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Changements climatiques et coopération internationale en droit international de l'environnement.

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par Valens SENEZA
Université se Limoges - Master 2 2014
  

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Paragraphe 2: Le sommet de Copenhague

Au premier vue est ce que le sommet de Copenhague a été considéré comme un sommet historique  censé à donner des bons résultats avec des engagements chiffrés et une feuille de route pour une coopération internationale dans le domaine du climat ?

La conférence de Copenhague était censée trouver un accord pour succéder au protocole de Kyoto qui fixait des seuils pour les émissions de gaz à effet de serre seulement jusqu'en 2012.31(*)

Le sommet de Copenhague de 2009 avait suscité l'admiration au sein de la communauté internationale. En dépit de tous les espoirs entendus, la conférence de Copenhague s'est avéré un échec de la coopération internationale en matière de changement climatique. Le consensus entre plus de 190 Etats divisés sur les questions économiques, technologiques et sociales était démesuré en lui-même.

Aux intérêts conflictuels entre les Etats s'ajoutaient de plus un nombre d'enjeux dépassant vraisemblablement la capacité de gestion des négociateurs du sommet de Copenhague. En vérité, ce qui a fait dérailler les négociations à Copenhague c'est l'absence complète d'une vision commune à l'ensemble des acteurs impliqués, conformément aux objectifs à long terme et à la façon d'y accéder.

En outre la division nord sud en matière climatique ne date pas d'hier ; jamais un enjeu n'aura pu permettre de plonger profondément le monde dans tel débat climatique, car pour lutter efficacement contre les changements climatiques il faut aborder les questions au coeur même de cette division: le droit au développement, le renforcement des capacités « la dette écologique », l'écart technologique, la responsabilité commune mais différenciée.

L'échec du sommet de Copenhague est ressenti d'autant plus fortement que l'optimiste prévalait. Cependant, il est apparu assez vite qu'un accord contraignant serait difficile à trouver. Plusieurs facteurs expliquent l'échec de la conférence qui a péniblement accouché d'une déclaration politique non contraignante.

La conférence de Copenhague sur les changements climatiques réunie à Copenhague (Danemark), du 7 au 18 décembre 2009, a été la 15e conférence des parties (COP15) de la convention - cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Malgré la feuille de route adoptée en 2007 lors de la COP 13 qui donnait l'occasion au plus de 190 Etats ayant ratifié la convention, de négocier un accord international sur le climat remplaçant le protocole de Kyoto ; la Conférence de Copenhague, s'est avéré un échec de coopération climatique.

La 15ème édition du sommet annuel des représentants des Etats ayant ratifié la CCNUCC, la Cop 15 visait à ne pas dépasser la moyenne de 2°c en 2100 par rapport à l'ère préindustrielle.

Cette coopération internationale qui visait à négocier un accord international de lutter énergiquement contre les changements climatiques a été ténu en échec par l'opposition de la Chine et des Etats Unis qui ne voulaient pas un consensus contraignant entre les dirigeants de 193 Etats.

Malgré tout, au somme de Cancun (Mexique) de 2010, les négociateurs ont, certes pris une orientation plus encourageante qu'à Copenhague mais aucun accord véritablement contraignant n'a été trouvé. A Cancun les pays se sont mis d'accord pour réunir 100 milliards de dollars chaque année jusqu'en 2020, destinés à aider les nations en développent à s'adapter au coût de la limitation des changements climatique. Dans le même accord ils ont mis en place un fond vert pour le climat qui sera un moteur majeur de financement climatique. Ils se sont séparés en ayant l'espoir de débattre des recommandations pour le fonctionnement de ce fond à Durban.

Ce sentiment est tempéré par la Ministre Française Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET : « on a pas sauvé la planète, mais on s'engage sur un accord global ».Il est battu en brèche par différentes ONG qui déplorent l'absence d'engagements concrets.

Parmi elles, les amis de la Terre soulignent la frustration et le flou de l'accord obtenu : « A Durban, on s'est mis d'accord pour continuer à discuter en vue d'un accord, en 2015, qui devrait préfigurer un autre accord plus ferme, qui pourrait entrer en vigueur en 2020, si on est d'accord pour fixer des objectifs contraignants »32(*).

La conférence des parties doit conclure un accord engageant les Etats à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, et cette contribution permettra de stabiliser le réchauffement climatique dû aux activités de la personne. Pour cela les engagements nationaux doivent être révisés à la hausse par les participants.

A part ces coopérations qui aboutissent à des conventions et sommets soutenus par les Nations Unies dans le cadre mondiale, Nous assistons à d'autres types de coopération climatique à l'initiative des Etats.

* 31 Source : http://rue 89.nouvelobs.com/planète 89/2009/12/19/les -cinq-raison-de-l'échec-du-sommet-de- Copenhague 13064 consulté le 25 juillet 2015.

* 32 http ://www.connaissance des énergies. Org/durban-une-cop-de-plus-pour-quel-résultat-111212consulté mardi le 04 août 2015.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry