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L'amour humain et l'amour divin dans "la porte étroite" et "la symphonie pastorale" d'André Gide

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par Aleksandra Cvorovic
Université François Rabelais - Master 2 en Lettres Modernes 2015
  

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Chapitre I

L'amour humain - trésor épuisable

On se demande toujours : qu'est-ce que c'est que l'amour ? Chacun de nous peut le définir selon son expérience ou ses espérances personnelles, et c'est la raison pour laquelle on ne peut pas parvenir à une définition exacte de ce que l'amour représente pour l'homme. D'après Platon, l'amour a un caractère relatif, puisqu'il est toujours amour de quelque chose qui nous manque, que nous désirons et qui nous est naturellement propre.17(*) Il est entremêlé de plaisir et de souffrance, de témérité et de peur, de désir et d'espérance. On peut appeler généralement amour le désir de l'immortalité qui pousse vers les plaisirs procurés par la beauté.

On le théorise par la nécessité de chaque être humain. Mais, est-ce-que c'est vraiment une nécessité ? C'est plutôt un sentiment auquel chaque homme est prédestiné. C'est absolument le vrai sens de la vie, du temps qu'on passe en vivant. L'amour ne se définit pas seulement par les rapports humains, mais par les rapports de l'homme et tout ce qui l'entoure ; chaque sensation positive, chaque affinité qu'on ressent vers un autre être humain, ou une chose qui est belle, qui éveille en nous le sentiment de plaisance, de joie, de bonheur, est issu de l'amour. L'esprit humain n'est forcé à croire à l'existence de rien, c'est pourquoi le seul organe de contact avec l'existence est l'acceptation, l'amour.18(*) A cause de l'amour, la beauté et la réalité sont identiques, ainsi que la raison et les émotions. Simone Weil pense qu'il faut se vider de la fausse divinité, se nier soi-même et renoncer à l'imagination pour pouvoir sentir dans notre âme la nécessité mécanique du consentement qui est l'amour. Gide aussi croyait qu'il fallait diriger la conduite de son être vers ce qui était l'essentiel dans la nature de notre âme et qu'il fallait vivre sa vie en fonction de ses lois personnelles. L'amour est une liberté, dans laquelle il n'y a ni intellectuel, ni pêcheur. « Seul l'amour peut donner cette liberté, non une croyance».19(*) La croyance ne peut pas remplacer l'amour. C'est exactement ce qui empêche les personnages de ces deux récits de se laisser aller vers le vrai amour, de devenir humains et de se découvrir dans leur totalité.

Quelle est la différence entre l'amour humain et l'amour divin ? On peut répondre à cette question par une citation de Sri Chinmoy20(*) : « L'amour est un oiseau. Mettez-le en cage, ils'appelle amour humain. Permettez-lui de voler au coeur de la conscience Omniprésente, il s'appelle amour divin.»21(*) L'amour humain tire ses racines du vital et se fonde sur la possession. On y trouve toujours un besoin au niveau vital où subsistent les sentiments de supériorité et d'infériorité. Dans les relations humaines il y a souvent de l'insécurité qui provient du sentiment de dépendance de l'autre, de celui qu'on aime. Dans l'amour humain la raison sceptique et suspicieuse intervient fréquemment, tandis que l'amour divin n'a autre maître que le coeur qui aime et où voisinent l'esprit de sacrifice et la joie. Si dans l'amour humain amant et bien-aimé sont deux personnes distinctes, l'amour divin les voit inséparablement unis.

Les personnages dans La porte étroite et La symphonie pastorale sont constamment crucifiés entre les désirs, les passions, les défauts humains, les doutes, les inquiétudes et les contraintes morales, sociales et religieuses. On considère qu'à travers une analyse profonde des personnages, des protagonistes ainsi que de ceux qui sont moins présents, on peut pénétrer dans l'univers complexe que représente la pensée gidienne. Alissa, Jérôme, le Pasteur, Gertrude, luttent contre leurs sentiments et leurs désirs pour pouvoir atteindre un but supérieur, divin. Mais, est-ce qu'ils vont devoir étouffer leur nature humaine afin de réaliser cet objectif saint ? C'est ce qu'on va essayer de comprendre.

On se demande s'il n'est jamais trop tôt pour pouvoir reconnaitre et éprouver un véritable amour. Dans La porte étroite on voit Jérôme qui a brusquement compris qu'Alissa et lui ont grandi et cessé d'être enfants. Ses sentiments se sont développés très vite tant qu'il n'était point sûr de savoir comment les nommer.Dans les plus jeunes années, nous sommes toujours influencés et guidés par des sensations et des impressions du monde qui nous entoure. Il faudra savoir reconnaître le moment où nos ambitions superficielles et terrestres commencent à se transformer et se métamorphoser en quelque chose de plus substantiel et plus profond. L'éducation puritaine que Jérôme a subie, comme l'auteur lui-même de ce récit, l'a préparé d'une certaine manière à savoir quand son âme a commencé à mûrir :

...ai-je tort de parler d'amour et de nommer ainsi le sentiment que j'éprouvais pour ma cousine ? Rien de ce que je connus ensuite ne me paraît mieux digne de ce nom, et d'ailleurs, lorsque je devins d'âge à souffrir des plus précises inquiétudes de la chair, mon sentiment nechangea pas beaucoup de nature : je ne cherchai pas plus directement à posséder celle que, tout enfant, je prétendais seulement mériter.22(*)

On voit clairement que Jérôme est habile à dépasser les envies éphémères pour connaître l'ambition d'une nature différente - mériter, être digne d'aimer quelqu'un qui à ses yeux représente un idéal.

Dans la Symphonie pastorale on rencontre aussi un moment de doute concernant les sentiments liés à la jeunesse. C'est le Pasteur qui se demande si les sentiments de son fils pour la jeune Gertrude sont purs et sincères. Bien sûr, il en doute à cause des raisons différentes et subjectives, mais la question qu'il se pose est la même que celle de Jérôme : « A son âge, est-ce qu'on connaît seulement ses désirs ? » Et son épouse lui répond : « Même plus tard on ne les connaît pas toujours. »23(*) Dans ces passages on peut deviner que les personnages principaux de deux récits voient clairement et différencient la nature des sentiments humains et ceux de l'esprit. La question de l'âge est importante dans ce débat, car il existe, dans la vie de chacun des héros de ces oeuvres, un moment déclencheur où commencent à se confondre l'ambition de la raison et celle de l'âme.

Ce qui est caractéristique pour tous les personnages de ces deux récits, c'est qu'ils se penchent vers un idéal supérieur, au-delà de la raison et la logique. La lutte contre ce qui est humain est difficile et épuisante et exige d'eux un questionnement intérieur qui aboutit toujours par la compréhension que tout ce qui est imposé par des lois humaines limite l'acheminement de l'âme vers la vertu. C'est pourquoi l'amour humain est généralement une notion négative, éphémère et restrictive aux yeux des personnages qui figurent dans notre analyse.

1.1.L'âme humaine ambiguë et dépendante

On peut observer la notion de l'obligation sous deux aspects - humain et religieux. Dans les rapports humains, surtout dans ceux des personnes qui s'aiment, il y a toujours le sentiment du devoir, du dévouement, mais c'est aussi le cas avec les sentiments pour Dieu. Dans la nature humaine c'est se sentir toujours obligépar rapport aux autres et essayer de vaincre ce sentiment limitatif. A cause de cela, un être humain cherche toujours une sorte de récompense et de reconnaissance. Ainsi, Jérôme, qui ne s'occupe de rien qui ne lui coûte quelque effort, pense qu'Alissa n'est pas sensible et ne fait rien pour lui. Mais il s'habitue à cette sorte de modestie capiteuse, en offrant mystiquement tout son travail à Alissa,en inventant « un raffinement de vertu, à lui laisser souvent ignorer ce qu'il n'avait fait que pourelle. »24(*) On voit que, même si l'âme de Jérôme est pure et même puritaine, elle ne peut pas échapper aux sentiments qui la tourmentent et détournent de la vertu, et dans ce cas, c'est le besoin de reconnaissance et de récompense qui interviennent. D'un autre côté, Alissa, le personnage le plus pur peut être et ainsi le plus malheureux, reproche à Jérôme ce qu'il espère toujours d'elle : « Non, Jérôme, non, ce n'est pas la récompense future vers quoi s'efforce notre vertu : ce n'est pas la récompense que cherche notre amour. L'idée d'une rémunération de sa peine est blessante à l'âme bien née. »25(*) On voit de nouveau que ce but supérieur prive une âme pure de tous les besoins propres à un humain, de tout ce qui lui fait sentir une sorte de manque, comme s'il n'était jamais content et comme s'il voulait toujours plus. Pourtant, on trouve une sorte d'ambiguïté dans les paroles d'Alissa. Pour Jérôme, elle a toujours des mots des conseils et des reproches, surtout en ce qui concerne ses exigences envers elle. Cependant, c'est Alissa elle-même qui exige de lui ce dont elle a besoin, et c'est son soutien, sa force et certitude pour qu'elle puisse se sentir sûre et aimée : « Sans confiance en toi, Jérôme, que deviendrai-je ? J'ai besoin de te sentir fort, besoin de m'appuyer sur toi. Ne faiblis pas.»26(*) Ici on voit une sorte de désaccord entre ce qu'elle sent et ce qu'elle veut, et c'est ce qui fait de sa personnalité une source des contradictions qui vont tourmenter Jérôme pendant toute sa vie car il va donner toute son énergie pour pouvoir comprendre et toucher cette âme fragile et délicate.

On peut lier la notion d'obligation avec la notion d'égoïsme dont souvent provient la nécessité d'être fidèle, en espérant la fidélité en tant que récompense. Comme exemple d'une personne typiquement religieuse et superficielle dans sa conduite dans la vie, on peut retenir Amélie, épouse du Pasteur, qui se méfie de tout ce qui n'est pas coutumier et conventionnel : « Elle regarde avec inquiétude, quand ce n'est pas avec réprobation, tout effort de l'âme qui veut voir dans le christianisme autre chose qu'une domestication des instincts. »27(*) Amélie incarne la soumission à la Loi, un christianisme fait d'obligations et de contraintes. Claude Martin se demande s'il y a quelque ironie dans le choix de ce prénom, qui signifie en grec insouciance, négligence, pour baptiser celle dont son mari dira qu'elle « cultive les soucis de la vie »28(*), et « se laisse affairer uniquement par des soucis mesquins »29(*). L'apparition de Gertrude a bouleversé sa vie et provoqué en elle la peur de perdre la routine dans laquelle elle se sentait à l'aise. Le personnage d'Amélie correspond à une conception typique de la femme, avec toutes ses caractéristiques propres : la supériorité par rapport aux hommes à cause de son intuition forte, sa capacité de voir des choses qui ne sont pas transparentes aux autres, ses doutes et inquiétudes, sa jalousie. Alors, ce qui est essentiel pour elle, c'est, bien sûr, la fidélité de son mari, qui est avec l'arrivée d'une autre femme, même si elle est malade et aveugle, mise en péril. Voici en quoi consiste la philosophie d'Amélie : « Celui qui est fidèle dans les petites choses le sera aussi dans les grandes. »30(*)

Les personnages dont on parle font aussi une autre chose qu'on fait dans l'amour, surtout à son début, quand tout commence et fleurit et emplit notre âme du bonheur et de la rêverie. C'est l'idéalisation de celui qu'on aime. On lève l'être aimé à un sommet idéaliste où on n'arrive pas toujours l'atteindre, et ce sommet se caractérise par des illusions et espoirs qui inévitablement tombent au premier contact avec la réalité. Il est un moment où Jérôme parle à Juliette de son amour pour Alissa, le moment où il se pose la question sur l'image qu'elle se fait de lui :

Oh ! Si seulement nous pouvions, nous penchant sur l'âme qu'on aime, voir en elle, comme en un miroir, quelle image nous y posons ! Lire en autrui comme en nous-mêmes, mieux qu'en nous-mêmes ! Quelle tranquillité dans la tendresse ! Quelle pureté dans l'amour !31(*)

Mais, on ne peut pas dire que l'image qu'on développe aux yeux de celui qui nous aime est vraiment notre image réelle. Autant qu'idéaliser, on tente aussi de s'identifier avec celui qu'on aime, comme le fait Alissa avec Jérôme : « O mon frère ! Je ne suis vraiment moi, plus que moi, qu'avec toi ! »32(*) Et elle ajoute encore : « Parfois, en l'écoutant parler je crois me regarder penser. Il m'explique et me découvre à moi-même. Existerai-je sans lui ? Je ne suis qu'avec lui. »33(*) En parlant avec Dieu, elle ne rencontre que l'image de Jérôme - il est intériorisé dans l'image qu'elle a d'elle-même, il est ce qu'elle est.34(*) Sa pensée a pris la forme de la sienne au point qu'elle ne sait plus les distinguer. Dans le journal d'Alissa, Jérôme découvrira ses luttes intimes, et combien un mot ou une attitude de sa part pourrait fléchir sa résolution et, peut-être, la rendre heureuse.35(*) Autant Alissa dépend de Jérôme, autant il dépend d'elle aussi pour lui fournir une image de lui. Leurs lettres retracent ce désenchantement mutuel. Tout au long du récit, Alissa est condamnée à refléter une image de la sainteté identifiée dans la promesse de Jérôme de la protéger du désir. Ainsi, doit-elle se soumettre à l'image, au miroir qu'il a créé.36(*)

L'amour d'Alissa présente aussi un trait de l'amour platonique37(*), qui est parfois propre aux âmes qui n'ont jamais connu l'amour auparavant. Ce qui caractérise cette sorte d'amour est l'absence de toute envie et de tout désir physique. Cet amour va rester le seul amour dans la vie d'Alissa car il ne s'est jamais réalisé. Elle a soumis son amour à des épreuves difficiles et épuisantes, et l'une d'elles était la distance. Comme le temps passait, cet amour qu'elle éprouvait pour Jérôme commençait à perdre des formes réelles et humaines, en devenant lointain et rêveur. Et ainsi la présence de Jérôme trouble ce temple des illusions et rêveries qu'elle avait bâti : « Crois-moi, quand tu serais près de moi, je ne pourrais penser à toi davantage...J'en suis venue à ne plus souhaiter -maintenant- ta présence... Si je saurais que tu viens ce soir...je fuirais. »38(*) Ce sentiment va finir par un pathétique qu'on peut sentir dans des lettres qu'elle envoie à Jérôme, le seul moyen qui reste de leur communication, le seul refuge de leurs âmes séparées. Pour Jérôme, la seule chose qui compte, c'est cet amour épistolaire, le fait de tracer ses itinéraires via son imagination : ses expériences apparaissaient plus excitantes déplacées et fixées par les mots d'Alissa.39(*) La distance en fait plus que la proximité physique, mais cette dépendance mutuelle enlève à Alissa ses propres émotions, car elle voit tout à travers lui et ses lettres d'Italie, et tout ce qu'elle voit lui semble volé de lui. Cette épreuve, la distance, va faire que tout perd le sens, et qu'Alissa ne croit plus à la vie future :

Ta venue tant souhaitée, il me semble, à présent, que je la redoute ; je m'efforce de n'y plus penser ; j'imagine ton coup de sonnette, ton pas dans l'escalier, et mon coeur cesse de battre ou me fait mal...Je sens s'achever là mon passé ; au-delà je ne vois rien, ma vie s'arrête.40(*)

On peut voir que la lutte qu'Alissa mène contre elle-même a échoué, elle l'a perdue. En fait, celui qu'elle voulait vaincre, même si cela signifierait une sorte d'autodestruction, c'était Jérôme : « Mais lutter contre lui, c'est encore m'occuper de lui. »41(*) Elle décide de se faire aimer moins par lui. Elle essaie d'écrire mal pour échapper au rythme de ses phrases, mais même le combat contre lui, même ses prières sont encore une façon de penser à lui. Cet amour est si intense que l'héroïsme d'Alissa est à la fois absurde, cruel et masochiste.42(*) Elle s'est perdue dans de nombreuses épreuves qu'elle a imposées à elle-même et à Jérôme, au point qu'elle ne pouvait plus supporter le poids de ses sentiments et quitter Jérôme pour elle serait une délivrance et une satisfaction amère. Elle ne peut plus se projeter nulle part ; son effort est futile, l'attente n'est plus pleine de potentiel, mais de perte. L'absence transforme la présence imaginée en une chose si difficile, si mortelle qu'elle devient silence, peine et même mort.43(*)

Le sentiment d'Alissa, ainsi inhibé, va chercher le masque qui lui est nécessaire pour s'affirmer. La puissance secrète de l'amour la poussera à inventer les obstacles nécessaires pour qu'elle puisse à la fois croire à l'amour de Jérôme et accepter que cet amour ne se réalise pas. Ces obstacles maintiennent l'illusion vivante d'un bonheur possible : « Le mécanisme une fois déclenché dépassera son but et entraînera Alissa, malgré elle, sur une voie dangereuse. »44(*)

Comme on le voit, les paroles et les actes de tous les personnages de ces deux récits, contredisent souvent leurs croyances et leurs espoirs. Ils s'éloignent souvent du message de la Bible, selon laquelle ils essayent de diriger leur conduite. Ce qui conduit tous les défauts et les imperfections de l'âme humaine à surgir, ce sont les situations qui exigent d'elle des preuves de sa force et de sa détermination. Les héros gidiens, semble-t-il, ne se débrouillent pas dans les moments où ils doivent choisir la voie de leurs vies, puisque la religion et les lois sociales et morales conjuguent en eux leurs influences contradictoires. C'est ce qui fait le tragique de leurs destins.

* 17 MARAGUIANOU, Evangelie, L'amour et la mort chez Platon et ses interprètes, Tours, 1990, p. 12.

* 18 Cité de : http://pensees.simoneweil.free.fr/amour.html

* 19 LINSSEN, Ram, De l'amour humain à l'amour divin, Editions Etre libre, 1953, les lignes extraites des conférences « Madras -Bénarès » 1947-49 par Krishnamurti, pp. 170-171.

* 20 Sri CHINMOY, guru indien, 1931-2007

* 21 Cité de : http://nidish.unblog.fr/2009/08/31/question-reponse-de-sri-chinmoy-lamour-humain-et-lamour-divin/

* 22PE, op.cit.,p. 32.

* 23SP, op.cit.,p. 74.

* 24 PE, op.cit., p. 32.

* 25Ibid.,p. 164.

* 26Ibid., p. 105.

* 27 SP, op.cit., p. 54.

* 28Ibid., p. 102.

* 29Ibid., p. 104.

* 30 SP, op.cit.,p. 54.

* 31 PE, op.cit.,p. 49.

* 32Ibid., p. 108.

* 33Ibid., p. 163.

* 34 ZORICA, Vukusic Maja, André Gide : Les gestes d'amour et l'amour des gestes, Paris, Edition Orizons Universités, Collection dirigée par Peter Schnyder, 2013, p. 194.

* 35 TOURET, Michelle, Histoire de la littérature française du XX siècle, Tome I 1898-1940, Rennes, Les PUR, Presses universitaires, Collection « Histoire de la littérature française », 2000, p. 145.

* 36 ZORICA, op.cit., p. 191.

* 37 C'est dans le « Banquet » que Platon, en faisant raconter par un certain Apollodore ce qui s'est dit sur l'amour un soir au cours d'un banquet, auquel participaient plusieurs personnalités, dont Socrate, Aristophane ou Alcibiade, évoque un amour idéalisé, spiritualisé, sans relations charnelles. La locution l'amour platonique apparaît à la fin du XVII siècle.

* 38 PE, op.cit., p. 103.

* 39 ZORICA, op.cit.,p. 195.

* 40PE, op.cit.,p. 113.

* 41 Ibid., p. 168.

* 42 ZORICA, op.cit., p. 196.

* 43 Ibid., p. 196.

* 44 BREE, Germaine, André Gide, l'insaisissable Protée, Paris, Les Belles Lettres, 1953, p. 197.

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