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La communication interne comme pilier de la performance d'une organisation. Cas de la Caritas, développement UVIRA.

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par Joseph Shabani
Université Evangélique en Afrique - Licence 2015
  

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c. La performance stratégique

La performance stratégique est liée, selon T. Peters, R. Waterman(1983), à l'excellence organisationnelle qui implique une application systématique d'une logique organisationnelle solide. L'entreprise performante est celle dont la réussite émane du respect de principes de bon sens. D. Miller(1993), quant à lui montre que l'excellence d'une organisation est bâtie sur un modèle de développement qui lui est propre, et que les facteurs du succès passé d'une organisation peuvent la conduire à l'échec s'ils sont appliqués à l'extrême.

G. Hamel et C.K. Prahalad (1989 et 1995), mettent en évidence l'importance de la motivation des acteurs de l'organisation, via les systèmes de récompense, comme facteur principal d'un avantage concurrentiel à long terme. Avantage concurrentiel qui selon M. Porter (1981) résulte également de la capacité de l'organisation à créer de la valeur pour ses clients.

d. La performance socio-économique

L'interaction du social et de l'économique au sein des organisations revêt aujourd'hui une grande importance dans l'analyse de la performance organisationnelle ; M. Kalika(1995), parle à juste titre « d'efficacité organisationnelle » , entendue comme la manière dont l'entreprise s'organise afin d'atteindre ses objectifs, et lie l'efficacité structurelle à l'analyse de quatre axes clés : le respect de la structure formelle, les relations entre les composantes de l'organisation, la qualité de la circulation de l'information et la flexibilité de la structure.

En effet, P.E. Sutter(2011), définit la performance sociale comme la résultante-positive ou négative des interactions des salariés d'une organisation, dans l'atteinte des objectifs de celle-ci. Il montre en suite que la performance sociale, est l'ensemble des indicateurs susceptibles d'évaluer le vécu des individus au travail tant dans ses dimensions positives (bien-être, satisfaction, etc.) que dans ses dimensions négatives (mal-être, risque, stress, etc.). Grosso modo, la performance sociale, est la capacité d'entreprise à prendre en compte toutes ces dimensions.

Eu égard à ce qui précède, nous disons que c'est ce dernier type de performance qui nous intéressera le mieux possible car elle s'adapte à la structure et à la qualité de l'information que nous voulons analyser.

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H. Savall et V. Zardet (1995) quant à eux, ils mettent en relief les dysfonctionnements (coûts cachés) induits par une mauvaise mise en oeuvre d'une stratégie socio-économique. Une analyse affinée d'une série d'indicateurs quantitatifs et qualitatifs (absentéisme, accidents de travail, turnover, climat de travail, importance des crises sociales, cercles de qualité, les conditions de travail, l'organisation du travail, la gestion du temps, la communication-coordination-concertation), permet de dégager la qualité des relations sociales dans les organisations, facteur indispensable à leur bon fonctionnement.

? Mesure de la performance

La fixation des objectifs est un préalable incontournable. Sans objectifs définis, c'est-à-dire sans une stratégie clairement formulée et déclinée sur le terrain, mesurer la performance ne veut strictement rien dire. La recherche de performance s'exprime selon deux grandeurs bien distinctes : l'efficience et l'efficacité. Ces deux concepts sont indissociables, car il s'agit d'atteindre les objectifs fixés en utilisant du mieux possible les moyens disponibles. (A. Fernandez, 2013). On ne mesure pas la performance de l'entreprise en se contentant d'étudier les résultats financiers. Les ratios de gestion ne sont pas des indicateurs de pilotage ; ils sont utilisés pour s'assurer que l'on a bien respecter les budgets, et que la rentabilité est bien au rendez-vous. La performance est multi-facettes, la mesure financière n'est qu'un aspect, et ce n'est pas la plus utile pour un pilotage actif. Pour cela nous pouvons identifier sept axes principaux qui méritent tous l'attention des concepteurs du système décisionnel de l'entreprise.

Un système de pilotage cohérent au niveau global se doit de piloter efficacement les sept axes identifiés ici :

- Les clients : Une entreprise quel que soit sa taille ou son secteur d'intervention ne vit que grâce à ses clients. Il s'agit en effet, de les satisfaire, c'est-à-dire de leurs donner l'envie de venir acheter chez vous et de ne pas trop regarder du côté de la concurrence qui lui fait des appels du pied. Passer d'une logique produit « on fait ce que l'on sait faire » à une logique client « on fait ce que les clients attendent » est une véritable révolution des principes de l'entreprise.

- Le personnel : une entreprise, ce ne sont pas des chiffres, des résultats ou des indicateurs. Une entreprise ce sont des femmes et des hommes, qui inventent, conçoivent, fabriquent, vendent, livrent, réparent. Il est ainsi essentiel de mesurer la

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satisfaction au sens du personnel, tout comme sa capacité d'innovation, de travailler en équipe et de coopérer plus largement.

- Les actionnaires : pour encore bien trop d'entreprises, cet axe est bien le seul qui mérite l'attention des décideurs et des managers. L'entreprise capitaliste n'a d'autres finalités que de réaliser des profits ; mais ce sont bien les six autres axes de cette liste qui contribuent à la création de valeur globale.

- Les partenaires : plus aucune entreprise ne conçoit et ne produit toute seul dans son coin, à chacun des maillons de la chaîne de conception et de production, interviennent des partenaires (fournisseurs, sous-traitants, etc.), spécialiste d'un aspect ou d'un autre du processus. Il s'agit d'une véritable coopération qui doit être piloté pour garantir la continuité de la chaine des valeurs ajoutées. La performance globale de l'entreprise « éclatée » est directement dépendante de l'efficacité de la chaine globale de sous-traitance.

- Le public : le développement durable et la responsabilité sociale des entreprises ne sont pas de vains mots, même si le « green washing » a encore des beaux jours devant lui, il est désormais certain qu'à l'heure des réseaux sociaux, le public ne restera pas inactif et une mauvaise renommé est vite construite.

- Les processus interne et le système qualité : un processus quel qu'il soit, est toujours d'une certaine manière connecté au client. La performance globale de l'entreprise est bien directement dépendre de l'efficacité et de la qualité de tous les processus en action.

- Le système d'information : c'est devenu le pivot de toutes entreprises. Il ne s'agit plus de se focaliser sur les traitements sensés rationnaliser les procédures de l'entreprise. Aujourd'hui l'enjeu est à deux niveaux : la capacité de mettre en place des processus originaux, la mise à la disposition d'un maximum de données de qualité pour faciliter la prise de décision à tous les niveaux de l'entreprise.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault