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Ecotourisme

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par Luvagho KAMBALE
Institut superieur de developpement rural de goma - LICENCIE EN ENVIRONNEMENT EN DEVELOPPEMENT DURABLE 2013
  

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II.4 Causes actuelles de la destruction des aires protégées

Les causes de la destruction des aires protégées sont de divers ordre dont la plupart n'ont même pas encore été décrites :

1. Destruction de l'habitat

L'extinction ou la rareté d'une espèce ont des causes diverses, dont la principale est la destruction de l'habitat. L'assèchement des marais, la transformation de bosquets en pâturages, le déboisement et le défrichement des forêts (particulièrement sous les tropiques), l'urbanisation, de même que la construction d'autoroutes et de barrages, ont gravement réduit la proportion des habitats disponibles. Leur morcellement en « îlots » - parcelles isolées - provoque une concentration des populations animales dans des zones restreintes. Les espèces qui vivent dans ces secteurs ne peuvent évoluer avec les autres populations de leur genre. Cette situation réduit leur variation génétique et leur capacité à s'adapter à un éventuel changement dans leur environnement. Ces petits peuplements sont très vulnérables, et, pour certaines espèces, l'habitat, trop étroit, ne peut supporter une population viable.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

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2. Exploitation commerciale et chasse

Depuis le XVIIe siècle, l'exploitation commerciale des animaux pour la production de produits divers, notamment alimentaires, a provoqué la disparition, ou la quasi-disparition, de nombreuses espèces. Le massacre des baleines pour leur huile et pour leur chair a fait de cet animal une espèce à la limite de l'extinction ; le rhinocéros africain, recherché pour sa corne (qui, réduite en poudre, est prétendument aphrodisiaque), est également gravement menacé.

Le commerce illégal d'espèces sauvages ou menacées (trafic de perroquets, d'ivoire, de papillons ou de bulbes d'espèces végétales rares) intervient aussi pour beaucoup dans la diminution de la biodiversité, dont il est, en fait, la seconde cause.

3. La recherche du bois de feux et charbon de bois

L'environnement est un sujet d'actualité et d'intérêt mondial. Cet intérêt se manifeste de façon variable selon les pays, leur situation géographique, leur culture et enfin leur système de gestion politique.

La gestion nationale de l'équilibre environnemental requiert, en effet, une connaissance parfaite de l'éco système, une réelle volonté politique, formellement exprimée. La production, la commercialisation et l'utilisation du Charbon de bois et bois de chauffe, comme énergie bio-mass, engendre un grave problème dont les conséquences immédiates et surtout à moyen et à long terme sont incalculables et irréparables pour les habitants de riverains des forêts, réserves et parcs et environs qui en sont les premiers maillons, si un changement des comportements de la société et des politiques du gouvernement n'interviennent à temps.

Le problème de l'approvisionnement des ménages en combustibles domestiques se pose avec acuité en RDCongo. Presque l'essentiel des besoins en énergie combustible des ménages, en RDCongo en général et dans la vie courante des populations en particulier, sont couverts par la production forestière (bois), ce qui aboutit à une dégradation massive des ressources forestières. Plus de 98% de la population utilisent le bois énergie en milieu rural contre 94 % en milieu urbain et ce bois a compté en 1995 pour 74% environ de la consommation finale d'énergie (Direction de l'Environnement, 1997). La demande en bois énergie est de plus en plus importante du fait de facteurs comme la croissance démographique, la faiblesse des revenus et le coût élevé des produits de substitut (gaz, électricité). Mais l'utilisation intensive de ce produit que l'on prélève sur les ressources forestières entraîne une diminution progressive de l'offre, suite à la dégradation des formations végétales naturelles qui se poursuit de façon inexorable, cédant par endroits la

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place soit à des formations secondaires, soit à des sols nus ou alors à des infrastructures. La conséquence a été que, cherchant à réduire les pertes à leur simple expression, les actions de conservation ont consisté pendant longtemps à créer des zones protégées auxquelles les populations avaient un accès limité car elles étaient considérées comme un risque pour le maintien de la biodiversité. La contribution du bois énergie aux moyens d'existence des ménages riverains des Réserves et parcs de Biosphère se justifie à plusieurs niveaux. D'abord à l'instar des autres Produits Forestiers Autres que le Bois (PFAB), les ruraux pauvres le récoltent, le transforment, et le vendent généralement comme gain d'appoint en l'absence d'autres possibilités d'emploi. C'est la principale source d'énergie pour faire la cuisine, se chauffer et s'éclairer. Son coût modique (ramassage gratuit), et les goûts et préférences des consommateurs en ont fait un produit de grande consommation. Le commerce du bois de feu et de son dérivé le charbon de bois représente un secteur en pleine évolution. Le réseau rural-urbain où interviennent de nombreux intermédiaires à divers niveaux, assure des revenus, emplois et moyens d'existence à de nombreux ménages. C'est une source de revenu particulièrement importante aux pauvres tout au long de l'année. Ce sont eux qui s'investissent dans la collecte et la transformation du bois de feu en charbon. Rares sont les études qui quantifient la part des intrants du ménage, l'affectation de la main-d'oeuvre, les revenus et les coûts attribuables aux activités concernant les produits forestiers en général et le bois énergie en particulier du mois leurs impacts sur la qualité de la vie, la biodiversité et le changement climatique. Lorsque le bois de feu est la seule source de combustible pour cuisiner, il est vital pour la nutrition et la prévention des maladies, car la cuisson est indispensable pour rendre de nombreux aliments digestibles, pour tuer des micro-organismes pathogènes et pour éliminer les parasites. Que deviennent toutes ces contributions si la ressource venait à disparaître ? Ou si les politiques et institutions empêchaient ces populations d'avoir accès à cette ressource ? Ainsi vu son importance, l'approvisionnement en bois des grandes villes ainsi que des ménages ruraux constitue un triple enjeu pour les populations riveraines des Réserves, forêts et parcs qui en dépendent directement ou indirectement comme source principale voire exclusive d'énergie ou comme source importante de revenu :

? un enjeu environnemental, par l'importance des prélèvements sur les massifs forestiers qui sont de ce fait dégradés ;

? un enjeu social, puisque c'est pratiquement toute la population rurale qui est directement concernée soit en tant que consommateur, soit en tant que producteur, et enfin ;

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? un enjeu économique, en raison des revenus générés directement ou indirectement par cette filière.

4. L'explosion démographique

Une influence de la croissance démographique est l'impossibilité pour beaucoup de pays de subvenir aux besoins alimentaires de leur population malgré la recherche de nouvelles terres cultivables, de plus en plus rares. Une autre conséquence est l'urbanisation accélérée de la population : les hommes s'entassent dans des agglomérations gigantesques où les conditions de vie sont lamentables et les ressources inexistantes. Aujourd'hui, sur la Terre, la moitié des adultes ne savent ni lire ni écrire ; un homme sur cinq est mal nourri ; un homme sur six ne possède pas d'habitation correcte ; un homme sur quatre ne dispose pas d'eau potable. La croissance de la population n'est évidemment pas la seule cause de cet état de fait ; les structures économiques et sociales qui sont devenues à peu près les mêmes dans tous les pays en sont également responsables. La croissance démographique, par les besoins en espace et en ressources qu'elle engendre, et par la destruction accélérée de l'environnement qu'elle provoque, est cependant l'un des problèmes qui engagent l'avenir de l'humanité.

5. Les feux de brousses incontrôlées

Le feu est connu depuis la préhistoire, et les premiers foyers aménagés dans des structures d'habitat datent d'environ 500 000 ans. L'utilisation du feu se serait développée en quatre étapes. D'abord, les hommes auraient repéré dans leur milieu les sources naturelles du feu, tels que les volcans et les arbres enflammés par la foudre. Ensuite, ils auraient produit du feu à partir de ces sources naturelles et l'auraient utilisé comme moyen de chauffage, d'éclairage, de cuisson des aliments et de protection contre les prédateurs. Puis, ils auraient appris à faire du feu artificiellement. Finalement, ils auraient dompté le feu et l'auraient utilisé pour cuire les poteries, pour fondre des minerais métalliques et dans de nombreuses applications, contribuant progressivement à créer de nouvelles technologies et à améliorer la qualité de la vie. La préservation de la forêt repose sur trois principes fondamentaux. Le premier consiste à protéger du feu, des insectes et des maladies des jeunes peuplements. Cependant le feu, considéré autrefois comme le destructeur de la forêt, est maintenant reconnu comme un outil de gestion à condition qu'il soit employé avec précaution : il est nécessaire à la régénération de certains arbres fournissant du bois de construction (voir incendie de forêt). Le deuxième principe concerne les méthodes d'exploitation, qui vont de l'abattage de tous les arbres (coupe rase) à l'abattage partiel des arbres suffisamment développés (coupe de jardinage). Quel que soit le type d'abattage, sa fréquence doit être choisie en vue d'une production soutenue pour une période illimitée (voir sylviculture). Le troisième grand

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principe consiste à utiliser intégralement tous les arbres abattus. En effet, les progrès techniques, tels que la fabrication des panneaux de particules et des contreplaqués, permettent d'utiliser les branches, les billes défectueuses, les arbres trop petits pour pouvoir être débités en planches et le bois dit de qualité inférieure.

Les forêts ont un intérêt écologique indéniable, mais en raison de l'exploitation forestière et de la demande croissante en zones naturelles, la richesse biologique s'est vue diminuée. Il faut donc permettre aux forêts d'évoluer vers un état naturel, en contrôlant ou excluant les activités humaines de ces aires protégées.

6. Les guerres récurrentes

Les guerres récurrentes favorisent ainsi le braconnage, la prolifération d'armes de chasse et léger, les pollutions atmosphériques, les pluies acides,...

7. La non considération des populations locales dans la gestion participative

La place qu'occupent les populations locales dans la sauvegarde des aires protégées est très nécessaire car elles constituent les premiers bénéficiaires des fruits des aires protégées. C'est pourquoi, leurs prises en considération est nécessaires.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams