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Changements climatiques et coopération internationale en droit international de l'environnement.

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par Valens SENEZA
Université se Limoges - Master 2 2014
  

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Paragraphe 2: Régler le problème de la consommation d'énergie

Dans la déclaration de Monsieur Maurice F. Strong secrétaire général de la conférence des Nations Unies sur l'environnement estime qu'il n'est pas d'autre domaine qui démontre de manière aussi concluante les relations réciproques entre environnement et développement que celui des changements climatiques. Les symptômes de l'évolution du climat se manifestent principalement dans le milieu naturel, mais le réchauffement de la planète trouve surtout son origine dans le processus de développement, et notamment dans les secteurs qui exploitent et transforment les combustibles fossiles.

Le groupe d'experts intergouvernemental OMM/PNUE sur l'environnement du climat (GIEC/IPCC) estime qu'environ 50% du réchauffement imputable aux activités humaines pendant la décennie 1980-1990 a été provoqué par les émissions provenant du secteur de l'énergie. Pour lutter contre les modifications anthropiques du climat, il faudra opérer des changements radicaux dans notre comportement économique, qu'il s'agisse des politiques énergétique, industrielle est des transports, ou de la concurrence que se livrent les nations et les entreprises. La question des changements climatiques est donc indissociable des grandes préoccupations liées au développement.56(*)

A. La réduction de la consommation d'énergie et industrialisations des énergies Propres

Afin de sauvegarder le climat favorable pour les générations présentes et futures, nous devons changer les habitudes et les moeurs dans la vie quotidienne.

La consommation énergétique la plus utilisée par la population dans les pays à basse température est le chauffage. Les appareils modernes de chauffage électrique utilisés ne consomment pas assez mais offrent un rendement

Monsieur Stéphane Izoard, membre de l'équipe vulnérabilité et adaptation de l'AEE affirme que « les mesures politiques relatives à l'adaptation au changement climatique sont souvent proposées en réponse à des phénomènes méthodologiques extrêmes qui justifient une réaction » selon lui « la vague de chaleur de 2003 en est un exemple concret. Toute fois, les stratégies d'adaptation basées sur une analyse plus systématique des régions, secteurs et personnes vulnérables doivent être élaborées dès maintenant et appliquées rapidement, l'on veut qu'elles soient suffisamment robustes et efficaces pour faire face aux impacts inévitables du changement climatique à venir. L'adaptation au changement climatique et aux problèmes de ressources en eau nécessite une gestion locale dans un contexte régional européen plus large ».57(*)

Comme l'indique la Banque mondiale dans son rapport sur le développement dans le monde (RDM) 2010 : développement et changement climatique, nous pouvons préserver et améliorer la vie et les moyens de substance des hommes si nous agissons immédiatement, ensemble et différemment ; pour protéger les acquis ; garantir un développement futur à l'épreuve du changement climatique ; aider les populations à s'adapter à des situations météorologiques inédites à affronter des événements climatiques extrêmes ; identifier de nouvelles opportunités économiques dans un contexte de changement climatique ; nous acheminer vers la satisfaction durable des besoins énergétiques.58(*)

Si le changement climatique complique et risque d'entraver la croissance et la réduction de la pauvreté, il présente néanmoins de fantastiques opportunités. Par exemple, les futurs politiques « intelligentes » sur le plan climatique prêteront, selon toute logique, une plus grande attention à la gestion du territoire et de l'eau ainsi qu'aux maladies comme le paludisme favorisant ainsi la croissance et la prospérité. On réalise peu à peu qu'il est nettement moins coûteux d'intégrer la résilience au changement climatique dans les programmes de développement existant, que de financer les secours d'urgences, la réhabilitation et la reconstruction inhérent aux catastrophes.59(*)

Alors que l'Afrique contribue à seulement 4% des émissions mondiales de dioxyde de carbone, plus de 60% des émissions qu'elle génère sont dues à la déforestation et à la dégradation des sols. C'est pourquoi l'atténuation des risques et l'adaptation vont de pair, pour le continent Africain, avec des meilleures pratiques de gestion des terres, de l'eau et des forêts60(*)

La banque mondiale a préparé un autre plan pour garantir le développement en Afrique en agissant le plus tôt possible, ensemble et différemment.

Ce plan est basé sur les vulnérabilités et une évolution de plusieurs profits climatiques de la région afin d'éliminer les lacunes dues par les négligences dans le temps.

De même l'adaptation aux changements climatiques dans les pays en développement et africains est relative au développement approprié.

Par ailleurs, opportunités d'atténuation que bénéficie l'Afrique subsaharienne sont généralement dues à une gestion plus sûre des terres et des forêts par rapport au développement des énergies propres.

Si le changement climatique est indéniable sur le contient Africain, l'éventualité concernant sa vitesse et ses effets dans les différents secteurs est grande. Ce qui mobilise la coopération sur base de connaissance afin de renforcer des outils au niveau régionale en termes de prévisions météorologiques, de contrôle des ressources hydriques de gestion des risques, planification, contrôle d'information sur l'utilisation des sols, d'anticipation des catastrophes et de coopérations.

B. Les énergies de remplacement

Pour réduire la consommation d'énergie et industrialisation des énergies propres, il faut d'abord faire l'évaluation des dommages causés par les énergies fossiles et de les comparer par ce qui nous entend. La communauté internationale dans le cadre de la coopération doit tout faire pour sauver la planète tout entière. Les réchauffements climatiques causés par des perturbations de toutes sortes s'élèvent sans cesse aussi longtemps que le GES continu à s'accumuler dans l'atmosphère.

Après le rapport de la communauté scientifique, il n'y a pas d'autres solutions à envisager que celle de réduire à zéro le plus tôt possible les émissions de gaz à effet de serre.

Cependant, même si ce raisonnement est fondé, il parait peu réaliste à cause des Etats qui continuent à s'appuyer sur leur souveraineté pour défendre leur économie qui se fonde encore sur l'énergie fossile.

La seule solution possible est de faire une réduction progressive dans le temps de ces énergies en entendant l'amélioration de la technologie qui pourra adapter les autres sources d'énergie qui ne contribuent pas à la pollution de l'atmosphère.

Parmi les sources d'énergie qui peuvent succéder les sources classiques, on peut citer le soleil sous toutes ses formes, l'hydroélectricité la géothermie profonde.

En effet, le nucléaire pouvait remplacer les énergies issues de la combustion des énergies fossiles mais, il laisse beaucoup des déchets chimiques qui causent des catastrophes écologiques. Parmi ces catastrophes connus, on se souviendra de l'accident nucléaire de Tchernobyl en avril 1986 ainsi que l'usine Sandoz à Bâle en novembre de la même année.

L'hydroélectricité peut aussi servir d'un bon exemple de lutte contre la surabondance des émissions de gaz à effet de serre.

Selon l'avis des experts en matière climatique « les réserves d'énergies en place sont suffisantes pour satisfaire l'ensemble des besoins en énergie de la planète pendant les cinq milliards d'années que l'on estime constituer la durée de vie restante du soleil »61(*)

Nous avons annoncé plus haut que les lobbies industriels forment un frein dans la lutté contre les changements climatique.

Après avoir traité ce chapitre concernant les difficultés liées à la mise en oeuvre de la convention des Nations unis sur les changements climatiques, nous allons maintenant dans notre deuxième chapitre de la deuxième partie qui parlera de l'adoption d'un accord universelle sur le climat en remplacement du protocole de Kyoto.

* 56 OMM, « Changements climatiques, environnement et développement, XVII.

* 57 Signaux de l'AEE 2010, la biodiversité, le changement climatique et vous, agence Européenne pour environnement, précité, P.50

* 58 Le développement de l'Afrique dans le contexte du changement climatique, rapport sur le développement dans le monde 2010, P3.

* 59 Idem, p3.

* 60 Le développement de l'Afrique dans le contexte du changement climatique, rapport sur développement dans le monde 2010, p3

* 61 DALLE(C), Le désastre climatique, in monde diplomatique, septembre-octobre 2011 p.12

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