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La gestion durable de la filière cacao dans la région du centre du Cameroun : le cas du bassin de production de la Lékié.

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par Dieudonné MBARGA
Intitut des Relations Internationales duCameroun-IRIC/Yaoundé 2 - Master 2 « Coopération internationale, Action humanitaire et Développement Durable »  2011
  

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DELIMITATION DU SUJET

Considérée comme l'une des activités les plus porteuses de l'économie nationale, et de celle agricole de manière précise, la cacaoculture se déroule à plus de 80% dans les zones rurales. Le bassin de production de la Lékié, cadre spatial de notre étude, nous plonge dans l'un des principaux bassins de production de la Région du Centre dans lequel les efforts et le dynamisme des producteurs de cacao attendent toujours d'être véritablement gratifiés et rentabilisés.

A la suite des organismes internationaux de coopération au développement à l'instar du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) qui pensent qu'en Afrique, pour atteindre les objectifs de développement, il est impératif d'élaborer et d'appliquer des stratégies efficaces de lutte contre la pauvreté et de promotion de la bonne gouvernance ; l'exposé du volet agricole de la politique étrangère des Etats unis, par son Excellence Robert P. JACKSON à Yaoundé le 20 juillet 2012 à l'occasion du lancement au Cameroun du Programme Initiative pour la Promotion de la Filière Cacao en Afrique révèle que, pour prospérer, le secteur agricole en Afrique a besoin d'un soutien qui va largement au-delà de l'aide étrangère, et intègre à la fois des investissements nationaux et étrangers publics-privés ; l'amélioration des infrastructures et de l'accès aux capitaux ; l'intégration régionale ; un commerce transfrontalier débarrassé de barrières ; l'accès aux intrants à des prix abordables ; un environnement des affaires apportant des garanties aux investisseurs et soucieux du bien-être des petits producteurs. L'appropriation contextuelle de cette exigence fondamentale est le fil d'Ariane de notre étude qui couvre temporellement la période 1990-2012.

CLARIFICATION DES CONCEPTS

1. L'économie :

Le doyen Georges KOBOU6(*) l'appréhende sommairement comme l'ensemble des activités d'une collectivité humaine relative à la production, à la distribution et à la consommation des richesses. Il précise par ailleurs que l'économie libérale ou économie de marché est un système qui repose sur les mécanismes de marché ou sur les principes du libre jeu de l'offre et de la demande et limite l'intervention de l'Etat.

Par déduction, l'économie cacaoyère est l'ensemble des activités d'une collectivité humaine relatives à la production, à la distribution, à la transformation et à la consommation du cacao.

L'économie sociale et solidaire pour sa part est à la lumière des éclairages de l'économiste Jacques DEFOURNY7(*), l'ensemble des activités et des services de proximité assurés par les associations, les coopératives et les mutuelles et ayant pour but de réduire l'exclusion et de contribuer à la cohésion sociale.

* 6 KOBOU Georges, Economie internationale, IRIC , 2011

* 7 DEFOURNY J. , (dir.) l'économie sociale au Nord et au Sud, De Boeck, Bruxelles

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