WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse du déséquilibre économique au Rwanda.

( Télécharger le fichier original )
par Jean Paul NIYONILINGIYE
Université libre de Kigali Rwanda - Licence en économie 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III.2. Structure de financement du déficit budgétaire au Rwanda.

Comme on l'a dit plus haut pour financer le déficit budgétaire, l'Etat Rwandais fait recours soit aux emprunts intérieurs, soit aux emprunts extérieurs. Les sources de financement intérieur sont composées des emprunts auprès de la BNR et des emprunts auprès des institutions bancaires ( BK , BCR , UBPR , etc.) et non bancaires ( CSR ,SONARWA , CIMERWA , etc.) . Tandis que les sources de financement extérieur sont composées des sources multilatérales, bilatérales. Le financement du déficit budgétaire est donc divisé en financement interne, obtenu des résidents, et en financement extérieur, fourni par des non résidents. Le concept du déficit tel qu'il est défini plus haut, permet de présenter de manière globale la situation financière de l'ensemble des administrations publiques et de mieux apprécier son incidence sur la situation monétaire, la demande extérieur, le secteur privé, l'endettement, la fiscalité, la balance des paiements et la production nationale.

Tableau 16: Structure de financement du déficit budgétaire de 1985 à 1989 (en milliards de Frw).

Rubriques

1985

1986

1987

1988

1989

Déficit global

-2.6

-2.0

-6.7

-5.3

-2.3

Finement total

2.6

2.0

6.7

5.3

2.3

Financement interne

1.2

0.4

2.0

1.4

0.3

Financement externe

1.4

1.6

4.7

3.9

2.0

Source : MINIPLAN, exécution du budget de l'Etat ,1990.

En 1985, la totalité du déficit budgétaire a été assuré par le financement interne à 45% et le reste a été assuré par le financement externe. Là, il faut préciser que la BNR a assuré près de 90% du déficit interne. De 1986 à 1989, la totalité du déficit a été assuré par les financements externes dont la plus part sont des dons de développement.

Tableau 17: Structure de financement du déficit budgétaire de 1990 à 1994 (en milliards de FRW).

Rubriques

1990

1991

1992

1993

1994

Déficit global

- 21,4

- 27,7

- 38,3

- 41,2

- 20,7

Financement externe

12,0

18,6

27,5

26,7

- 0,9

Financement interne

7,1

2,5

6,6

5,3

5,7

Bancaire

7,1

- 1,4

4,9

4,9

5,4

Non bancaire

0,0

3,9

1,7

0,4

0,3

Variation des arriérés

2,3

6,6

4,2

9,2

15,9

Financement total

21,4

27,7

38,3

41,2

20,7

Source : BNR, Rapport sur évolution économique et financière 1996.

Les financements externes sont en grande partie constituée par des dons, représentant en moyenne plus de 53% en 1990 et 1991 et 64% en 1992 et 1993. Les dons reçus en 1994 ont été la seule source de financement extérieur du déficit budgétaire. Les emprunts nets sont constitués par les montants tirés sur les crédits extérieurs reçus par le gouvernement, déduction faite des remboursements du principal sur la dette extérieure, ils sont passés de 51,1 milliards de Frw en 1990 à 10,5 milliards de Frw en 1992. Représentant respectivement 42.5% et du financement externe. Ensuite, le système bancaire a assuré la totalité du financement interne (7,1 milliards de Fr) en 1990, représentant 33,2% du déficit global. en 1991, il est devenu débiteur net de l'Etat de 1,4 milliards de Frw, le financement intérieur étant assuré par le secteur non bancaire (3,9 milliards de Frw). Entre 1992 et 1994, le système bancaire a contribué en moyenne à plus de 87% du financement interne du déficit du trésor.

Tableau 18: Structure de financement du déficit et son financement de 1995 à 2004

Désignation

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

Déficit global sans dons

- 46,3

- 55,9

- 52,0

- 51,6

- 64,3

-67,7

-71,9

-74,8

-95,5

-127,9

Déficit global avec dons

- 7,9

-24,5

- 14,2

-18,6

-25,4

-3,6

-9,9

-15,7

-22,3

-2,4

Dons

38,4

31,4

37,8

33,0

38,9

64,1

62

59,1

73,2

125,5

Variations des arrières

13,3

9,4

1,6

- 22,4

-4,9

-5,8

-31,7

-14.2

-13,2

-17,1

Financement total

7.9

24.5

14.2

18.6

25,4

3.6

9.9

15.7

22.3

2.4

Financement extérieur

7,4

10,6

12,0

39,6

25,8

18,0

45.2

30,5

30.3

43.7

Financement intérieur

-12,8

4,5

0,6

1,4

4,5

-8,6

-3,6

-0,6

5,2

-24,2

Financement bancaire

-12,6

-1,8

0,7

0,0

-1,8

-6,6

5,7

3,0

5,2

-30,1

Financement

Non bancaire

- 0,2

6,3

- 0,1

1,4

6,3

-2,0

2,1

-2,4

0,0

5,9

Source : BNR, rapport sur évolution économique et financière ,2003

BNR, rapport sur évolution économique et financière ,2004

En 1995 et 1996 , la totalité du déficit budgétaire a été assuré par le financement extérieur , compte tenu d'incapacité financière des banques et d'autres secteurs non bancaires qui sont aussi en défit et cela a obligé l'Etat de les refinancer par son budget. Comme le Rwanda dépend toujours des financements extérieurs, les dons occupent une place importante dans le financement du déficit budgétaire soit 7,8 milliards de Frw en 1997, soit 33,0 milliards de Frw en 1998. S'agissant du financement intérieur du déficit au cours de la période, le système bancaire a assuré presque la totalité. En 1999, le financement du déficit budgétaire est essentiellement assuré par des ressources extérieures qui ont cependant baissé par rapport en 1998. En 2000, le financement extérieur a diminué par rapport à l'année précédente. Les dons ont accru par rapport à 1999, passant de 38,9 milliards de Frw en 1999 pour atteindre 64,1 milliards de Frw en 2000. L'an 2003, le financement intérieur occupe une place satisfaisante soit 19,1% du financement total.

En 2004, le financement du déficit a été assuré par les ressources externes.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci