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Accessibilité urbaine dans les villes du sahel. Cas de la mobilité urbaine de la ville de Niamey.

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par Ali M.IDI
E.N.A.T.T - Maîtrise 2010
  

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3.5.1. Insuffisance de la voirie urbaine à I iamey

> Les routes bitumées de la CUN sont très limités (150 km en 2002). Ces routes correspondent :

· aux pénétrantes traversant la ville et gérées par la direction générale des travaux publics. Il s'agit : de la route de Oualam, la route de Filingué, la route de Torodi, la route de Gaya et la route de Kollo ;

· aux axes routiers structurants de la rive gauche et en particulier du boulevard de l'indépendance qui forme une ceinture autour de la zone centrale et du boulevard de liberté ;

· aux voies secondaires et tertiaires de la zone administrative (Plateau 1) et de la zone centrale (Grand marché, Petit marché, terminus, et zone industrielle).

> Les voies tertiaires pavées qui totalisent environ 30 km concentrées au niveau de la zone centrale et dans les quartiers de route Filingué et Abidjan. L'état du réseau routier de Niamey est en général médiocre du fait particulièrement de l'âge avancé du revêtement (plus de 15 ans) et de l'insuffisance de l'entretien courant.

> Les voies non revêtues sont la plupart de temps non aménagées, ce qui traduit pour les véhicules de transport collectif des difficultés d'accès aux quartiers au cours de la

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saison des pluies. Notons également que Les terminus et les arrêts des transports collectifs sont rarement aménagés ou équipés d'abris.

3.5.2. Conditions de circulation difficiles

La circulation à Niamey est difficile ; plusieurs facteurs concourent à la désorganisation de cette circulation routière dans la ville :

> L'occupation anarchique des trottoirs

A Niamey, les trottoirs et les accotements situés dans la zone centrale sont généralement occupés par les marchands ambulants et les revendeurs. Cela oblige les piétons à marcher sur la chaussée à la rencontre des véhicules ; et cela occasionne parfois des accidents graves.

> Les difficultés de gestion des espaces publics

Ce sont surtout les espaces situés autours des marchés de la ville, des écoles et des centres de santé qui posent problèmes. Des conflits importants ont lieu autour du Grand marché ou la circulation est intense mais gênée par les stationnements anarchiques des véhicules, des poids lourds et des charrettes. C'est la même chose au niveau du marché de Katako ou des conflits opposent très souvent piétons- véhicules -charrettes, etc. ou encore au niveau du Petit marché ou les files de taxi qui y disposent de tête de station créent une gêne importante pour les autres usagers de la voie. Les difficultés de gestion des espaces sont aussi fréquentes aux niveaux des abords des établissements scolaires ou des accidents se produisent du fait de l'absence d'aménagement adéquat tel que les ralentisseurs, la signalisation, trottoirs assez

large

> La circulation des gros-porteurs

La circulation et le stationnement des poids lourds à Niamey posent des gros problèmes de circulation. Ils tombent parfois en panne pendant les heures de pointes, bloquant ainsi toute la circulation. Pourtant plusieurs arrêtés ont été pris par la Communauté Urbaine de Niamey leur interdisant de circuler au centre ville afin de réguler le trafic. Les poids lourds disposent d'ailleurs des parkings situés à l'extérieur de la ville mais continuent encore à entrer au coeur de la ville. Ils sont particulièrement fréquents aux alentours des marchés ou la circulation est déjà intense, contribuant ainsi d'avantage à saturer et à congestionner cette circulation. Le nouveau président du Conseil Régional de Niamey indiquait le 6 Avril dernier d'ailleurs,

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qu'il ferrait usage de tous ses pouvoirs de police pour réguler la circulation des grands camions sur tous les axes de la ville. Ainsi des instructions fermes seront données pour interdire l'entrée des gros camions pendant les heures de pointes, et faire en sorte qu'aucun camionneur ne puisse accéder à la ville qu'aux heures autorisées.

> Les deux roues

Les deux roues constituent une composante non négligeable de la circulation routière (15% du trafic en 2002). Mais l'état de la voirie dont la largeur ne dépasse pas 7m en général, les nids de poule et les étalages de marchandises obligent souvent les usagers des troues à se placer presque au milieu de la chaussée. Ce qui n'est pas sans risque important pour les conducteurs de ces deux roues souvent impliqués dans les accidents de la route à Niamey.

> Les charrettes

Ce moyen de transport constitue une source de problème pour la circulation routière. Il favorise parfois des embouteillages surtout aux heures de pointes sur les voies situées autours des marchés.

> Les piétons

Ils sont très nombreux dans la circulation urbaine à Niamey. Ils constituent d'ailleurs la catégorie des usagers la plus vulnérable. Du fait de l'occupation des trottoirs par les étalages, les piétons sont souvent obligés de marcher sur la chaussée, ce qui les exposes aux accidents.

> Le non respect du code de la route

Les difficultés de la circulation sont aggravées par l'inobservation du code de la route par les différents usagers de la route. Les infractions au code de la route concernent en général l'excès de vitesse, le non respect des panneaux de stop, le non respect des feux tricolores et des lieux de stationnement.

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