WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation quantitative et qualitative des ressources en eau de la région centre: cas du département de Didiévi en Côte d'Ivoire.

( Télécharger le fichier original )
par Kouamé Xavier KOUASSI
Institut national polytechnique Félix Houphouet-Boigny de Yamoussoukro ( Côte d'Ivoire) - Ingénieur de conception en exploitation et traitement des eaux 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.4. Hydrographie

Le réseau hydrographique du département de Didiévi appartient au bassin versant du N'zi qui est un affluent du Bandama. Le département est peu arrosé et les cours d'eau souffrent d'un régime intermittent. Pendant la saison sèche leurs débits sont très faibles allant parfois au manque d'eau dans les lits. Les principaux cours d'eau sont:

· le Kan Ba qui traverse le territoire du Nord au Sud sur environ 50 km ;

· le Moumou, principal affluent du Kan Ba qui sert de limite entre Didiévi et Tiébissou et sur lequel est construit le barrage qui irrigue le périmètre rizicole de Didiévi ;

· le N'do qui assure la limite naturelle entre les circonscriptions de Didiévi et Dimbokro, au Sud ;

· le Kassie et Ahougnan N'zue assurant à leur tour la limite Est avec Kouassi-Kouassikro ;

· et le Te Houe.

I.5. Environnement humain et contexte socio-économique

La population du département de Didiévi est estimée à environ 51 210 habitants selon le dernier recensement de 1998 (INS, 1998). La population qui vit dans le département est cosmopolite et composée des N'Zipri, des N'gban et des Djimini (ayant fui la guerre de Samory Touré et installés sur le site de Didiebou Dioula). On y rencontre aussi des ressortissants des pays de la CEDEAO et des populations originaires d'autres régions de la Côte d'Ivoire. La population est rurale et majoritairement jeune.

L'agriculture demeure de loin la principale activité des populations de Didiévi. Les cultures pratiquées peuvent se répartir en deux types : les cultures vivrières et les cultures pérennes. Comme principales cultures vivrières, on peut noter : l'igname qui est l'aliment de base du paysan baoulé, le manioc, surtout consommé pendant la période de soudure : sa permanence durant toute l'année fait de lui l'aliment de réserve. Le riz et le maïs constituent les uniques céréales en usage dans la région. Le maïs est toujours cultivé en association avec l'igname ou le riz. L'arachide occupe une place particulière parmi les cultures annuelles. C'est la grande culture de rapport de la femme. En ce qui concerne les cultures pérennes, l'anacarde est la plus répandue même s'il existe par endroit quelques plantations de café et de cacao qui ne sont du moins plus rentables.

L'artisanat et le commerce occupe une place primordiale dans la vie sociale des populations de Didiévi. Cependant, l'état de délabrement avancé des infrastructures routières empêche ces activités de se développer réduisant le marché à la stricte consommation locale. On distingue plusieurs types d'objets confectionnés par la population : la vannerie (paniers, éventails, corbeilles, etc.), la poterie (canaris, assiettes, écuelles, etc.), la sculpture (mortiers, pilons, etc.), les parures et ornements (pagnes, bijoux divers, etc.).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand