WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L ? i m p a c t d e s d é p e n s e s p u b l i q u e s e n e d u c a t i o n s u r l a c r o i s s a n c e e c o n o m i q u e e n r d c d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2

( Télécharger le fichier original )
par Franck KAMALEBO MUTIMANWA
Université Pédagogique Nationale de Kinshasa - Licence 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1. HYPOTHESES

Dans ce travail, nous nous situons dans l'hypothèse selon laquelle, l'impact des dépenses publiques en éducation dans le cadre de la croissance économique, auxquelles la RDC veut atteindre dans les prochains jours ; nous voulons voir si et seulement si les dépenses publiques en éducation n'auront pas des effets positifs ou négatifs ou soit la combinaison de ces deux questions. C'est ainsi que nous répondons à nos hypothèses de la manière suivante :

H1. Les dépenses publiques en éducation n'influencent pas la croissance économique en RDC à cause de leur faible part dans le budget de l'Etat ;

H2. La nature de la corrélation qui existe entre les dépenses publiques en éducation et la croissance économique en RDC serait positive car les deux variables évoluent dans le même sens.

2. Etat de la Question

La problématique sur la contribution de l'éducation dans l'activité économique fait l'objet des nombreuses études. Cette question de recherche a pris de l'ampleur au 20ème siècle, lorsqu'au début des années 60, les économistes anglo-saxons en général et américains en particulier ont introduit la dimension qualitative du facteur travail grâce à l'éducation et à la formation. C'est à partir des travaux de ces économistes que l'on a déterminé le rôle de l'éducation dans le développement socio-économique en général et à la croissance économique en particulier.

De nombreux auteurs ont analysé, tant sur le plan théorique qu'empirique, les liens qui existent entre les dépenses publiques, l'éducation et la croissance économique.

THEODORE SCHULTZ a analysé l'évolution aux USA durant la période 1900-1957 du stock de l'éducation de la population d'une part et de stock du capital physique d'autre part, par l'approche de relation entre les dépenses en éducation et la formation du capital physique. Il parvint à la conclusion qu'au cours de cette période les USA ont plus investi dans la formation du capital humain que dans la formation du capital physique c'est-à-dire les investissements matériels.

EDWARD DENISON, cherchant à déterminer les sources de la croissance économique aux USA, à mené une étude couvrant la période 1929-1957 en utilisant l'approche résiduelle qui consiste à expliquer le taux de croissance de PNB non expliqué par les variations des facteurs travail et capital. Il est arrivé à la conclusion selon laquelle l'éducation a contribué à la croissance du revenu national quatre fois plus que le facteur capital physique.

FREDERIC HARISON ET CHARLES MAYEURS ont appliqué dans leur étude l'approche de corrélation internationale entre le taux de scolarisation de la population et le PNB sur un échantillon de 75 pays et ont conclus qu'il existe une corrélation très positive entre la scolarisation de la population et le PNB.

FOUEKA TAGNERS en 2009, a étudié la croissance des dépenses publiques et son incidence sur le développement au Cameroun. Les résultats empiriques indiquent à partir d'un modèle de déséquilibre où les aspects d'offre et de demande de dépenses publiques sont pris en compte simultanément, que le niveau de vie appréhendée à partir du revenu réel, est le principal facteur qui explique la demande. Du coté de l'offre ce sont les facteurs tels que le montant des taxes et des impôts qui ont une influence significative mais une observation faite dans le secteur de l'éducation permet de constater que ces dépenses sont inégalement réparties selon la zone géographique.

RIADH BEN JILILI (2000) a analysé en 2007 les dépenses publiques, corruption et la croissance économique dans les pays de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africain (UEMOA) par une analyse de la causalité au sens de granger. Il ressort de résultats de cette analyse que les dépenses publiques et croissance économique s'influencent mutuellement.

WAUTABOUNA OUATTARA a analysé les dépenses publiques et la croissance économique dans une étude économétrique en Cote d'ivoire. Cette étude a apporté la confirmation de la contribution productive des dépenses d'investissement public en infrastructures et en capital humain à la croissance du PIB.

THOMAS JOUBERT a étudié les dépenses publiques d'éducation, les dépenses militaires et la croissance en Turquie. Se basant sur une analyse empirique, il en est résulté une causalité positive des dépenses d'éducation vers le PIB et une causalité négative des dépenses militaires.

BILETIKA A. a étudié l'efficacité des dépenses publiques en capital humain sur la croissance économique en RDC. Il résulte de cette étude que les dépenses publiques d'investissement en capital humain ont un effet positif mais non significatif sur la croissance économique en RDC.

NYAMUHIRYE NZIGIRE R. a étudié les dépenses publiques et la croissance en RDC de 1976 à 2008 par l'estimation de l'approche autorégressive (VAR). Il résulte de cette étude que les dépenses publiques sont négativement liées à la croissance économique. La présente étude considère les dépenses publiques en éducation et analyse son impact sur la croissance économique en RDC.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci