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La gestion du risque de financement dans une institution de micro finance: cas de la CLCAM de Cobly au Bénin (Caisse Locale de Crédit Agricole Mutuel )

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par Laurent YOKOUA NAMBIMA
Université de Parakou ( Bénin ) - Maà®trise en science de gestion option finance et comptabilité 2006
  

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Section 2 : revue de littérature et méthodologie de la recherche

Paragraphe 1 : revue de littérature

La revue de littérature nous permettra de définir certains concepts développés par les différents auteurs sur le thème de recherche qui fait l'objet de notre étude.

A-Définition de certains concepts

Dans une économie d'endettement, le risque du prêteur est celui que l'entreprise ou l'emprunteur ne dégage pas suffisamment de flux pour pouvoir payer les intérêts dus et assurer le remboursement du capital.

D'après le lexique de gestion de « MARTINET, ch. Alain » (2000), le risque est un phénomène correspondant à une situation où le futur n'est prévisible qu'avec des probabilités par opposition à l'incertitude qui correspond à un futur totalement imprévisible (échappement au calcul) et à la certitude qui permet une prédiction, c'est-à-dire une prévision affectée d'une probabilité égale à l'unité. A travers cette définition nous pouvons avoir :

- le risque pur qui est un risque non maîtrisable lié à un événement aléatoire indépendant de la volonté des membres de l'organisation concernée. Il peut être accidentel, politique, financier, social ou naturel ;

- le risque moral : c'est le surcroît des sinistres provenant du comportement de l'agent exposé au risque et tendant à sa réalisation dans le but de se prévaloir d'une indemnisation ;

- le risque d'immobilisation : risque encouru par l'IMF de se trouver dans l'impossibilité de rembourser les déposants si les crédits consentis sont difficilement mobilisables ;

- le risque de remboursement : risque encouru par l'IMF de perdre le capital prêté ;

- financement : opération qui consiste pour une personne appelée prêteur d'allouer des fonds à une personne appelée emprunteur pour la satisfaction de ses besoins d'exploitation ou d'investissements ;

- crédit : le mot crédit vient du latin « crederé » qui signifie faire croire, faire confiance.

Dans le « lexique d'économie » Dalloz, paris, 1982, Ahmed silem et Jean Marie Albertini pensent que le crédit est un acte de confiance se traduisant par un prêt en nature ou en espèce consenti en contre partie d'une promesse de remboursement dans un délai généralement convenu à l'avance.

Selon Dutaillis cité par Boudinot et Frabot (1978) faire crédit, c'est faire confiance, c'est donner librement la disposition effective d'un bien réel ou d'un pouvoir d'achat contre la promesse que le même bien ou un bien équivalent vous sera restitué dans un délais le plus souvent avec une rémunération de service rendu et danger couru, danger de perte partielle ou totale que comporte la nature même de ce service. Cette définition met l'accent non seulement sur la notion de confiance en la solvabilité de l'emprunteur, mais également celle du risque que la confiance doit instituer dans la production ou l'obligation d'un résultat.

- l'asymétrie de l'information provient de l'imperfection du marché de crédit. Dans un contexte d'asymétrie informationnelle, le risque conduit à un rationnement indifférencié qui ressort du domaine du hasard moral et de la sélection adverse : il y a risque de hasard moral quand le taux d'intérêt ou le montant du prêt proposé par le prêteur affecte le comportement de l'emprunteur qui prend alors plus de risque ; il y a sélection adverse lorsque cela fausse les critères de choix, par exemple une hausse des taux d'intérêt fait fuir les emprunteurs de bonne qualité qui trouvent le taux trop élevé par rapport au risque qu'il représente, alors que les mauvais emprunteurs acceptent ces conditions ;

- portefeuille de crédit : c'est l'ensemble des crédits octroyés par une institution au cours d'une période donné. Il est le principal actif des IMF ;

- diversification du portefeuille de crédit : c'est octroyer des crédits dans au moins deux secteurs d'activités pour réduire le risque ;

- gage : contrat par le quel un débiteur remet à son créancier un objet mobilier pour garantir l'exécution de sa dette ;

- le cautionnement est un engagement pris par une tierce personne (physique ou morale) de satisfaire une obligation souscrite par une autre personne en cas de défaillance de celle-ci. La caution peut être individuelle (simple) ou solidaire ;

- l'aval est l'acte par lequel un tiers distinct du tiré et du tireur garantit le paiement à l'échéance d'un effet de commerce ;

- l'hypothèque est l(affection d'un immeuble en garantie d'une dette sans que le débiteur soit toute fois dessaisi de cet immeuble ;

- le nantissement est un acte par le quel un débiteur remet un bien meuble ou immeuble lui appartenant à son créancier à un tiers en garantie de sa dette ;

- garantie : obligation d'assurer à quelqu'un la jouissance d'une chose, d'un droit ou de lui protéger contre dommage éventuel ;

- la gestion du risque de financement est l'ensemble des dispositions (garanties, gage, cautions....) pris par une institution de micro finance pour amortir partiellement ou totalement le crédit octroyé à un client en cas de non remboursement ;

- la micro finance : c'est l'offre des services financiers (crédits, épargne, assurance) aux populations pauvres exclues du système financier. Cette définition s'analyse différemment selon qu'on est législateur, praticien ou bailleurs de fonds.

Pour le législateur, une institution de micro finance est un groupement de personnes dotées de la personnalité morale, sans but lucratif à capital variable fond » sur les principes d'union de solidarité et d'entraide mutuelle et ayant principalement pour objet de collecter de l'épargne de ses membres et de leur consentir du crédit.

Pour le bailleur de fonds, la micro finance est une arme qui permet de préparer les populations à faible revenu à accéder au système bancaire.

Pour les praticiens, la micro finance est une finance de proximité par opposition aux procédures administratives des banques classiques. Ces trois définitions mettent l'accent sur :

· les populations à faible revenu ;

· la spécificité se la micro finance par rapport au système bancaire ;

· le caractère outil de la micro finance.

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