles peuvent être considérés comme la référence des trésoriers d'entreprises au plan des principes de gestion de trésorerie.

A côté des grands choix sur la rentabilité de l'entreprise, le volume et l'évolution de ses besoins d'exploitation, le trésorier découvrait des arbitrages quotidiens portant sur des blocages, des escomptes, des mobilisations, et cela pour respecter un principe dit de trésorerie zéro. En fait, il ne s'agissait pas de trésorerie au sens comptable, mais plutôt de liquidité ; et le seuil zéro n'était qu'une approximation que des calculs ultérieurs allaient affiner. Mais le terme est passé dans le langage courant et la trésorerie zéro est aujourd'hui considérée comme un principe de base de toute gestion de trésorerie.

En 1981, le 3 septembre, le conseil national du crédit (en France) réglemente les intérêts créditeurs dans le cadre des dépôts à terme, et désormais les trésoriers et les banquiers ne sont plus libres de négocier les conditions de placement de la trésorerie excédentaire. Paradoxalement, c'est cette réglementation restrictive, conjuguée au passage de la micro-informatique aux liaisons télématiques, qui va faire entrer la fonction trésorerie dans l'ère moderne.

Le trésorier, relié à toutes ses banques, peut en temps réel intervenir sur ses comptes, et à lui seul, offrir un mini back-office à son entreprise. Mais en ressemblant de plus en plus à un banquier, le trésorier découvre également les contraintes du métier de banquier et, entre autres, se heurte à la complexité du choix entre le risque et la rentabilité.

* 13 P.Vernimmen, « Finance d'Entreprise », op cit. ; P. 910

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand