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L'application de la diversité en entreprise : diagnostic et plan d'action pour améliorer les procédures au sein de face hérault en vue de l'obtention du label diversité.

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par Moon Torbey
Université Paul Valéry, Montpellier III - Master 2 Professionnel de Psychologie du Travail et des Organisations 2012
  

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2.3. Quelles en sont les conséquences ?

Les stéréotypes influencent l'attribution causale, celle-ci influence le jugement porté sur la responsabilité de la personne et les prédictions quant à son comportement futur, et ces trois facteurs influencent les décisions prises à propos de l'individu stéréotypé qui peut ainsi être à l'origine de discriminations.

La tendance spontanée à organiser l'afflux d'information sociale en ensembles stéréotypés de traits ne serait pas si grave si les sujets savaient ce qu'ils faisaient. Mais nous ne sommes pas

tous conscients des effets déformants des stéréotypes sociaux implicites sur les jugements qu'ils portent.

Dans le monde du travail, l'attribution causale du succès et de l'échec joue un rôle crucial dans toutes les décisions concernant l'évaluation du salarié, sa rémunération, son avancement, voire son licenciement. Tout indique qu'en l'absence de mesures correctrices, des biais systématiques d'attribution causale désavantageront les membres de certains groupes stéréotypés.

2.4. Contrôler le biais implicite

Wilson et al. (1994) ont avancé le postulat que les principales sources d'erreur de jugement chez les individus se divisent en deux grands types :

? Les erreurs du premier type proviennent de l'ignorance ou de l'application incorrecte des règles normatives d'inférence

? Les erreurs du second type résultent d'un phénomène qu'ils appellent « contamination mentale ». C'est ce qui se produit quand le jugement ou le

comportement d'une personne est dévié par des processus mentaux inconscients

Pour ces auteurs, la correction des erreurs de jugement dues à une contamination mentale est difficile, notamment parce que ce n'est pas en enseignant aux gens telle règle à suivre dans la prise de décision qu'on peut lutter contre des processus inconscients. Par exemple, un cadre qui évalue ses subordonnés pour décider de ceux qui auront une augmentation, peut connaître la loi qui interdit toute forme de discrimination. Le fait de connaître les règles peut permettre d'éliminer une politique consciente consistant à exclure d'emblée certains groupes, mais elle ne peut pas empêcher ou corriger les phénomènes subconscients relatifs aux stéréotypes, à l'attribution causale ou à l'inférence spontanée, parce qu'elle ne fournit pas d'outillage permettant sa propre application.

Comme l'expliquent Wilson et Brekke (1994), trois conditions doivent être satisfaites si l'on veut maîtriser les « biais de jugement » que nous avons exposés :

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? Premièrement, il faut connaître leur existence et avoir la volonté de les corriger

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? Deuxièmement, il faut disposer de suffisamment d'informations et être tenu de se conformer à une procédure de prise de décision structurée

? Troisièmement, il faut disposer de suffisamment d'attention, d'informations et d'autres ressources cognitives pour corriger les effets de ces influences indésirables

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