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Connaissance, attitudes et pratiques des femmes du quartier Katindo face à  la gestion des latrines.

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par Justin MUNFANO LUKONGE
Université Libre des Pays des Grands Lacs - ULPGL - Graduat 2012
  

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EPIGRAPHE

« Eduquer une femme c'est éduquer toute une nation »

Madame

DEDICACE

A mes distingués parents MENGE LUKONGE Joseph et LUANDA BUSHASHIRE

Victorine, que les efforts fournis à notre endroit restent honorés et gravés à notre mémoire ;

A mes chers frères, soeurs, amis et connaissances, demeurez actifs,

A vous tous, je dédie ce travail étant le résultat de beaucoup de sacrifice et courage.

REMERCIEMENTS

Après un travail qui fait couler beaucoup d'encre et de salives, il est d'une ingratitude que de s'attribuer tous les mérites ; c'est alors nous sommes contraints à présenter nos remerciements à toutes les personnalités qui y ont mis leur part.

A Dieu, notre providence pour son incessant amour et pour sa grâce infinie qui nous a accompagné durant notre cursus académique.

Au corps tant scientifique qu'académique, particulièrement au professeur Léopold KAMBALE KARAFULI et à l'assistant Chadrack KAKULE THASI qui ont bien voulu respectivement diriger et encadrer ce travail malgré leur multiples tâches, occupations et sollicitations.

A nos frères et soeurs, tous les amis et connaissances, tous les compagnons de lutte pour leur affection et solidarité durant cette période.

Justin MUNFANO LUKONGE

RESUME

Notre étude se focalise sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques des femmes du quartier KATINDO face à la gestion des latrines.

L'objectif global fixé pour cette recherche est d'évaluer le niveau de connaissances, d'attitudes et de pratiques des femmes du quartier KATINDO face à la mauvaise gestion des latrines.

Et pour vérifier les hypothèses émises dans cette recherche, les données ont été récoltées à l'aide d'un questionnaire d'enquête semi-structuré administré auprès de 336 femmes du quartier KATINDO retrouvées à leurs domiciles pendant l'enquête. Ainsi, cette étude est transversale et évaluative avec une approche quantitative; les données quantitatives ont été traitées et analysées dans le logiciel SPSS (Statitical Package for Social Sciences) dans le but d'aboutir aux résultats ci-après :

En ce qui concerne les connaissances, les résultats stipulent que 99,7% des enquêtées ont une latrine au sein de leur ménage contre une très faible proportion de 0,3% qui n'en a pas. 73,1% des enquêtées ont une connaissance sur certaines mesures hygiéniques à prendre, tandis que 26,9% des enquêtées nient de connaître certaines mesures hygiéniques. Et 57,7% de ces femmes connaissent que les latrines, une fois mal gérées, peuvent être source de la

Diarrhée, 22,6% d'entre elles connaissent que ça peut favoriser le Cholera; pendant que 8% savent que ça peut produire la fièvre typhoïde, 7,1% parlent des infections et enfin 15 femmes soit 4,5% ne savent aucune maladies qui peut provenir des latrines.

Partant des attitudes, il ressort que plus de la moitié soit 53,1%, partagent leurs latrines avec les autres tandis que 46,9% de ces mêmes enquêtées ne partagent pas les leurs. Mais aussi ces mêmes résultats montrent que, parmi celles qui ne partagent pas leurs latrines, 53,1% ont peur de remplir leur fosse avant le temps, 44,1% quant à elles craignent la saleté pendant que 2,8% disent que les autres ont leurs toilettes.

Concernant les pratiques, les résultats montrent que la grande majorité soit 91,3% des enquêtées nettoient leurs latrines contre une minorité de 8,7% qui ne le font pas ; mais aussi, des enquêtées, ayant des latrines, la majorité soit 66,3% ont des produits nécessaires pour désinfecter leurs latrines et 33,7% disent qu'elles n'en ont pas. Signalons que plus de la moitié des enquêtées soit 54,9% affirment qu'une fois leurs latrines pleines la déchargent et 37% de ces mêmes enquêtées l'abandonnent seulement tandis que 8,1% l'utilisent comme ça.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille