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à‰tude des contraintes de la production du thé sec dans une exploitation agricole. Cas du complexe théicole de Butuhe (ctb).

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par Georgine KAVIRA MBAFUMOJA
Institut Supérieur de Développement Rural/ KITSOMBIRO  - Licencié  2013
  

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1. ETAT DE LA QUESTION 

L'état de la question dans son identification la plus générale est une étape qui consiste à chercher les hypothèses du travail par l'examen minutieux des résultats des études antérieures sur un phénomène précis4(*), sous cette perspective, reste un préalable pour l'élaboration d'un travail scientifique. Ce dernier attribue au travail une spécificité originale par rapport aux travaux similaires et cela pour une originalité de la part du chercheur. De tous les travaux et ouvrages lus, notre attention s'est focalisée sur les auteurs suivants :

§ MUMBERE VWEYA MARINO5(*) dans son travail intitulé « Modèle économique de production du thé sec en fonction de la demande cas du Complexe Théicole de Butuhe ».

La préoccupation essentielle de cette étude était celle de répondre à la question fondamentale de savoir à quel niveau la quantité demandée du thé sec a l'incidence sur, celle produite. Après analyse et traitement de données, il a constaté une forte liaison entre la quantité demandé du thé sec et la quantité du thé produite, étant donné que le coefficient de détermination R2 était de 0,92%. Autrement dit, la quantité demandée du thé sec est fonction de la quantité produite à 92% et que 8% sont les autres facteurs qui expliqueraient la quantité demandée.

Notre spécificité par rapport au travail de MUMBERE VWEYA est que nous étudions les facteurs susceptibles de compromettre la production du thé sec au sein du Complexe Théicole de Butuhe.

§ Emmanuel KAHINDO SIKULI6(*) a traité de l'analyse de la production de pomme de terre et du maïs au sein du centre d'adaptation et de production des semences améliorées (CAPSA/ LUOTO). Dans son analyse, il a voulu identifier les facteurs qui expliqueraient la production agricole des cultures pré- citées. A l'issu de ses investigations, il a constaté que l'équation de la tendance de pomme de terre est. Par contre, celle de maïs est positive avec . Cette tendance est expliquée par trois facteurs à savoir : les charges liées aux produits phytosanitaires, le suivi technique et le niveau de précipitations qui influencent positivement et négativement la production agricole, surtout celle des semences de la pomme de terre et de maïs.

§ Richard H. DAY dans son ouvrage, «une approche pour l'étude de la production agricole », a étudié les principes d'optimisation. Il a montré que l'aspect le plus nouveaux et le plus controverse de la méthode est l'application du principe d'optimisation à la description du comportement économique réel.

Les méthodes statistiques d'estimation de l'offre ont masqué d'une façon caractéristique, le rôle de ces principes, et en ait venu à occuper une position ambigüe aussi bien dans notre maximisation compréhension empirique des phénomènes que dans leur interprétation théorique. Il est parti de la question suivante : les exploitants agricoles maximisent- ils ? Il a abouti à la conclusion selon laquelle, une connaissance imparfaite de possibilités techniques et de forces complexes qui influent sur le prix et le coût de production, rend la véritable stratégie optimale aussi difficile à déterminer pour les agriculteurs que pour les économistes. Mais pour expliquer le véritable comportement du chef de fil, il est virtuellement impossible d'ignorer les principes de la maximisation du profit. Il a pris en titre exemplatif, un petit fermier du sud des Etats- Unis d'Amérique qui disposait de 15 acres à culture et de long de 3 acres (environ 150 ares) de coton. Même s' il refusait d'abandonner l'agriculture avec un niveau inférieur à la normal, il se force de repartir la surface disponible entre les productions qu'il pense être économiquement les meilleures. Sans doute, effectue- t- il cette répartition avec une faible certitude de voir cette prévision se réaliser, mais il a fait mieux possible. Il a abouti à la conclusion selon laquelle, plus on approche les différents types d'agriculteurs, plus on voit l'inégalité de leurs résultats, et plus on est impressionné par la validité du principe d'optimisation. Il n'est pas utilisé comme l'outil d'un choix idéal ou optimum, il semble plutôt être un simple guide dans le choix entre un nombre limité d'alternative dans un environnement qui n'est que partiellement soumis à la volonté de l'agriculteur7(*).

* 4 Madeleine GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, 11e éd. Dalloz, Paris, 2001, P 399.

* 5 MUMBERE VWEYA MARINO, Modèle économique de la production du thé sec en fonction de demande : cas du Complexe Théicole de Butuhe, mémoire inédit, L2 gestion financière, U.O.R, 2009- 2010.

* 6 Emmanuel KAHINDO SIKULI, Analyse de la production de la pomme de terre des semences améliorées (CAPSA/ LUOTU), mémoire inédit, Gestion financière, U.O.R, 2009- 2010.

* 7 Richard H. DAY, une approche pour l'étude de la production agricole, 6e éd., Harvard, Université de prince, Cambridge, 1962, P. 50

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