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Les emprunts extérieurs du Rwanda et leurs implications sur la croissance économique du pays de 2006 à  2010

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par Jean KITAMPANGU MWANGU
Institut de management Kigali - En vue de l'obtention du grade de licencié en gestion option finances  2012
  

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3.1.2. LES TECHNIQUES

Les techniques sont des outils de la recherche impliquant des procédés de collecte de données adaptés à la fois à l'objet d'investigation, à la méthode d'analyse adoptée et surtout au point de vue qui guide le chercheur.66(*)

Eu égard à cette définition, et en rapport avec notre sujet de recherche, nous avons fait recours aux techniques suivantes :

3.1.2.1. Techniques de collecte des données

A. La Technique documentaire

Selon MACE la technique documentaire consiste à la consultation des documents par le chercheur, desquels il extrait des informations, des opinions et des conclusions.67(*)

Pour JAVEAU, la technique documentaire est orientée vers une fouille systématique de tout ce qui est écrit ayant une liaison avec le domaine de recherche. Les ouvrages, les brochures, les documents inédits, les rapports et les bilans constituent la source écrite d'un thème de recherche.68(*)

L'auteur poursuit que la documentation rassemblée permet de fixer un cadre conceptuel à l'enquête que l'on désire entreprendre.

B. L'interview libre

GRAWITZ définit l'interview comme un processus de communication verbale, pour recueillir des informations, en relation avec le but fixé.69(*)

C. L'observation participante / directe

Elle porte directement sur les phénomènes étudiés (choses, objets, institutions, etc.70(*) Elle nous a aidé à recueillir les informations sans poser des questions aux personnes interviewées.

3.1.2.2. Techniques de traitement des données

A. L'analyse du contenu

L'analyse de contenu est un ensemble d'instruments méthodologiques de plus en plus raffinés et en constante amélioration s'appliquant à des « discours » extrêmement diversifiés et fondés sur la déduction ainsi que l'inférence. Il s'agit d'un effort d'interprétation qui se balance entre deux pôles, d'une part, la rigueur de l'objectivité, et, d'autre part, la fécondité de la subjectivité.71(*)

L'analyse de contenu s'organise autour de trois phases chronologiques: la préanalyse, l'exploitation du matériel ainsi que le traitement des résultats, l'inférence et l'interprétation.

? Préanalyse

Il s'agit de l'étape préliminaire d'intuition et d'organisation pour opérationnaliser et systématiser les idées de départ afin d'aboutir à un schéma ou à un plan d'analyse. Cette phase a trois missions: le choix des documents à soumettre à l'analyse, la formulation des hypothèses ainsi que des objectifs et l'élaboration des indicateurs sur lesquels s'appuiera l'interprétation finale.

Ces missions ne se succèdent pas obligatoirement de manière chronologique mais sont très liées les unes aux autres. La préanalyse ambitionne d'organiser l'information mais elle est composée, elle-même, d'activités non structurées et « ouvertes ». Pour mener à bien ses trois missions plusieurs étapes traversent la phase de la préanalyse:

- Le choix des documents, où on prend contact avec divers matériaux possibles pour déterminer celui (ou ceux) qui sera (ou seront) le mieux à même(s) de correspondre aux différents critères en jeu.72(*)

- La lecture flottante pour faire connaissance avec les documents à analyser en laissant venir à soi les impressions et certaines orientations ainsi que pour délimiter le champ d'investigation, construire l'objet de la recherche (Robert & Bouillaguet, 1997). En présence des données, il s'agit donc de les lire et de les relire pour tenter de bien saisir leur message apparent.73(*)

- la formulation des hypothèses et des objectifs, où il faut reprendre chacun des épisodes d'observation et identifier le thème qu'il reflète, regrouper les thèmes proches ou semblables et identifier leur substance, ce qu'ils veulent dire. Cette démarche s'applique selon l'existence ou non d'un cadre d'analyse empirique ou théorique préalable.

- Le repérage des indices et l'élaboration des indicateurs, où il s'agit de choisir les indices contenus dans le corpus en fonction des hypothèses (si celles-ci sont déterminées) et de les organiser systématiquement sous forme d'indicateurs précis et fiables (Bardin, 1977).

- La préparation du matériel, où on accomplit notamment les opérations de découpage du corpus en unités comparables, de catégorisation pour l'analyse thématique. Bref, il s'agit de la « décontextualisation » impliquant que des parties d'entrevues ou des épisodes d'observation soient physiquement détachés de leur tout originel et regroupés par thèmes.74(*)

? Exploitation du matériel

Le but poursuivi durant cette phase centrale d'une analyse de contenu consiste à appliquer, au corpus de données, des traitements autorisant l'accès à une signification différente répondant à la problématique mais ne dénaturant pas le contenu initial.75(*)

Cette deuxième phase consiste surtout à procéder aux opérations de codage, décompte ou énumération en fonction des consignes préalablement formulées. Elle comporte les étapes clefs qui sont:

- L'opération de catégorisation consiste en l'élaboration ou en l'application d'une grille de catégories, c'est-à-dire des rubriques rassemblant des éléments ayant des caractères

- communs sous un titre générique, et en la classification des données du corpus dans celles-ci.76(*) Il s'agit donc de la classification d'éléments constitutifs d'un ensemble par différenciation puis regroupement par genre (analogie) d'après des critères définis afin de fournir, par condensation, une représentation simplifiée des données brutes.77(*)

- le codage/comptage des unités où on applique les catégories au corpus et donc, où l'on remplit les grilles d'analyse selon, d'une part, l'unité d'enregistrement retenue, c'est-à-dire le « segment déterminé de contenu que le chercheur a décidé de retenir pour le faire entrer dans la grille d'analyse ».78(*)), et, d'autre part, l'unité de numération, c'est-à-dire « la manière dont l'analyste va WANLIN / L'analyse de contenu comme méthode d'analyse qualitative d'entretien... 251 compter lorsqu'il a choisi de recourir à la quantification ; l'unité de numération correspond donc à ce qu'il compte ».79(*)

? Traitement des résultats

Enfin, cette phase de traitement des résultats implique l'inférence et l'interprétation des données collectées au cours de la recherche.

B. Techniques statistiques

La méthode statistique consiste en un chiffrage des données, couplé avec leur synthétisation pour une présentation facilitée dans des tableaux ou graphiques. Elle permet une lecture et une interprétation plus rapides.80(*)

Elle nous permettra de quantifier et de présenter les résultats de notre recherche, notamment les étapes financières sous forme des tableaux, et des graphiques.

* 66 CHEVALIER, 1982, p 349. Op Cit

* 67 MACE et al., Guide d'élaboration d'un projet de recherché en sciences sociales, Presse Universitaire de Laval, Québec, 2000, p 33

* 68 JAVEAU, C. L'enquête par questionnaire: manuel a l'usage du praticien, 3eme édition, Université de Bruxelles, 1989, p 38

* 69 GRAWITZ, M. Méthodes des sciences sociales, 4eme Edition, Dalloz, Paris, 2001, p 742

* 70 Idem

* 71 BARDIN, L. L'analyse de contenu. France: PUF, Paris, 1977

* 72 ROBERT, A. D. & Bouillaguet, A., L'analyse de contenu, Que sais-je ? France : PUF, Paris, 1997

* 73 (Savoie-Zajc, 2000). Op cit

* 74 idem

* 75 ROBERT, A. D. & Bouillaguet, A., L'analyse de contenu, Que sais-je ? France : PUF, Paris, 1997

* 76 BARDIN, L. L'analyse de contenu. France: PUF, Paris, 1977

* 77 Idem

* 78 ROBERT, A. D. & Bouillaguet, A., L'analyse de contenu, Que sais-je ? France : PUF, Paris, 1997, p 30

* 79 Idem

* 80 GRAWITZ, M. Méthodes des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1979, p 349

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"Ceux qui rĂªvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rĂªvent de nuit"   Edgar Allan Poe