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Evaluation quantitative et qualitative des ressources en eau de la région centre: cas du département de Didiévi en Côte d'Ivoire.

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par Kouamé Xavier KOUASSI
Institut national polytechnique Félix Houphouet-Boigny de Yamoussoukro ( Côte d'Ivoire) - Ingénieur de conception en exploitation et traitement des eaux 2011
  

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Introduction

L'eau est un élément indispensable à la vie et revêt de l'importance pour d'innombrables activités humaines. Elle se trouve depuis des décennies au coeur de tous les enjeux avec un investissement annuel de plus de 600 milliards de dollars. Cette eau se repartie en trois catégories : les eaux salées (97% des réserves mondiales), les eaux douces (0,3%) et les eaux douces non directement utilisables (2,4%), mobilisant un volume total d'environ 1,34.1018 m3. Comme indiqué ci-dessus, il y a suffisamment d'eau mais en termes de disponibilité, les ressources sont rares car 99,7% des eaux ne sont pas accessibles. L'eau douce, matière directement accessible présente un triste tableau, puisque, de l'avis général, sa raréfaction semble inéluctable. Or, un pays qui manque d'eau est un pays qui ne peut ni nourrir sa population, ni se développer. D'ailleurs, la consommation en eau par habitant est désormais considérée comme un indicateur du développement économique d'un pays.

Les autorités ivoiriennes conscientes de ces problèmes ont réalisé au lendemain des indépendances de nombreux projets d'implantation de points d'eau pour l'approvisionnement en eaux potables des populations rurales ainsi que des grandes agglomérations avec l'appui des partenaires au développement. Les ressources en eau souterraines de la Côte d'Ivoire sont contenues en grande partie dans les réservoirs formés par le socle fracturé du fait de sa vaste répartition géographique soit 97,5% du territoire national (Lasm et al., 2008). Ces ressources localisées dans les aquifères fracturés ou fissurés relativement bien protégés à cause de l'importante couverture en surface, sont de ce fait saines du point de vue bactériologique et parasitologique (Razack et Lasm, 2006 in Soro et al., 2010 ). Elles sont aussi excellentes du point de vue de la qualité chimique. Cet atout majeur a donc guidé les spécialistes des sciences de l'eau de l'Afrique de l'Ouest en général et de la Côte d'Ivoire en particulier à s'orienter vers ces aquifères fissurés ou fracturés (Soro et al., 2010).

Les ressources en eau souterraine constituent les principales sources d'approvisionnement en eau potable des zones rurales comme c'est le cas dans le département de Didiévi. Ces ressources méritent d'être connues dans le but de favoriser une optimisation de l'alimentation en eau et une gestion durable de cette ressource. La recherche des eaux souterraines en milieu de socle repose essentiellement sur le repérage des fractures qui sont les témoins des déformations tectoniques. Ainsi, un forage qui ne traverse aucune fracture ne peut produire de l'eau. C'est pourquoi les échecs sont généralement nombreux pendant les campagnes de forages lorsque l'implantation n'est pas menée dans les conditions optimales (Kouadio et al., 2008). Dans la région des lacs, un inventaire des différents ouvrages menés par Soro et al. (2010) a permis de dénombrer 1176 points d'eau (forages et puits modernes). Mais le constat est amer, car sur ces 1176 ouvrages, 538 sont abandonnés pour diverses raisons (panne mécanique, tarissement, qualité de l'eau, etc.) et 128 ont été déclarés négatifs car n'ayant pas atteint un débit minimum de 1 m3/h pour être déclaré positifs, ce qui fait un total de 766 ouvrages abandonnés, soit 65%. Ce taux d'échec élevé attire non seulement l'attention des autorités mais aussi celle des scientifiques.

C'est donc dans l'optique d'évaluer les potentialités en eau des aquifères et de fournir aux populations des eaux de bonne qualité pour l'usage domestique que cette étude a été entreprise. Elle porte sur le thème suivant : Evaluation quantitative et qualitative des ressources en eau de la région centre: cas du département de DIDIEVI.

L'objectif principal de cette étude est d'analyser les potentialités en eau souterraine des aquifères du département d'une part et les propriétés hydrochimiques des eaux de ces aquifères d'autre part. Pour mieux aborder ce thème, nous nous assignons les objectifs spécifiques suivants :

Sur le plan quantitatif :

· caractérisation hydrodynamique des aquifères ;

· mise en évidence de la recharge des aquifères ;

· analyse des paramètres influençant la productivité.

Sur le plan qualitatif :

· analyse des caractéristiques physico-chimiques des eaux ;

· étude de la potabilité des eaux du département ;

· analyse des mécanismes d'acquisition de la minéralisation des eaux souterraines du département.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote