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Analyse des canaux de transmission de la politique monétaire dans un pays en développement. Cas de la R.D. Congo.

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par Ange MBALA
Université Reverend Kim - Licence 2015
  

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CONCLUSIONS GENERALES

Nous voici au terme de notre recherche qui pour autant sur l'analyse des canaux de transmission de la politique monétaire dans un pays en développement : cas de la R .D. Congo de 2002 à 2012.

Pour atteindre notre l'objectif que nous nous sommes assigné et vérifier les hypothèses de notre étude, nous avons pris l'optique de recourir à la modélisation vectorielle auto régressive pour la période allant de 2002 à 2012.

En 2001, après avoir officialisé le dollar américain en janvier 2001 et adopté le régime de change flottant en mai de la même année, la RDC a rompu avec le cycle infernal des dévaluations et de dépréciations. La répétition de l'ordre de 74,% en moyenne par an entre 1990 et 2000, et de 9% entre 2002 et 2008, pour n'enregistré qu'une variation de moins de 1% par an depuis 2009, a rappelé le gouverneur de la BCC.51(*)

Le régime de taux de change doit être contrôlé, avec un régime de taux flottant non contrôlés. Les autorités se bornent à laisser les forces du marché déterminer la valeur de la monnaie locale par rapport aux monnaies étrangère.52(*) La valeur du taux de change peut être une préoccupation majeure pour une Banque Centrale en raison des répercussions de leurs variations sur l'économie. Une appréciation de la monnaie nationale détériore la compétitivité des secteurs exposés à la concurrence internationale, alors que sa dépréciation est un facteur inflationniste. Une relative stabilité du taux de change à un autre avantage : elle facilite la programmation par les entreprises et par les ménages de leurs achats ou de leurs ventes de bien futur dans le reste du monde.

Par conséquent, le lissage d'un taux de change -élimination de ses trop fortes fluctuations est considéré comme un objectif important de la politique monétaire et cette préoccupation est d'autant plus forte que l'économie est plus ouverte.53(*)

En 2010, nous avons constaté une dépréciation de 2,0% à l'indicatif et 0,8% au parallèle du terme de deux premiers mois de l'année, faisant une suite essentiellement du phénomène cyclique lié au besoin de reconstruction des encaisses réelles en devise par les opérateurs économiques après les festivités de fin d'années .

L'un des objectifs de la politique de la Banque Centrale est d'assurer la stabilité des prix et la stabilité financière, et elle agit directement sur l'évolution des taux d'intérêt à court terme étant librement déterminé par l'offre et la demande des fonds prêtables .

D'après les résultats obtenus de nos model VAR(1), il est revident que le taux du premier model c'est -à -dire à la première période est convainquant par rapport à nos attentes. Donc c'est cette période qui a fait l'objet de l'interprétation économique dans notre travail.

Les différents tests appliqués par exemple sur les résultats nous ont montré que pour la période concernée, le modèle est stable et il faut faire l'objet de la prévision, et en fin ceux sur les résidus, nous ont aussi montré qu'il ya absence d'auto corrélation des erreurs. Les erreurs sont normalement distribuées et elles sont homoscédastiques.

La première hypothèse est affirmée par le fait que durant la période couverte par notre premier modèle le taux de change de dollars n'est pas resté statique. Il a toujours une tendance haussière et selon les résultats du model VAR de la première période, il convient de souligner que le taux de crédit à l'économie et le taux d'indice de prix à la consommation tous retardé d'un trimestre sont estimés respectivement à 0,001% et 0,467 par contre le taux de change du trimestre passé est estimé à 0,002 ; c'est -à-dire si c'est taux augmente de 1% , le taux de croissance subira une variation positive à hauteur de 0,002%.

Partant des différents résultats, pour un horizon de 10 trimestres, 14 ,787% de la variance du taux de croissance est expliqué par le choc du taux de change, 8,5828% par les innovations du taux d'indice de prix à la consommation, 76,554% par ses propres innovations et 0,033% par le choc du taux de crédit à l'économie.

Il va sans dire que le taux de change, suivi du taux d'indice de prix à la consommation, sont systématiquement plus explicatifs dans la variabilité du taux de croissance, contrairement au taux de crédit à l'économie.

* 51 Digital Congo, article n°87784.

* 52 D. H.PERKINS, S. RADELET et D. L.LINDAUER, Economie du développement, Ed. Boeck, Bruxelles, 2008,586

* 53 F.MISHIKIN, Monnaie, Banque et marché financier, Paris 2010, P.601

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore