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Les emprunts extérieurs du Rwanda et leurs implications sur la croissance économique du pays de 2006 à  2010

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par Jean KITAMPANGU MWANGU
Institut de management Kigali - En vue de l'obtention du grade de licencié en gestion option finances  2012
  

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CONCLUSION PARTIELLE

Au cours de ce chapitre nous avons essayé de passer en revue l'impact de l'endettement public extérieur et la politique budgétaire sur les résultats politico-économiques au Rwanda. On a constaté que les recettes publiques du pays ont augmenté durant les cinq dernières années. Cette augmentation est allée de pair avec celle des aides extérieures. Si bien que ces aides ont grandi, mais le volume des emprunts extérieurs ont évolué en fluctuant, présentant une tendance générale de baisse, avec un taux moyen de croissance de -1.8%.

En effet, les demandes d'aide ont présenté différents effets aussi bien pervers comme cette perte d'indépendance politique, que d'effets positifs ; comme leur implication dans la croissance économique. Il aurait fallu donc avoir une attitude de juste mesure pour ne pas s'accumuler assez de ces dettes par une bonne politique budgétaire de bien cibler les secteurs le plus prioritaires.

CHAPITRE 5: CONLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS

Ce dernier chapitre comporte deux points, à savoir : la conclusion générale et les suggestions.

5.1. CONCLUSION GENERALE

Notre travail s'est focalisé sur la réflexion sur «Les emprunts extérieurs du Rwanda et leurs implications sur la croissance économique du pays de 2006 à 2010». Au fait, les emprunts extérieurs constituent une source non négligeable des ressources de l'Etat. Ils contribuent en fait à la croissance économique ainsi qu'au développement socio-économique de ce dernier.

Afin de construire notre problématique, nous nous sommes posé les questions suivantes :

· En quoi les emprunts extérieurs contractés par un Etat sont-ils nuisibles à sa croissance économique?

· Quelles sont les implications des emprunts extérieurs sur la croissance économique du Rwanda ?

De ces deux questions, il en ressort que notre première hypothèse a été confirmée car les emprunts, en plus d'être bénéfiques, ils présentent plus d'effets pervers, de contraintes par une sorte d'aliénation pour nous tirer de notre état de sous développement. D'où leurs caractères nuisibles dans une économie. Les implications des emprunts sont aussi multiples et variées, mais aucune trace de détournement n'a été visible dans la gestion de ces emprunts, car l'appareil de l'Etat en cette matière est redoutable et sans détours. Les coupables, en proportion aussi négligeable se retrouvent en prison. Ce qui a infirmé notre deuxième hypothèse.

Dans ce travail, nous avons voulu savoir si les emprunts contractés par le Gouvernement ont été productifs et s'ils ont été profitables à la croissance économique du pays, ce qui se fait ressortir par les travaux d'envergure réalisés pour améliorer les conditions de vie des rwandais. En fait, la mise en place d'un système moderne de gestion des emprunts est une garantie pour une future crédibilité vis-à-vis des bailleurs ainsi des populations rwandaises bénéficiaires.

Nos objectifs, dans la rédaction de ce travail, étaient les suivants : Identifier le mode de financement moins préjudiciable et donc plus adapté par rapport aux potentialités du Rwanda en réduisant sensiblement le recours aux emprunts ; relever et analyser les différents modes de financement du processus de développement d'un pays; vérifier si les affectations des emprunts contractés sont productifs et s'ils sont ainsi profitables à la croissance économique du pays et proposer les lignes directives pour la bonne gestion des emprunts extérieurs. Certes les emprunts sont productifs, mais leur caractère contraignant les rend moins souhaitable et doit inciter le pays à adapter son plan de développement en fonction de ses ressources disponibles.

Afin de bien mener notre recherche, nous avons fait recours aux techniques et méthodes qui suivent : technique documentaire, d'observation directe, d'interview libre, et à des méthodes analytique et comparative.

Pour y arriver, nous avons structuré notre travail en cinq chapitres. Au premier chapitre, nous avons développé différents points relatifs à la problématique, les hypothèses, les objectifs, le choix et intérêt du sujet, la délimitation du sujet ainsi que la subdivision du travail.

Le deuxième chapitre a porté sur les définitions des termes clefs qui ont été, de manière constante, utilisés dans ce travail.

Le troisième chapitre a été consacré à la méthodologie du travail.

Le quatrième chapitre, quant à lui, a porté sur la présentation, l'analyse et l'interprétation des résultats de recherche.

Le cinquième chapitre, qui était le dernier, a traité de la conclusion générale et des suggestions.

Ce travail nous conduit aux résultats suivants :

- Les recettes fiscales et parafiscales ont augmenté en moyenne de plus de 20% au cours de ces 5 dernières années,

- Cette augmentation ne couvre pas malheureusement la totalité du Budget national,

- Les ressources extérieures représentent à elles seules, la quasi totalité du budget national,

- Bien que les ressources extérieures soient importantes, la part des emprunts reste minime, car leur évolution va décroissant,

- L'analyse des ratios montre une évolution dégressive, ce qui s'explique par une bonne politique de gestion des crédits et surtout les stratégies de hausse de recettes.

- Enfin, les effets pervers l'emportent sur les effets positifs.

En dépit des montants insuffisants des emprunts, la bonne gestion de ces derniers permet au Gouvernement Rwandais de réaliser certains projets inducteurs de développement économique, notamment la construction des routes, le relèvement du secteur agricole, la promotion du secteur éducatif ainsi que celui de la santé, etc. En effet, les emprunts sont loin de satisfaire les besoins de l'ensemble des populations étant donné qu'ils sont accordés de manière sporadique et leurs montants variant d'une année à une autre.

L'insuffisance des emprunts entraîne que ceux-ci ne financent qu'une partie des projets conçus par le Gouvernement. En fait, la plupart des projets élaborés par le Gouvernement ne sont jamais achevés, ce qui fait que certaines couches de la population habitant l'arrière-pays n'ont toujours pas directement joui de bienfaits apportés par ces emprunts.

Cette étude a été abordée dans l'optique qu'il suffirait de mettre en place un système de bonne gestion des emprunts, c'est-à-dire une bonne affectation de ces derniers aux projets inducteurs pour voir la croissance économique se mettre sur les bons rails, ce qui relèverait le bien-être des populations rwandaises dans l'ensemble.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore