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IAS/IFRS et SYSCOA, quelles convergences ? quelles divergences ? Présentation de l'information financière.

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par Lucien Pascal GOUDIABY
Institut Supérieur de Gestion de Tunis - Master Comptabilité Contrôle Audit 2013
  

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2.7 PRINCIPES COMPTABLES ET REGLES D'EVALUATIONS

Le SYSCOA distingue des plans 1957 et OCAM notamment par l'affirmation explicite de principes comptables fondamentaux qui faisaient gravement défaut dans les autres plans.

2.7.1 LES PRINCIPES COMTABLES FONDAMENTAUX :

C'est sur la base de principe généralement reconnue que le SYSCOA a énoncé le cadre d'une finalité explicite. Cette finalité est l'obtention d'une « image fidèle » de la situation et des opérations de l'entreprise. L'image fidèle n'est donc pas un principe supplémentaire, elle est la convergence de ces principes que nous aurons à énumérer dans les lignes qui suivent :

La prudence :

Elle dispose d'un caractère international dont le fondement est d'origine jurisprudentielle. Et ceci dans le souci de protection des épargnants (qui sont les actionnaires, les obligataires et les préteurs). Selon l'article 3 du règlement la règle de prudence doit être observée (et ceci d'après l'article 6 du même règlement) « à partir d'une appréciation raisonnable des événements et des opérations à enregistrer au titre de l'exercice ». En somme il s'agit d'éviter de transférer sur l'avenir, donc sur les

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exercices futurs, des risques mesurables nés de l'activité ou des événements de l'exercice.

La permanence des méthodes :

La finalité de l'information interne et externe de l'exercice suppose la comparabilité des états financiers annuels donc une stabilité, une permanence des méthodes de présentation et d'évaluation. Au cours d'une activité l'entité peut être amenée à changer de méthode en raison de restructuration de modification économique profonde, d'intervention drastique d'un texte réglementaire (pour la plus part fiscal) ou bien même de réorganisation technique justifiant une nouvelle méthode. Cependant le principe n'interdit pas différents changements nécessaires mais dois signaler, justifier et expliquer leurs conséquences dans les états annexes. Et ceci dans la mesure où ils ont bien sur une incidence significative sur le jugement du destinataire.

La correspondance bilan d'ouverture (n-1) / bilan d'ouverture (n) :

Il a été notifié au niveau de l'article 34 du Règlement que les états financiers doivent respecter certaines dispositions telles que : « le bilan d'ouverture d'un exercice doit correspondre au bilan de clôture de l'exercice précédente »

La spécialisation des exercices :

Ce principe est aussi appelée indépendance des exercices. Il a donc été stipulé que les produite et charges engendrés par l'activité ou les événements d'un exercice doivent être rattaché au même exercice. Elle soulève souvent des difficultés d'application en raison du hiatus existant entre le rattachement juridique et le rattachement économique.

De plus dans le SYSCOA cette séparation des exercices utilise des procédures tel que la comptabilité d'engagement, les comptes de régularisation, les provisions, les amortissements et mentionner dans l'état annexé les charges et produits sur les exercices antérieurs.

Le coût historique :

Plus qu'un principe, il s'agit d'une convention de la projection comptable. Le SYSCOA a retenu le principe de coût historique malgré les aléas de la conjoncture monétaire et les fortes tensions inflationniste. Ceci demeure conforme à l'I.A.S.C qui préconise l'abandon de cette méthode que dans le cas d'hyperinflation (c'est-à-dire à l'ordre de 100% en trois ans). Le coût historique consiste à conserver au bilan les valeurs d'entrées pour le montant courant à la date d'entrée (coût d'achat, coût de production...). Son avantage est la simplicité, l'universalité et sa fiabilité. En contrepartie cette méthode enregistre une insuffisance de signification économique en cas d'inflation à deux chiffres (ex : 15%) et de variation importante des prix. Ceci en raison de nombreuses distorsion de valeur résultant des changements de prix générale ou relatives. Plus loin et sans entrer dans les détails il a été notifié des conséquences au niveau du bilan et compte de résultat. Pour y remédier le SYSCOA a prévu le recours à la réévaluation en raison des déformations dues à la l'inflation trop forte (réévaluation libre ou légale à travers la méthode indiciaire ou la méthode des couts partiels).

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La continuité d'exploitation :

Le principe de continuité d'exploitation résulte principalement du caractère artificiel du découpage de l'activité en exercices annuels. Ainsi selon le règlement « les états financiers sont normalement préparés selon l'hypothèse que l'entreprise est en situation de continuité et poursuivra ses activités dans un avenir prévisible. Ainsi, il est supposé que l'entreprise n'a ni l'intention, ni la nécessité de mettre fin à ses activités, ni de réduire de façon importante la taille de son exploitation.

La transparence :

Le SYSCOA range sous ce principe deux des concepts appelés parfois de façon différente selon les normes, tel que « clarté », « bonne information, ouverture », « régularité ». De ces appellations on inclut dans le principe d'abord la traditionnelle «régularité » au demeurant indiqué dans l'article 3 du règlement. Ensuite la présentation et la communication régulière et loyale mais aussi de bonne foi des informations. Et ceci sans intention de dissimuler la réalité derrière l'apparence comme l'indique l'article 6 du même règlement. Enfin la règle de non compensation qui s'impose aux comptables (et ceci sauf compensation légale ou contractuelle). L'importance significative :

Ce principe est énoncé dans le règlement qu'au niveau de l'article 33 relatif aux états annexés. Et selon cet article, sont significatifs « tous les éléments susceptibles d'influencer le jugement que les destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière et le résultat de l'entreprise.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld