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Production et ravitaillement en produits vivriers du district d'Abidjan.

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par Mungagbeu PHILIPPE
Félix Houphouët-BOIGNY-COCODY - DEA 2010
  

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2-5-Les types de filières et circuits de commercialisation

Dans l'activité agricole urbaine et périurbaine d'Abidjan, nous remarquons que le poids déterminant la production reste la commercialisation. Le flux des produits est de l'amont (chez les producteurs) vers l'aval (le marché de la ville d'Abidjan). En effet, la production vivrière, dans et autour des ceintures périurbaines est une activité marchande qui oblige le producteur à entrer dans le circuit d'échanges marchands et à assumer la relation production/vente avec son milieu.

Dans la plupart des cas, la commercialisation est effectuée en majeure partie par des femmes pour une certaine catégorie des produits alimentaires locaux.

2-5-1-l'approvisionnement en produits alimentaires dans la ville d'Abidjan

Les espaces périurbains ne sont pas uniques dans l'approvisionnement en produits agricoles de la ville. La demande alimentaire en constante augmentation suppose une réadaptation permanente des modalités d'approvisionnement des populations, depuis la production jusqu'à la distribution des denrées alimentaires. A Abidjan, les zones d'approvisionnement vont de l'intérieur de la ville aux régions les plus lointaines, en passant par sa périphérie immédiate.

Les zones situées à proximité des marchés de la ville fournissent des produits pour lesquels la demande auprès des ménages est élevée.

Cependant, à cause des habitudes alimentaires, certaines denrées, bien que produites dans les autres régions de Côte d'Ivoire, se retrouvent dans les marchés urbains de la ville. Ils ne sont pas cultivés par les producteurs urbains et 100% de leur approvisionnement viennent des zones lointaines de la ville. Par contre, les légumes produits dans et autour de la ville viennent approvisionner les marchés.

2-5-2-La typologie des commerçants

En ce qui concerne le commerce des produits maraîchers et vivriers, les commerçants se spécialisent dans la vente de telle ou telle variété. En général, ils vendent une, deux ou trois sortes de produits. La plupart des commerçants sont des intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs, à moins que certains consommateurs ne viennent directement dans le jardin. En fait, il existe plusieurs catégories de commerçants: les grossistes, les demi-grossistes et les détaillants. Cependant, il n'est pas rare de voir qu'un seul commerçant peut combiner les trois systèmes de distribution ou deux d'entre eux.

Les contrats qui lient les producteurs aux commerçants sont des accords verbaux de confiance. Mais souvent, ce rapport de confiance est imposé au producteur car celui-ci n'a vraiment pas de choix quant aux méthodes de commercialisation de ses produits.

Quant aux dernières enquêtes réalisées en août 2005 par l'Antenne OCPV d'Abidjan, elles n'enregistrent que soixante seize (76) grossistes alors que dans le même temps, le nombre de coopératives évolue de façon exponentielle. Elle n'a concerné que le District d'Abidjan.

La ville d'Abidjan représente le premier centre ivoirien de consommation. La métropole se caractérise non seulement par l'importance numérique de ses consommateurs, mais également par le très faible taux d'auto consommation, l'autoconsommation abidjanaise est inférieure à 1% en 1979 et moins de 2% en 2006 (OCPV, décembre 2006). Peu de citadins produisent des vivres en ville : c'est ainsi que parmi les 250 salariés enquêtés par l'OCPV en 2005, dans la métropole ivoirienne, aucun ne dispose d'un champ vivrier. Ainsi, la croissance de la demande alimentaire marchande a eu le plus de répercussions sur le fonctionnement des circuits commerciaux. Le secteur vivrier a dû répondre à deux (2) « défis » : l'augmentation quantitative de la demande due à l'accroissement démographique de la ville et sa dispersion démographique.

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