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Analyse du déséquilibre économique au Rwanda.

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par Jean Paul NIYONILINGIYE
Université libre de Kigali Rwanda - Licence en économie 2006
  

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INTRODUCTION GENERALE

1. Choix et intérêt du sujet

La politique budgétaire constitue sans nul doute la plus grande préoccupation des autorités de la politique économique de tous les pays quel que soit le niveau de développement déjà atteint. Ce sujet est d'autant plus actuel que la récession touche tous les pays et se montre plus aiguë dans les pays en voie de développement.

Le budget de l'Etat joue un rôle capital pour la conduite de la politique économique et sociale. Acte par lequel sont prévues les recettes et les dépenses annuelles de l'Etat, le budget traduit les objectifs économiques et financiers du gouvernement.1(*)

A travers le budget, les ressources qui sont mobilisées (fiscalité, emprunts, dons, etc.) servent à faire face à quelques uns des défis auxquels sont confrontés les Etats surtout ceux des pays en voie de développement. En effet, dans ces pays, bien que les investissements n'étant pas à la portée financière de la population, l'Etat doit intervenir par les dépenses publiques. Ces dernières servent à participer dans la production des biens et services, à la mise en place des infrastructures permettant le développement de grands projets soit dans l'agriculture, soit dans l'industrie, soit dans le service etc. C'est dans cet esprit que DEBRUYNE disait : « les dépenses publiques sont en tout cas, sinon, la seule voie de mettre en valeur l'économie, du moins un facteur décisif de développement ».2(*)

Dans ces pays , on assiste , d'un côté , à une croissance des dépenses publiques liée à cet impératif de développement mais également à l'incapacité de ces Etats de réduire les dépenses improductives ;d'un autre côté, les ressources budgetaires sont faibles parce que comme le disent HELMUT Reisen et VAN Axel Trotsenburg : « outre les goulots d'étraglement administratifs et techniques ( au niveau de l'établissement de l'assiette et du recouvrement de l'impôt ) , l'étroitesse des bases d'imposition et la faible élasticité par rapport au revenu qui affectent la fiscalité ont empeché une hausse importante des recettes.

A cela , on pourrait ajouter d'autres facteurs comme la faiblesse des recettes d'exportation, d'où les pays en voie de developpement connaissent des déficits budgétaires chroniques ».3(*)

Dépuis plusieures années , un débat considérable s'est développé autour de la question classique de la responsabilité du déficit budgétaire dans le processus inflationniste. Alors , même que la réalisation d'un surplus budgétaire est la manière la plus classique de lutter contre l'inflation ,ni la théorie ni l'expérience ne permettent d'affirmer que le déficit provoque forcément l'inflation. Dans les pays en général , et au Rwanda en particulier ,une analyse approfondie fait remarquer en effet que les dépenses sont supérieures aux recettes . Ceci occassionne par conséquent un déficit plus ou moins chronique . En effet , on peut prévoir les dépenses avec plus ou moins de précision , mais la prévision des recettes reste aléatoire.

L'intérêt personnel est que ce travail nous facilitera de bien reconcilier les connaissances théoriques acquises sur le banc de l'école. Ainsi, d'approfondir nos connaissances sur les finances publiques rwandaises et le développement économique. L'intérêt général est que ce travail contribuera à rélever le bien être collectif et aider le gouvernement à entretenir avec certitude ces interventions sur l'économie du pays, d'où servira alors aux décideurs et concepteurs des politiques économiques de pouvoir opérer des choix judicieux en matière de financement du déficit budgétaire. Et afin , l'intérêt scientifique et academique est que ce travail servira de référance pour les futures étudiants économistes en ce qui concerne le déséquilibre budgetaire et son impact pour les pays envoie de développemement plus précisement au Rwanda .

* 1 LALUMIERE P., Les finances publiques, Armand Colin, Paris, 1978, p.53

* 2 DEBRUYNE  P., Politique et gestion des finances publiques congolaises, Vander, Louvain, 1969, p.70

* 3 HEMULT REISEN et AXEL Van, La dette des pays en développement : le problème budgétaire, OCDE, Paris 1988, p.40

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld