WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Gestion d'un projet de développement selon le SIGFIP ( Système Intégré de Gestion des Finances Publiques ): cas du projet santé KFW au Cameroun

( Télécharger le fichier original )
par Négatta Ange Anderson Kacou
Agitel formation Abidjan - Ingénieurie comptable et financière 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II.2. Les composantes du projet

Les dotations des composantes (Administration, Réhabilitation...) étaient en générale respectées et correspondaient aux besoins exprimés lors de la préparation des fiches projets.

29

En revanche, ces composantes constituaient en même temps les lignes budgétaires, ce qui ne permettait pas une analyse approfondie du budget. Par exemple, l'acquisition de mobilier, la maintenance d'équipement et la formation sont regroupées dans la composante 1 (Equipement). Cependant, si au niveau de la composante 5 (Administration), il y a acquisition de mobilier, on l'enregistrera dans la composante 1. Ainsi, il y a un risque d'erreur dans la détermination réelle des besoins ; d'où le fait que l'analyse ne serait pas approfondie.

II.3. La non informatisation du système

Aucun règlement n'échappait à la cellule car cela constituait l'une des pièces justificatives pour les procédures de remboursement, les appels de fonds ou les bases de données pour les différents audits.

Cependant, les informations n'étaient pas informatisées d'où le risque de perte de ceux-ci.

La DIEM de par son système classique a su gérer ses finances. En effet, ce système a permis à la cellule du projet d'être rapide dans l'exécution du budget et aussi de favoriser le règlement rapide des fournisseurs de l'Etat.

Malgré ces avantages, le système classique avait des insuffisances. Il n'était pas informatisé et le contrôle dans les diverses étapes de l'exécution des dépenses était peu rigoureux. Ainsi, l'Etat devenait peu crédible face aux investisseurs.

30

L'analyse du système classique nous a permis de comprendre comment la gestion s'opérait dans l'administration publique et plus précisément à la DIEM.

Le système classique a permis à l'Etat de vite s'acquitter de ses engagements face à ses fournisseurs. Il a permis aussi à la cellule d'être informé des règlements.

Cependant, le contrôle des dépenses au niveau de ce système est moins efficace. Et en plus, le système n'est pas informatisé ; ce qui engendre des pertes d'informations.

Au regard de toutes ces insuffisances, l'Etat va introduire le système intégré de gestion des finances publiques (SIGFIP).

31

32

La deuxième partie aborde l'impact du SIGFIP sur la gestion des projets de développement et s'articule autour de deux chapitres également. Dans le premier chapitre, nous analyserons le SIGFIP comme étant un outil d'amélioration de la gestion de projet. Dans le second chapitre intitulé « critiques et suggestions », nous relaterons les avantages et les critiques du système ainsi que les différentes suggestions apportées pour une amélioration du SIGFIP.

33

 

Afin d'être crédible aux yeux des bailleurs de fonds, l'Etat sera contraint de renouveler son système de gestion des finances publiques. C'est ainsi qu'il va introduire en 1999, le système intégré de gestion des finances publiques (SIGFIP).

Ce chapitre, nous permettra de connaître le SIGFIP à travers l'étude de la notification de crédits et de la procédure de paiement.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery