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Analyse des déterminants de la sur liquidité bancaire dans l'UEMOA.

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par Souleymane OUONOGO
Université d'Abomey-Calavi - Master/PTCI 2014
  

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SECTION 2 : Estimation du modèle et analyse des résultats

Cette section se propose d'estimer notre modèle afin d'interpréter les résultats obtenus

2.1 Estimation du modèle

Dans cette partie nous allons définir le modèle approprié à notre étude.

(rem2) ti,t = bo + b1( dav) ti,t + b2 ( dat) ti,t + b3 ( txt) ti,t + b4( exp) + b5 ( dummy) ti,t+ ti,t

Avec i=1,...,7 ; t=1,...,27 et åi,t=terme d'erreurs

2.1.1 Tests de spécification sur données de panel

Test 1 : Likelihood Ratio Test (Test de Fisher) : le modèle à effets fixes

Soient les deux (2) modèles suivants :

> Modèle 1 : Absence d'effets fixes

(rem2) ti,t = bo + b1( dav) ti,t + b2 ( dat) ti,t + b3 ( txt) ti,t + b4( exp) + b5 ( dummy) ti,t+ ti,t

Avec i=1,...,7 ; t=1,...,27 et åi,t=terme d'erreurs > Modèle 2 : Présence d'effets fixes

Réalisé par OUONOGO Souleymane 41

ANALYSE DES DETERMINANTS DE LA SURLIQUIDITE BANCAIRE DANS L'UEMOA

(rem2) ti,t = b0ti + bi( dav) ti,t + b2( dat) ti,t + b3( txt) ti,t + b4( exp) + b5 ( dummy) ti,t+ ti,t

Avec i=1,...,7 ; t=1,...,27 et åi,t=terme d'erreurs

L'on teste l'hypothèse H0 : b0i = b0 pour i = 1, 2, ...7 Le test d'hypothèse s'écrit :

H0 : Absence d'effets (Modèle 1)

H1 : Présence d'effets fixes (Modèle 2)

n = 7 = nombre de pays ; T = 27 = taille de l'échantillon ; k = 5 (nombre des variables explicatives).

D'après les résultats du test de spécification du modèle à effets fixes (annexe 1), le R2 within est de 58,80% et le R2 between est de 7,77%. Cela signifie que les parts des variabilités intra-individuelles des variables explicatives dav, dat, txt, exp, dummy expliquent à 58,80% la part de la variabilité intra-individuelle de la variable dépendante rem2.

La significativité conjointe des variables explicatives est vérifiée à l'aide de la F statistique (en haut du tableau). Elle est de F*(5,184)= 52,52.

La significativité conjointe des effets fixes introduits est donnée par la F statistique (en bas du tableau) qui s'établit à de F* (6,184) = 17,09> Flue = 2,10.

L'hypothèse H0 d'absence d'effets fixes (Modèle 1) n'est pas acceptée ; par conséquent, c'est l'hypothèse H1 de présence d'effets fixes (Modèle 2) qui est retenue. Et ceci est confirmé par la Pvalue associée au test (en bas du tableau) qui vaut zéro c'est-à-dire (Prob> F = 0.0000).

Testons à présent l'hypothèse d'absence d'effets aléatoires contre l'hypothèse de présence d'effets aléatoires (Test de Breusch-Pagan).

Test 2 : Test de Breusch et Pagan (LM-test) : le modèle à effets aléatoires

Les modèles suivants seront testés :

? Modèle 1 : Absence d'effets aléatoires :

Réalisé par OUONOGO Souleymane 42

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(rem2) ti,t = bo + bi ( dav) ti,t + b2 ( dat) ti,t + b3 ( txt) ti,t + b4( exp) + b5 ( dummy) ti,t+Eti,t

Avec i = 1, . . ., 7 ; t = 1, . . ., 27 et ?i,t= terme d'erreurs

? Modèle 3 : Présence d'effets aléatoires :

(rem2) ti,t = bo + bi ( dav) ti,t + b2 ( dat) ti,t + b3 ( txt) ti,t + b4( exp) +b5( dummy) ti,t+boti+Eti,t

Avec i = 1, . . ., 7 ; t = 1, . . ., 27 et ?i,t= terme d'erreurs Le test d'hypothèse s'écrit :

H0 : Absence d'effets aléatoires (Modèle 1) H1 : Présence d'effets aléatoires (Modèle 3)

Pour ce type de test, le R2 le plus pertinent est le R2 between, qui mesure la part de la variabilité inter-individuelle de la variable dépendante expliquée par celles des variables explicatives. Le R2 within, quant à lui, donne une idée de la contribution des effets aléatoires au modèle.

Après l'estimation du modèle à effets aléatoires nous donne la statistique du test de Breusch-Pagan qui teste la significativité des effets aléatoires. Les résultats sont synthétisés dans le deuxième tableau de l'annexe1 de la page 59.

La P-value associée au test vaut zéro (Prob> Chi2 = 0,0000). Par conséquent, l'hypothèse H1 de présence d'effets aléatoires n'est pas rejetée (Modèle 3) et l'hypothèse H0 d'absence d'effets aléatoires (Modèle 1), quant à elle, est rejetée. Cette conclusion peut être tirée par lecture et comparaison du Chi2(1), lu sur la table de la loi de CHI-DEUX et associé au test (calculé). Ainsi, le Chi2lu(1) = 3,84 à 5% est inférieur au Chi2*(1) = 250,82.

Le test du multiplicateur de Lagrange suggère que l'estimateur des Moindres Carrés Généralisés (MCG) est plus performant que celui des MCO et rejette logiquement l'estimation par les MCO dans la dimension totale.

Réalisé par OUONOGO Souleymane 43

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La prochaine étape de la spécification consiste à effectuer le test de la présence d'effets aléatoires contre la présence d'effets fixes (Test de Hausman).

Test 3 : Test de Hausman (1978)

Les deux modèles à tester sont :

> Modèle 2 : Présence d'effets fixes :

(rem2) ti,t = b0ti + bi( dav) ti,t + b2( dat) ti,t + b3( txt) ti,t + b4( exp) + b5

( dummy) ti,t+Eti,t

Avec i = 1, . . ., 7 ; t=1,...,27 et 8i,t= terme d'erreurs > Modèle 3 : Présence d'effets aléatoires :

(rem2) ti,t = b0 + bi ( dav) ti,t + b2 ( dat) ti,t + b3 ( txt) ti,t + b4( exp) +b5( dummy) ti,t+b0ti+Eti,t

Avec i = 1, . . ., 7 ; t=1,...,27 et 8i,t= terme d'erreurs Les hypothèses à tester sont :

H0 : Présence d'effets aléatoires (modèle 3) H1 : Présence d'effets fixes (modèle 2)

Les modèles à effets fixes et à effets aléatoires permettent de prendre en compte l'hétérogénéité des données. Le test de spécification de Hausman permet de tester laquelle de ces deux hypothèses est appropriée aux données.

S'agissant de la règle de décision, selon KPODAR (2007), lorsque la probabilité du test est inférieure à 10% alors cela implique que le modèle à effets fixes est préférable au modèle à effets aléatoires. Lorsque la probabilité du test est supérieure au seuil de 10% alors le test de Hausman ne permet de différencier le modèle à effets fixes du modèle à effets aléatoires. Dans ce cas, le choix de l'un ou de l'autre modèle doit être justifié rigoureusement, et il

Réalisé par OUONOGO Souleymane 44

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dépend de la conviction de chaque auteur sur la pertinence d'un modèle par rapport à un autre. Le logiciel donne : Chi2*(3) = 2,20 et Prob> Chi2 =0,5324.

La p-value?10%, donc le test de Hausman ne permet pas de différencier le modèle à effets fixes du modèle à effets aléatoires

On peut néanmoins se référer à quelques arguments d'ordre général qui facilitent le choix du modèle :

-Lorsque la variation intra individuelle des variables est plus forte que la variation inter individuelle, le modèle à effet fixe est plus approprié que le modèle à effet aléatoire et vis versa.

-Lorsque la dimension temporelle est très réduite, par exemple à deux périodes, le modèle à effet fixe donne de moins bons résultats que le modèle à effet aléatoire.

-Lorsqu'il existe dans le modèle une variable explicative invariante dans le temps dont on veut estimer l'impact marginal, on utilisera le modèle à effet aléatoire, mais sous l'hypothèse assez forte d'exogénéité des effets spécifiques.

Dans notre modèle nous voulons estimer l'impact marginal de la variable « changement de structure en 1994 », invariante dans le temps. Donc le modèle à effets aléatoires semble être le plus adéquat pour expliquer la surliquidité (rem2) par les variables exogènes ci-dessus sous l'hypothèse forte d'exogénéité des effets spécifiques.

2.1.2 Test de validation du modèle estimé Test de normalité des résidus

L'hypothèse de normalité peut être testée sur les variables du modèle ou sur le terme d'erreur du modèle. Pour la présente étude c'est le terme d'erreur qui est retenu. Le test d'hypothèse est le suivant :

H0 : le terme d'erreur suit une loi normale N(m, ó) ;

H1 : le terme d'erreur ne suit pas une loi normale N(m, ó).

Réalisé par OUONOGO Souleymane 45

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On accepte l'hypothèse de normalité, si la statistique JB est inférieure à 5,99, et on rejette l'hypothèse de normalité, si la statistique JB est supérieure ou égale à 5,99 (DOUKOURE, 2005).

Tests de Skewness/Kurtosis pour Normalité

Variable

Residu

Observation

196

Pr(Skewness)

0,0000

Pr(Kurtosis)

0,0788

Adj chi2(2)

19,96

Prob>chi2

0,0000

La statistique de Jarque-Bera est définie par : JB = n[S2/6 + (K - 3)2/24].

La probabilité du test étant inférieur à 5%, on rejette donc l'hypothèse H0 de normalité des erreurs.

Test de Ramsey-Reset

Le test de Ramsey-Reset permet de tester l'omission de variable explicative pertinente ou une mauvaise spécification du modèle. Le test d'hypothèse est le suivant :

H0 : Non omission de variable explicative pertinente ou bonne spécification du modèle ; H1 : Omission de variable explicative pertinente ou mauvaise spécification du modèle.

Si la probabilité du F test supérieure à 10%, on ne peut donc pas rejeter l'hypothèse H0 d'une bonne spécification du modèle. Le test de Ramsey-Reset effectué sur le logiciel STATA donne le résultat suivant :

La probabilité associée au test Prob> F = 0,08% (< 10%); l'hypothèse H0 de non omission de variable pertinente ou bonne spécification du modèle est rejetée.

Test d'hétéroscédasticité

Le test d'hypothèse est le suivant :

H0 : Présence d'homoscédasticité ; H1 : Présence d'hétéroscédasticité.

Réalisé par OUONOGO Souleymane 46

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Pour les modèles à effets fixes, le test se fait en trois étapes à savoir : régression du modèle à effets fixes, récupération du résidu et enfin régression du carré du résidu sur l'ensemble des variables explicatives. La statistique du test est nR2, qui sous l'hypothèse d'homoscédasticité suit une loi de chi2 à K-1 degré de liberté.

Au seuil de 5%, Chi2*(5) =172,77> Chi2lu = 11,07 alors l'on rejette l'hypothèse H0 de présence d'homoscédasticité . Par conséquent, les erreurs sont hétéroscédastiques. Cette hétéroscédasticité peut se corriger avec la méthode des Moindres Carrés Généralisés (MCG ou GLS).

Test d'autocorrélation des erreurs

Le test d'autocorrélation des erreurs permet de détecter une autocorrélation des erreurs d'ordre un (1), selon la forme suivante : åit = Påit-1 + pt ,åt suit un AR(1).

Le test d'hypothèse est le suivant : H0 : Erreurs non corrélées (ñ = 0) ; H1 : Erreurs corrélées (ñ ?0).

Deux statistiques de test proposées sont :

Bhargava et Durbin-Watson = 0,52853967 et Baltagi-Wu LBI =0,64533895

La statistique de Bhargava et Durbin-Watson permet de ne pas rejeter l'hypothèse HO d'erreurs non corrélées

Test d'endogénéité

Selon le manuel économétrique Kpodar(2007), le test d'Hausman programmé sur Stata peut être utilisé comme test d'endogénéité.

Le test d'hypothèses est le suivant :

H0 : exogénéité des variables explicatives H1 : endogénéité des variables explicatives

Réalisé par OUONOGO Souleymane 47

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Si la probabilité du test est inférieur à 10%, on rejeté l'hypothèse H0 d'exogénéité des variables explicatives instrumentées. Le test d'endogénéité effectué sur le logiciel STATA donne le résultat suivant :

La probabilité associée au test Prob> chi2 = 100% (?10%); l'hypothèse H0 d'exogénéité des variables explicatives est accepté.

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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite