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Rapport de stage effectué au centre des impôts synthétique de Goma en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Arnauld NTAMBUKA HERI
Université libre des pays des grands lacs RDC - Gradué en sciences économiques et de gestion 2010
  

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IV. LE CONTROLE COMPTABLE

Définition : Le contrôle comptable est un critique des documents comptables d'une entreprise, dans le but de s'assurer que la comptabilité est régulière, sincère, et complète de relever éventuellement les irrégularités qu'elle peut contenir et qui peuvent influencer sur les bases imposables.

On distingue habituellement le contrôle général et le contrôle spécial.

- Le contrôle général s'applique dans l'ensemble de la comptabilité (vérification sur place) alors que le contrôle spécial ne s'applique qu'à des opérations bien déterminées et ponctuelles (exemple : contrôle de précompte BIC).

- Le contrôle préventif et le contrôle à posteriori, le contrôle préventif est un contrôle interne ; organiser par l'entreprise elle-même dans le but d'éviter les irrégularités, tandis que le contrôle à posteriori est un contrôle externe chargé de porter une appréciation sur une comptabilité déjà établie et définitive.

IV.1Définition de la mission du vérificateur

Le vérificateur est chargé d'examiner la comptabilité d'une entreprise.

Sa mission consiste à porter une appréciation sur :

- L'organisation générale de la comptabilité : tenue de livre obligatoire etc.

- La régularité des enregistrements ;

- L'évaluation des postes des bilans ;

- La gestion de l'entreprise.

Le vérificateur est habileté à réintégrer les produits ou les gains dont l'entreprise se normalement privé où la charge qui n'a pas été engagé dans la gestion normale.

I. LES PROCEDES DES CONTROLES

Le contrôle comptable est le contrôle à posteriori. Le vérificateur se trouve en face des écritures comptables définitives et il doit se prononcer sur leurs régularités.

Plusieurs procédés sont utilisés simultanément 

- Le contrôle arithmétique ;

- Le contrôle des pièces justificatives ;

- Le contrôle indiciaire ;

- Le contrôle des existants.

II. APPLICATION PRATIQUE DES PROCEDES DES CONTROLES

Nous sommes dans une entreprise où nous vérifions les documents comptables (bilan, compte de gestion regroupé dans le tableau de formation de résultat). On examine les postes d'actifs.

III. TRAVAUX DE FIN DE VERIFICATION

Lorsque le vérificateur aura effectué toutes les investigations nécessaires, en exécution de son plan de travail, les opérations devront aboutir à la conclusion de la vérification et sont à entreprendre sans délai. Elle se clôture par un rapport de vérification et la notification du contribuable, qui peut être :

- Avis de redressement ;

- Avis de taxation d'office ;

- Non imposition.

3. BUREAU DE RECOUVREMENT

Définition :

A. L'impôt :

C'est une prestation pécuniaire perçu par les personnes physiques ou morales par voie d'autorité et sans contre partie, pour couvrir les charges de l'Etat. En d'autre terme ; C'est le fils de la loi.

B. Subdivision de l'impôt :

a. Les impôts réels

Les impôts réels sont des impôts qui frappent le patrimoine. Autrement dit, c'est le fait que le contribuable paie sans exercer la profession économique. Il s'agit de ;

- L'impôt foncier ;

- L'impôt sur les véhicules ;

- L'impôt sur la superficie des concessions minières et des hydrocarbures.

1) L'impôt foncier (IF)

L'impôt foncier est assis sur la superficie bâtie et non bâtie et se calcule selon les rangs des localités.

- Pour les villas : En fonction du rang de la localité de situation, multiplier par la superficie totale exprimée en carré par le taux ci-après :

- 1.50Ff /mètre carré dans les localités de premier rang ;

- 1Ff /mètre carré dans les localités de deuxième rang ;

- 0.50Ff /mètre carré dans les localités de troisième rang ;

- 0.30Ff/ mètre carré dans les localités de quatrième rang.

· Pour les autres propriétés bâties :

Dans les localités de premier rang ;

- 75Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes morales ;

- 37.5Ff par étage pour les immeubles appartenant respectivement aux personnes physiques et situés à Kinshasa ;

- 30Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes et situés à l'intérieur du pays ;

- 75Ff pour les appartements ;

- 11Ff pour les autres immeubles.

Dans les localités de deuxième rang ;

- 37.50Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes physiques et situés à Kinshasa ;

- 22.50Ff par étage pour les immeubles appartenant respectivement aux personnes physiques et situés à Kinshasa ;

- 19Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes physiques et situés à l'intérieur du pays ;

- 37.50Ff pour les appartements ;

- 7.50Ff pour les autres immeubles.

Dans les localités de troisième rang ;

- 30Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes morales ;

- 11Ff par étage les immeubles appartenant respectivement aux personnes physiques et situés à Kinshasa ;

- 7.50Ff par étage par les immeubles appartenant aux personnes physiques et situés à l'intérieur du pays ;

- 18.75Ff pour les appartements ;

- 7.50Ff pour les autres immeubles.

Dans les localités de quatrième rang ;

- 22.50Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes morales ;

- 7.50Ff par étage pour les immeubles appartenant respectivement aux personnes physiques et situés à Kinshasa ;

- 4Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes physiques et situés à l'intérieur du pays ;

- 1.50Ff pour les immeubles.

· Pour les propriétés (concessions) non bâties :

- 30Ff pour les terrains situés dans les localités de premier rang ;

- 7.50Ff pour les terrains situés dans les localités de deuxième rang à Kinshasa ;

- 4.50Ff pour les terrains situés dans les localités de deuxième rang à l'intérieur du pays ;

- 2.00Ff pour les terrains situés les localités de troisième rang à l'intérieur du pays ;

- 3.00Ff pour les terrains situés dans les localités de troisième rang à Kinshasa ;

- 1.50Ff pour les terrains situés dans les localités de quatrième rang.

2) Impôt sur les véhicules

C'est la vignette, il se fait une fois l'an. Il est à noter que la plaque d'identification et la carte rose constituent le titre de propriété. Le taux est fixé selon la puissance du moteur.

3) Impôt sur les superficies de concession minière et hydrocarbure

Cet impôt est paie par les personnes détenant la concession minière.

b. Les impôts sur les revenus

1) Impôt sur le revenu locatif (IRL)

Cet impôt est annuel car il se paie une fois l'an et concerne les revenus locatifs but provenant des terrains et bâtiments mis en location et sous location. Pour recouvrer le maximum d'impôt sur le revenu locatif, la loi a prévu un système de retenue à la source pour les locataires (personnes morales et physiques), le taux est de 22% du loyer à verser par les locataires pour le compte du bailleur.

Le taux est subdivisé en deux manières :

o IRL(le chef du bailleur) ; 22% du loyer total

o IRL /RAS (par le locataire pour le compte du bailleur) ; 20%

2) Impôt sur les capitaux mobiliers(ICM)

C'est l'impôt qui frappe les revenus des parts des associés. Il frappe aussi le loyer des équipements industriels ;(exemple : avion, station, etc.).

3) Impôt professionnel sur les rémunérations

· L'IPR ;

En dehors des acomptes prévisionnels, tous les autres impôts sont payés mensuellement. L'IPR est payé au plus tard le 10 du mois suivant celui de paiement du salaire. Il est versé par l'employeur mais payé par l'employé.

L'IPR est impôt qui frappe les rémunérations de toute nature versées à des personnes physiques nationales ou étrangères salariés actifs. Les ONG sont assujetties à l'IPR en tant que collecteurs des rémunérations versées à leur personnel national et expatrié sauf sur disposition spéciale des accords des sièges et autres textes spécifiques.

Les rémunérations imposables comprennent ainsi les traitements de base, les émoluments et les indemnités (qui représentent les remboursements des charges engagées par le salarié pour une bonne exécution du travail.

· L'IERE ;

La base de l'impôt est le montant brut versé au personnel expatrié. La base ne peut être inférieure au salaire minimum interprofessionnel garantie du pays d'origine de l'expatrié. Il est aussi payé au plus tard le 10 du mois qui suit celui de versement du salaire. Contrairement à l'IPR qui est en charge de l'employé, l'IERE est en charge de l'employeur. Le taux est de 25% de la rémunération brute. Ici le législateur a voulu encourager les entreprises étrangères à recevoir la main d'oeuvre nationale.

NB :

- L'employeur qui utilise une main d'oeuvre étrangère, est en même tant le redevable réel et légal de l'IERE.

- En définitive, l'employeur qui emploi le personnel expatrié paiera pour le même expatrié l'IPR/E.

- En dehors des allocations familles légales, les allocations extra légales sont aussi imposables.

4) L'impôt sur le chiffre d'affaires

L'impôt sur le chiffre d'affaires est un impôt spontané. Il s'agit de droit qui est payé sans l'avis de l'administration fiscale. Il n'est pas réclamé par voie de rôle. C'est une retenue à la source et son paiement est simultané au dépôt de la déclaration «C'est une déclaration auto liquidative », son échéance est souvent mensuelle.

L'impôt sur le chiffre d'affaire est un impôt sur la consommation locale. Il existe trois types d'ICA :

- L'ICA à l'intérieur ;

- L'ICA à l'exploitation, déjà abrogé par la loi ;

- L'ICA sur les travaux immobiliers.

· L'ICA est assis sur :

ü En ce qui concerne les services, sur le montant brut des facteurs, commissions, courtage, remises, intérêts, escomptes, agios, primes ou autres sommes quelles que soient leurs dénominations, afférentes à rétribution des services.

ü En ce qui concerne les fabrications, sur le montant brut des ventes. En particulier lorsque la vente intervient.

Ø Entre deux entreprises en état d'interdépendance, l'impôt est assis au minimum sur le prix normal brut des ventes similaires.

Ø En la maison mère et une ou plusieurs de ses succursales, l'impôt est assis sur le prix de vente brut pratiqué par la où est le succursale.

ü En ce qui concerne les travaux immobiliers, sur les trois quarts du montant brut des factures émises et c'est avant déduction de toute amende pour retard.

Toutefois, les redevables exerçant les activités visées ci-dessus peuvent être admis au régime d'évaluation forfaitaire de leur base d'imposition, dans la mesure où le montant des affaires qu'ils réalisent est peu important.

Les conditions d'application de cette disposition sont fixées par voie réglementaire.

· Le fait générateur de l'impôt est :

ü La prestation de service ou d'assistance ;

ü La livraison du produit transformé au dernier stade de sa fabrication ;

ü La fabrication de la tranche terminée ou, à défaut le paiement de l'acompte afférant à l'avancement des travaux.

· Les redevables de l'impôt sur le chiffre d'affaires à l'intérieur sont :

ü Les personnes physiques ou morales qui effectuent les prestations de service lorsque celles-ci possèdent un établissement fixe en République Démocratique du Congo et dans le cas contraire, les personnes physiques ou morales qui reçoivent la prestation d'assistance ;

ü Les commerçants qui réalisent les ventes faites en République Démocratique du Congo pour la mise à la consommation sur le marché national des produits de fabrication locale. Les opérations d'échange de produit ou d'utilisation de produit après la fabrication par le fabricant lui-même sont assimilées à des ventes.

ü Les entrepreneurs des travaux

Les redevables de l'impôt calculent à charge de l'acheteur ou du bénéficiaire du service l'impôt du et en assurent le versement au trésor.

Taux de l'impôt sont fixés comme suit :

o Opérations de transport taxable lors de l'émission des titres de transport aérien, maritime fluvial, lacustre, ferroviaire ou routier inter urbain :

v 6% pour l'intérieur

v 15% pour l'extérieur du pays.

o Toutes autres prestations des services rendues :

v 18% pour les personnes physiques ou morales possédant un établissement en République Démocratique du Congo.

v 30% pour les personnes physiques ou morales n'entrant pas dans la catégorie visée ci-dessus.

o Les travaux immobiliers : 18%

o Vente :

v 3% pour les biens d'équipements et les intrants agricoles, vétérinaires et d'élevage ;

v 13% pour les autres produits.

NB : Le 1er janvier 2012, l'ICA sera remplacé par la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée)  qui est une taxe unique à paiement fractionné perçu tout au long du circuit économique d'un produit supporté par le consommateur finale.

La TVA a été instituée depuis le 20/08/2010 par l'ordonnance loi 001/20/08/2010 portant sur la TVA.

5) Les précomptes BIC

Le précompte est un acompte sur le bénéfice et profit. Il faut noter que le précompte BIC n'est pas un impôt. Ils ont été crées par la loi n°006/03 du 13 mars 2003 fixant les modalités de calcul et de perception des acomptes et précomptes de l'impôt sur le bénéfice et profit. Il a été modifié par l'arrêté 06/005 du 27 février 2006.

a) De la perception

Le précompte doit être perçu ou retenu par :

§ La DGDA à l'importation et à l'exportation ;

§ Les fabricants et commerçants grossistes et demi grossistes ;

§ Les personnes morales bénéficiaires des services.

§ Les maitres d'ouvrages ou des travaux immobiliers.

La DGDA taxe la marchandise importée ou exportée et perçoit le précompte BIC au profit la DGI et pour les fabricants et les commerçants.

Ils doivent retenir le précompte BIC à leurs clients au profit, BIC est soustractif au IBP.

b) Qui paie l'impôt :

- L'importateur ou l'exportateur ;

- L'acheteur en gros ou en demi gros qui va revendre ;

- Le prestataire de service à une personne morale ;

- L'ingénieur ou l'architecte (ou un chef de chantier).

Ici deux notions s'imposent :

Ø Redevable légal : c'est une personne désignée par la loi qui doit retenir et reverser le précompte BIC au trésor public.

Ø Redevable réel : c'est la personne qui supporte réellement la charge.

Taux du précompte ; il est perçu au taux de 2% mais selon les reformes il sera perçu à 1%.

NB : Les précomptes ne peuvent pas être considérés comme les éléments du prix de revient des marchandises sous peines de la perte du droit d'imposition prévue.

6) Droits Emis et Poursuites :

Cette cellule est constituée par deux catégories d'agents à savoir :

· L'huissier fiscal ;

· Le personnel administratif.

Elle a pour mission de recouvrer les insolvables, les récalcitrants.

v On envoie au contribuable un avertissement extrait de rôle ;

v On envoie au contribuable un dernier avertissement, qui va reprendre le montant total de l'extrait de rôle et les pénalités qui sont sur l'invitation à payer.

v Recouvrement forcé.

v Saisie conservatoire : cette étape intervient quand le contribuable ne respecte pas l'échéance de paiement et le commandement. Le délai de la saisie conservatoire est de 8 jours, si le délai termine sans que le contribuable s'acquitte, c'est la vente aux enchères qui intervient.

7) Attestation Fiscales et Apurement

L'apurement : consiste à éliminer l'impôt du par le contribuable avant de passer à l'élimination de la dette, on commence par l'enregistrement des différents avis de redressement, des extraits de rôle, dernier avertissement ou contrainte présentée par le contribuable qui vient de souscrire une note de perception. Après chaque paiement, le redevable doit se diriger à l'administration pour l'enregistrement de ses preuves de paiement.

Avant de faire l'apurement, on établit d'abord un projet d'apurement, ce dernier sera envoyé au receveur, par la suite à l'information pour l'apurement.

L'attestation fiscale : est un document par lequel le receveur des impôts présente la situation globale des impôts dus ou non par le contribuable. C'est un document très important qui a une valeur de 250Ff.

8) Recettes et Statistiques

Le recouvrement se déroule par :

§ Le paiement spontané de l'impôt ;

§ Le non paiement de l'impôt, si le contribuable n'arrive pas à payer, le receveur déclenche une procédure de recouvrement.

Dans cette cellule, il ya deux taches à savoir :

· Etablir les notes de perception après déclaration des contribuables ;

· Etablir les statistiques (de ceux qui ont payé et des insolvables).

4. LE BUREAU INFORMATIQUE

Ce bureau est subdivisé en deux cellules :

- Cellule de maintenance ;

- Cellule suivie des applications.

a. Cellule de maintenance

C'est une cellule qui est gérée par la direction c'est-à-dire que c'est la direction qui délègue une personne pour réparer en cas d'anomalie constatée sur les machines.

b. Cellule suivie des applications

Elle possède des données du centre, tous les contribuables y sont enregistrés ainsi que les modifications relatives à leurs situations fiscales.

Ce bureau facilite plus la détection des contribuables défaillants.

Il a pour rôle :

- Produire les états ;

- Produire la liste des contribuables qui ont une dette envers l'Etat.

5. LE SECRETARIAT

Il est chargé de réceptionner les courriers.

- Le secrétaire aide le chef de centre à examiner les dossiers, rapports, projets, des lettres, des directives, des notes soumises à sa signature pour son appréciation ou sa décision ;

- Il suit les dossiers transmis à la hiérarchie ou aux autres services publics et privés ;

- Il expédie les courriers.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard