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à‰tude comparative des compétences financières entre la DGI, la DGRAD et la DRKAT dans le processus de la maximisation des recettes.

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par Céphas CHIMWANG CHIWEU
Université de Kolwe(UNIKOL) - Licence 2013
  

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4.2. La période classique des finances publiques

Le droit financier moderne est né en Angleterre. En France, les textes relatifs aux finances publiques ont été élaborés au gré des différents changements de régime.

4.2.1. La naissance du droit financier en Angleterre

Le principe du libre consentement à l'impôt est ancien : l'on en trouve une première illustration dans la, grande charte de Jean SANS TERRE de 1215. Celle-ci prévoyait que « aucune aide ne sera établi dans notre royaume sans le consentement du commun conseil de notre royaume ». Par la suite, cette charte ne fut pas appliquée par la dynastie des Tudors et il fallut attendre celle de situant pour que le principe qu'elle consacrait fut à nouveau à l'ordre du jour. Ainsi lorsque Charles 1er décida de gouverner en ayant recours à l'emprunt forcé », le parlement rappela, par la pétition des droits de 1628, le principe du consentement à l'impôt.

Ce fut renforcer par le célèbre BILL OF RIGHT de 1689. Plus même, en plus de prévoir l'autorisation de la levée de l'impôt par le parlement, ce fut l'utilisation des fonds ainsi levées, c'est-à-dire la défense publique qui faisait dorénavant l'objet d'un contrôle du parlement.

4.2.2. L'émergence d'un droit financier en France

Si la période antérieure à 1789 avaient vu l'émergence de textes relatifs aux finances publiques c'est véritablement à partir de la révolution que naquit le droit financier.

Ainsi, la célèbre déclaration de 1789 posa plusieurs principes qui caractérisèrent encore les finances publiques contemporain : le caractère indispensable d'une contribution commune pour financer les dépenses d'administration, l'égale répartition de cette contribution ou encore le principe du consentement à l'impôt. Par la suite, les différents régimes que connut la France eurent tous, à des degrés divers et à partir de la constitution les régissant, complété le droit budgétaire. Ainsi, la constitution de 1791 fit du parlement l'organe d'autorisation de la dépense publique et de la levée des contributions publiques ; de plus, ce texte consacre le principe de l'annualité budgétaire. La constitution du directoire de 1795 reprit ces principes et consacra l'existence d'un compte général des recettes et des dépenses de la République : ainsi, dorénavant le parlement cherche en plus de contrôler l'élaboration du budget à suivre son exécution. Sous le premier empire, la constitution de l'an 12 créée un architrésorier chargé de contrôler les dépenses et les recettes de l'Etat.

Sous la restauration, Louis XVIII ira plus loin, en renforçant l'alignement du droit budgétaire français sur le droit budgétaire anglais. Ainsi, la charte de 1814 rappela le consentement parlementaire à l'impôt et l'égalité devant l'impôt, mais donna aussi une matière budgétaire priorité à la chambre des députés sur la chambre des pairs. Par la suite, la charte de 1830 reprendra ces principes, mais les principes budgétaires les plus importants seront élaborés au fil de la pratique parlementaire : en effet, la loi du 26 mai 1817 affirma le principe de l'annualité budgétaire et la loi du 15 mai 1818 celui de l'universalité.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon