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Caractérisation morphologique des accessions d'arachide (arachis hypogaea l.) pour la teneur en huile et la tolérance à  la sécheresse.

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par Issa ALLEIDI
OuagaI Pr Joseph KI-ZERBO, Burkina Faso - Master II 2014
  

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1.5 La sécheresse

La notion de «sécheresse» est difficile à définir de façon précise puisqu'elle est relative aux zones et à la manière dont les ressources en eau sont utilisées par les plantes. Elle peut être considérée comme un phénomène rare ou fréquent, normal ou catastrophique. Elle peut se définir comme, une période étendue de diminution des pluies par rapport à un régime normal autour duquel l'environnement local et l'activité humaine se sont stabilisés. C'est une pénurie et/ou une petite quantité d'eau donnée, face à des besoins précis dans le temps et dans l'espace, un manque d'eau sur une période significativement longue ayant des impacts sur les cinq règnes (Végétal, Animal, Champignons, Protiste, Monère). Elle est une contrainte abiotique et risque d'être l'une des conséquences majeures du changement climatique.

Du point de vue agronomique, la notion de la sécheresse exprime un «déficit hydrique». Ce déficit hydrique peut être défini comme une réduction de la teneur en eau, du potentiel hydrique ou du potentiel de turgescence. La sécheresse peut être épisodiquement naturel (modification de la température de la surface de l'air et de l'humidité du sol) ou anthropique (émission de gaz à effet de serre, déforestation, désertification), fait suite à un déficit pluviométrique, sur des longues périodes durant lesquelles les précipitations sont anormalement faibles ou insuffisantes pour maintenir l'humidité du sol et l'hygrométrie normale de l'air afin d'assurer une meilleure production agricole.

1.5.1 Sécheresse & Aridité

Le terme «sécheresse» recouvre des notions différentes. Elle peut être définie comme un manque d'eau ponctuel, un déficit de pluviométrie non systématique et imprévisible pouvant être caractérisée par: l'intensité de sa déviation par rapport aux valeurs moyennes ou normales de pluviométrie, la durée, la période d'occurrence, l'extension géographique, la dynamique de mise en place et l'époque d'apparition par rapport au cycle cultural pour les plantes. La «sécheresse» diffère de «l'aridité» par le fait que, l'aridité est un déficit systématique de pluviométrie qui se manifeste dans des zones peu propices aux activités agricoles.

1.5.2 Sécheresse & stress hydrique

Un «stress hydrique» peut être défini non seulement comme un facteur abiotique ayant un impact sur le fonctionnement normal des organismes vivants (LEVITT, 1980). Il peut être aussi une mauvaise quantité d'eau disponible à la plante.

Par exemple, une plante cultivée sur un sol permanemment humide, inondé aurait un développement anormal, voire même sa croissance inhibé. L'excès d'eau peut être donc considéré comme un «stress hydrique». Ce type de stress s'explique par la réduction d'oxygène dans le sol (problème d'aération des racines), la diminution d'absorption des éléments nutritifs qui sont indispensables au développement de la plante (HOPKINS et al., 2003). En bref, le «stress» peut être thermique, salin, oxydatif et hydrique. Le «stress hydrique» est le plus fréquent en Afrique subsaharienne où la pluviométrie devient de plus en plus faible à telle enseigne que l'expression de ce terme «stress» est considérée comme un «stress hydrique». Ce stress hydrique peut être considéré comme une sécheresse, lorsqu'il est dû au manque d'eau, donc un déficit hydrique. Par contre le stress hydrique diffère de la sécheresse, lorsqu'il est dû à l'accès d'eau (plantes cultivées dans des zones permanemment humides). En Afrique subsaharienne où les cultures seraient les plus exposées au déficit hydrique. Les deux termes (stress hydrique et sécheresse) sont communs, à telle enseigne qu'il est difficile de distinguer «stress hydrique» et «sécheresse». Le stress hydrique ou sécheresse est la première contrainte abiotique qui entraine des différences significatives entre les rendements d'une culture (SORRELLS et al., 2000; IJAZ RASOOL et al., 2012).

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