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Impact de la division du travail sur le rendement des agents de l'INSS/Kamina


par Axint LUMBALA MPYANA
Université de Kamina - Mémoire de licence 2018
  

Disponible en mode multipage

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INTRODUCTION

La division du travail implique une spécialisation qui se fonde sur la différence des aptitudes naturelles, c'est dans l'intérêt de la société que chaque individu puisse se spécialisé dans un travail qui correspond à ses aptitudes naturelles et qui puisse échanger les produits de sa marchandise pour subvenir à tous ses besoins.

La division du travail est comme un phénomène social reposant sur le partage des fonctions jusque-là communes à tous les individus. Elle augmente la solidarité et l'interdépendance entre les membres d'une société.

Pour Durkheim, la division du travail génère une nouvelle forme de cohésion sociale 1(*)

0.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix de notre sujet justifié le désir de connaitre l'importance de la division du travail qui est l'un des facteurs majeurs dans la spécialisation d'un agent dans une tâche ou domaine déterminé, dans sa prestation au sein de l'entreprise.

C'est dans ce cadre que nous avons choisi ce sujet pour renforcer notre savoir sur les questions de la division du travail et proposer quelques pistes de solution aux entreprises confrontées au non maîtrise de cette dernière.

Partant de cette logique, il nous revient de signaler que les résultats auxquels nous allons aboutir auront un intérêt pour les chercheurs, les travailleurs et les chefs d'entreprises.

* Pour les chercheurs, le travail que nous rédigeons aujourd'hui sera un document de référence à partir duquel certains chercheurs approfondiront leurs études sur l'un ou l'autre aspect de notre sujet.

* Pour les travailleurs, les résultats auxquels nous allons aboutir leur permettront de comprendre que les tâches bien définies et bien réparties amènent à la spécialisation et par voie de conséquence à une bonne prestation.

* Nos résultats interpelleront les employeurs dans la mesure où la division du travail entendue dans le sens d'une bonne définition des tâches et de leur répartition aux agents dont les profils s'y conforment, est la pierre angulaire de tout succès professionnel.

0.2. ETAT DE LA QUESTION

L'état de la question est un inventaire des ouvrages, articles et autres documents publiés dans un document précis. Ainsi, nous ne sommes pas le premier à avoir analysé le thème relatif à la division du travail. Plusieurs auteurs ont déjà abordé ce thème mais sous des angles divers. Nous citerons entre autres :

- ILUNGA KAZADI, dans son travail de fin de cycle intitulé « Impact de la division du travail sur l'ascension verticale de l'ouvrier dans une entreprise ». Dans son travail, le chercheur a voulu savoir si la division du travail arrive-t-elle à faire connaitre au travailleur une promotion dans son milieu professionnel.

Elle s'est fixée l'objectif de vouloir vérifier si la division du travail ou la spécialisation de l'ouvrier au sein de m'entreprise amène ce dernier à connaitre une ascension dans l'exercice du travail.

Pour vérifier les hypothèses, l'auteur a utilisé la méthode structuro-fonctionnelle et les techniques du questionnaire et d'entretien pour collecter les données. Après analyse, le chercheur est arrivé aux résultats selon lesquels la majorité des agents ciblés, soit 75% affirment que la division du travail contribue effectivement à la spécialisation du travailleur et par conséquent à la promotion en cas de vacance.2(*)

- Justin KYUNGU, dans son travail intitulé « Impact de la division scientifique du travail sur la productivité de l'ouvrier dans une entreprise ». dans son travail, le chercheur a cherché à savoir si la division du travail peut-elle humaniser le travail de l'ouvrier.

Il s'est fixé l'objectif de savoir le rôle majeur de la division du travail sur le métier de l'ouvrier. Pour atteindre l'objectif de son investigation et vérifier l'hypothèse, l'auteur a fait recours à la méthode d'enquête appuyée par les techniques d'entretien, d'observation directe et l'analyse documentaire pour la collecte des données.

Après analyse, le chercheur est arrivé aux résultats selon lesquels l'application d'une bonne division du travail permet à l'ouvrier de savoir ce qu'il doit faire et comment le faire pour augmenter la production dans une entreprise.3(*)

Quant à nous dans ce travail, notre préoccupation est de considérer la division du travail dans le sens de la définition des tâches et de leur répartition à des travailleurs comme source ou facteur d'accroissement du rendement dans la mesure où elle favorise la spécialisation du travailleur dans le domaine.

0.3. PROBLEMATIQUE

Le concept problématique est complexe dans l'entendement général. Le dictionnaire Larousse illustré définit la problématique comme l'ensemble des questions qu'une science ou une philosophie se pose dans un domaine particulier.4(*)

Dans toute entreprise qui se respecte, qu'elle soit petite ou grande, l'objectif visé serait d'adapter l'homme à son travail envue de produire les biens et les services.

Dans la division du travail, les produits et les services élaborés de la technique contemporaine sont les fruits d'une collaboration très détaillée et minutieuse entre plusieurs personnes.La fabrication d'un bien ou la production d'un service multiple, aujourd'hui, les phases successives de fabrication ou de travail. Dans l'entreprise, la tâche du travailleur devient de plus en plus parcellaire. L'ouvrier ne commence ni n'achève pratiquement plus rien d'isolable.

Dans le travail divisé, plusieurs personnes travaillent ensemble, mais chacun s'occupe d'une ou des tâches particuliers et précises, ces tâches sont des maillons importants pour l'obtention du produit fini ou du service. L'on comprend bien que la division du travail entraine la spécialisation du travailleur, c'est-à-dire ce dernier accumule un capital d'expérience et contribue à l'établissement des normes qui servent dans l'exercice du métier.

L'agent spécialisé peut transmettre ces capacités d'expérience à d'autres. La division du travail permet d'éviter le gaspillage dans l'utilisation des outils de travail et dans la gestion du temps. La spécialisation permet également l'utilisation des machines dans le processus de production.5(*)

La maîtrise de la tâche amène le tenant du poste à un meilleur exercice de son métier et à la réalisation du rendement escompté.

Pour Platon cité par A. VERGEZ, on fait plus et mieux et plus aisément lorsque chacun ne fait qu'une chose, celle à laquelle il est propre.6(*)

Il revient à nous de comprendre que la spécialisation amène l'agent à la grande maîtrise de son métier et à l'atteinte des objectifs en terme de rendement à réaliser. Essayant d'analyser cette logique des choses à l'Institut National de Sécurité Sociale, certaines questions surgissent à notre esprit :

Ø La division du travail, peut-elle amener le travailleur à améliorer son rendement ?

Ø Si oui, par quels indicateurs l'amélioration du rendement peut-elle se manifester ?

0.4. HYPOTHESES

Ainsi, en vue de répondre à nos préoccupations, nous avons formulé nos hypothèses de la manière suivante :

La division du travail amènerait le travailleur à améliorer son rendement et cette amélioration du rendement se manifesterait par la maîtrise et l'exécution correcte des tâches, le manque de gaspillage des outils et de matières et la réduction du temps de travail.

0.5. OBJECTIFS DU CTRAVAIL

Le chercheur ne peut mener les investigations sans connaître ce qu'il cherche à découvrir. Ainsi les objectifs poursuivis dans ce travail sont les suivants :

- Déterminer l'importance de la division du travail dans une entreprise en général et à l'INSS/Kamina en particulier ;

- Savoir si la division du travail conduit les travailleurs à rendre le meilleur de lui-même ;

- Déterminer les avantages de la division du travail sur les agents au sein d'une entreprise.

0.6. METHODE ET TECHNIQUES

Tout travail qui se veut scientifique doit parcourir un cheminement raisonné en vue de l'objectivité des résultats. Ce cheminement est constitué des méthodes et techniques. Dans le cadre du présent travail, nous avons recouru à la méthode d'enquête appuyée par les techniques d'entretien et le questionnaire.

0.7. DELIMITATION DU SUJET

La division du travail étant un thème assez vaste, il est préférable de le circonscrire dans le temps et dans l'espace pour une précision des résultats.

* Sur le plan temporel, notre étude va de septembre 2017 jusqu'au mois de juillet 2018

* Sur le plan spécial, notre étude se réalise à l'INSS/Kamina, ceci pour des raisons d'efficacité et de fiabilité des données.

0.8. SUBDIVISION DU TRAVIL

Outre l'introduction et la conclusion, notre travail comprend trois chapitres :

Le premier chapitre est consacré aux généralités où nous trouvons la classification des concepts clés et la théorie relative à la division du travail.

Le deuxième concerne le cadre méthodologique dans lequel nous trouvons la présentation du milieu de recherche, la population d'étude, l'échantillon de recherche, les méthodes et techniques de recherche ainsi que les difficultés rencontrées.

Le troisième chapitre portera sur la présentation, analyse et interprétation des résultats.

Chapitre Premier :CONSIDERATIONS THEORIQUES SUR LA DIVISION DU TRAVAIL

Dans ce chapitre, nous analysons les grandes lignes qui marquent la compréhension des concepts clés contenus dans notre sujet et présentons certaines théories relative à la division du travail.

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS

Nous définitions des concepts car les mots Français sont polysémiques, en les définissant, nous conférons les sens qu'ils révèlent dans la présente étude.

I.1.1. Impact

Selon LANDREAU, l'impact est l'influence exercée par quelqu'un, par ses idées sur une chose ou un autre individu ; l'effet produit par quelqu'un.7(*)

D'après FREUY.L, l'impact est une action, un effet ou une influence de l'élément A (idée, chose, situation...) sur un autre élément B (idée, chose, opinion, situation...)8(*)

Pour notre part, Impact est une action susceptible de déclencher un résultat agréable ou désagréable sur une autre action.

I.1.2. Division

Selon le Robert MICRO, la division est une action de diviser la répartition d'un objet en ses éléments.9(*)

Pour notre part, la division est une fragmentation d'un tout en ses parties.

* DIVISION DU TRAVAIL

Selon le Robert Micro, la division du travail est une organisation économique consistant dans la décomposition et la répartition des tâches.10(*)

I.1.3. Travail

Selon LOUCHE, le travail est une activité consistant à mobiliser de l'énergie pour produire un bien ou délivrer un service et qui est contrainte par un cadre social et technique.11(*)

1. Conception du travail à l'origine

Du point de vue étymologique, le mot travail provient de trois termes Grec et Latin :

- Tripalium

- Labor

- Upus

a) Tripaluim

Terme latin « Tripaliare »qui signifie torture, faire souffrir, inquiéter, préoccuper, tracasser. Ainsi, le travail est considéré comme une tâche que doit effectuer, exécuter un esclave. Le travail est une peine ceux qui travaillent sont considérés par les autres comme des personnes en difficultés, comme des esclaves soumis à une torture.

b) Labor

C'est un terme grec qui signifie en français labeur. Ce dernier signifie une tâche d'un niveau bas essentiellement manuel et qui est réservé aux paysans.

c) Upus

Ce terme « Upus » signifie un travail de noblesse, pas un travail des paysans ni celui d'esclave.12(*)

Ainsi, le travail est un moyen de libération, un moyen de production du capital. Il est aussi aliénation car l'homme se retrouve plus dans le produit émanant du travail à la chaine. SUPIOT. A.13(*)

Le travail se décompose en deux aspects : économique et social.

a) Aspect Économique

ADAM SMITH considère le travail comme la source des richesses des nations ; les nations qui travaillent s'enrichissent tandis que celles qui ont une attitude négative face au travail s'appauvrissent.14(*)

Selon CHAMAUX. M.N, pour que le travail devienne une source de richesse, on doit subdiviser le travail en trois secteurs d'activités : Primaire, secondaire et tertiaire.

- Le secteur primaire s'occupe de la production des matières premières

- Le secteur secondaire est concerné par la transformation de ces matières premières en produit finis

- Le secteur tertiaire s'emploie à la distribution de ces produits finis, c'est-à-dire au commerce.15(*)

Sous l'aspect économique, le travail est considéré selon ADAM SMITH comme l'ensemble des actions que l'homme doit exercer sur la nature en vue de la production des biens et des services.16(*)

b) Aspect Social

Sous cet aspect, le travail a pour but de parvenir à une transformation de la nature. L'homme travaille pour changer la nature et se transforme lui-même. C'est donc le travail qui fait que l'homme devienne un super homme d'où l'expression « le travail ennoblit l'homme » Durkheim.17(*)

2. CONCEPTION ACTUELLE DU TRAVAIL

D'après Elias YUMBA, le travail est de nos jours saisi en termes d'une activité à la fois économique, sociale, technique et abstraite. D'après ces caractéristiques, le travail humain est dit économique à condition qu'il ait une production des richesses.

Il est social s'il y a présence de plusieurs membres pour exécuter différentes tâches ; la présence de plusieurs membres au tour des tâches variées fait du travail une activité collective.Le travail est technique lorsque la machine prend la place de l'homme ou bien que lorsque l'homme utilise différentes matériels pour exécuter ses tâches.

Le travail est abstrait quand on remarque une aliénation dans le travail et dans le produit. C'est-à-dire le travailleur devient incapable de déterminer sa contribution dans ce produit si ce dernier a déjà atteint son état final.18(*)

I.1.4 RENDEMENT

D'après le site web, ce mot désigne la mesure d'un processus de transformation dans lequel un ou des moyens sont mis en oeuvre et consommés pour produire un résultat plus ou moins complexes.19(*)

Pour RINAUDE, le rendement et fonction de l'organisation et de la spécialisation.20(*)

Nous disons aussi que le rendement est le résultat attendu à la fin d'une activité déterminée.

I.1.5. AGENT

Pour le Larousse illustré, l'agent est un employé des secteurs publics et privés exerçant une fonction d'exécution sous le contrôle d'une autorité, ou titulaire des certaines charges jouant un rôle d'intermédiaire.21(*)

Pour le site web, agent désigne une personne chargée de gérer, d'administrer les affaires d'une administration publique de l'État, d'une collectivité territoriale ou d'une Firme.22(*)

Pour notre part un agent est une personne qui est chargé d'exécuter une ou plusieurs tâches au sein d'une administration publique ou d'une entreprise privée.

I.2. THEORIES SUR LA DIVISION DU TRAVAIL

I.2.1. Notion

Selon Adam SMITH, dans chaque art, la division du travail, aussi loin qu'elle peut y être portée, donne lui à un accroissement proportionnel dans la puissance productive du travail.23(*)

La division du travail permet la croissance économique via la hausse de la productivité. Elle consiste en la division de la réalisation d'une tâche complexe en de multiples tâches réalisées par les travailleurs spécialisés dans une tâche simple et unique.

La division du travail provient d'une propension naturelle à échanger, qui est un penchant universel, guidée par l'intérêt et non par l'altruisme. Pour satisfaire ses besoins, chacun doit s'adresser aux autres pour obtenir d'eux ce qu'il veut.

Adam. S voit dans la division du travail une façon d'accroitre les richesses. Dans une entreprise, si les ouvriers sont spécialisés dans une seule opération, alors la production s'accroit.

Ce principe de la division du travail inspire l'ingénieur Américain Fréderic Winslow Taylor qui réfléchit sur les méthodes du travail les plus rapides, les plus efficaces, il observe les travailleurs pour étudier leur geste et les optimiser, c'est alors qu'il définit ainsi le one best way. Il publie en 1911 les principes d'une organisation du travail qu'il qualifie d'O.S.T(organisation scientifique du travail) qui est fondée sur une double division du travail : Horizontale et vertical.

1. LA DIVISION VERTICALE DU TRAVAIL

C'est la réparation entre le travail d'exécution et le travail intellectuel de conception assuré par les ingénieurs au bureau des méthodes. Par la démarche scientifique l'étude du poste, décomposition et simplification des gestes, attribution d'un temps d'exécution à chaque tâche élémentaire. Les ingénieurs déterminent la seule bonne façon d'effectuer les tâches

2. LA DIVISION HORIZONTALE DU TRAVAIL

C'est la division des tâches entre operateur. A chaque operateur est attribuée une tâche élémentaire afin d'automatiser et d'accélérer les gestes.La division horizontale des tâches menée le plus loin possible aboutit au travail à la chaine.

L'objectif est d'identifier la manière la plus efficace de découper le travail.24(*)

I.2.2 DIVISION DU TRAVAIL A L'HORIZON DE GAIN DE PRODUCTION

Le développement économique de l'occident n'aurait pas été concevable sans interaction des individus entre eux ni sans leur coopération au sein des organisations. Ceci a été possible grâce au développement de la division du travail. La division sociale et technique du travail en postes et en tâches fondent, par-dessus tout, le monde du travail.

Comme le précise Adam Smith, la division du travail favorise en effet les économies de temps, de spécialisation et d'innovation.

· L'économie du temps, le travailleur optimise son temps en se consacrant qu'à une seule tâche ;

· Economie de spécialisation, en se spécialisant sur telle ou telle activité, le travailleur acquiert une habileté supérieure qui va lui permettre d'économiser encore plus de temps.

· Economie d'innovation, la décomposition du travail permet sa standardisation et l'invention des machines spécialisées dans certaines tâches ce qui augmente la productivité.

Adam Smith identifie trois mécanismes principaux par lesquels la division technique du travail permet d'augmenter la productivité du travail en réduisant le temps du travail nécessaire à produire une marchandise ou un service donné.

1. Le premier mécanisme est lié à l'accroissement de l'habileté de chaque ouvrier individuellement.

C'est le résultat de la décomposition du travail en des tâches de plus en plus simples et élémentaires, de telle sorte que chaque ouvrier peut se spécialiser dans une opération productive qui devient la seule occupation de toute sa vie, en lui permettant d'acquérir une très grande habileté.

2. Le deuxième mécanisme a trait aux économies de temps obtenues grâce à la réduction des temps morts, c'est-à-dire la diminution des temps improductifs non consacrés directement à la production.

3. Le troisième mécanisme est lié à l'invention des nouvelles machines qui permettent d'abréger le travail. La division du travail favorise la conception des nouvelles machines par trois biais principaux.

- La décomposition-parcellisation du travail en unesérie d'opérations simplifiées et répétitives favorise la mise en place d'un système de plus en plus complexe d'outils et des machines qui remplace le travail de l'homme et/ou augmente sa productivité. Dans la mesure où la tâche de chaque ouvrier se trouve successivement réduite à un plus grand degré de simplicité.

- La construction des nouvelles machines finit par impulser à un certain moment le développement d'entreprises spécialisées qui font de cette industrie l'objet d'une profession particulière.

- Enfin, la division conduit à la formation d'une classe minoritaire d'individus spécialisés dans le travail intellectuel et dans le processus de production de connaissances scientifiques appliquées.

Cette polarisation des savoirs va de pair d'une nouvelle subdivision du travail qui, dans les sciences comme en toute autre chose, tend à accroitre l'habileté et à épargner du temps.25(*)

L'économiste Georges REISMAN souligne que la division du travail améliore la productivité de six façons différentes :

1. La multiplication de la connaissance : grâce à la spécialisation, un produit fini est la somme d'une masse énorme de connaissances reparties sur un grand nombre de personnes ;

2. Elle rend possible le génie, qui ne perd pas son temps en tâches subalternes et dont l'inventivitéprofite à toute la société ;

3. Elle permet à chacun (et pas seulement aux génies) de se spécialiser dans ce qu'il sait le mieux faire, quelles que soient ses capacités ;

4. La spécialisation géographique (les conditions naturelles, le climat, l'environnement, sont utilisés au mieux, tout Pays peut bénéficier des avantages spécifiques) ;

5. Production avec économie d'apprentissage et de déplacement géographique ;

6. Emploi de la machine justifié économiquement la spécialisation.26(*)

I.2.3. LA DISTINCTION ENTRE LA DIVISION SOCIALE DU TRAVAIL ET LA DIVISION TECHNIQUE DU TRAVAIL

La richesse réside dans la puissance productive de l'homme, donc le travail a dit Smith. Pour cela, il faut d'abord comprendre la distinction entre la division sociale du travail et la division technique du travail.

DIVISION SOCIALE DU TRAVAIL

La division sociale du travail est le résultat de l'organisation de la société qui reparti les activités entre ses membres en fonction du sexe, de l'âge, de l'appartenance à un groupe social.La division sociale du travail permet la production des biens et des services sur un marché : elle est donc à l'origine du lien social.

Pour Durkheim. E, la division du travail est conçue comme un phénomène social reposant sur le partage des fonctions jusque-là communes à tous les individus. La division du travail augmente la solidarité et l'interdépendance entre les membres d'une société.

Sans contester l'intérêt économique de la division du travail, Durkheim considère que sa principale fonction est sociale. Elle doit produire de la solidarité, des liens durables entre les individus unis entre eux à travers la définition des fonctions complémentaires. Chacun se spécialise dans une fonction qui le rend complémentaire des autres.27(*)

A. DIVISION TECHNIQUE DU TRAVAIL

La division technique du travail est un mode d'organisation de l'entreprise qui vise à augmenter l'efficacité du facteur travail en le rationalisant de façon optimale. Elle suppose la coordination d'ouvriers spécialisés au sein d'entreprises de plus en plus grandes, favorisant ainsi la concentration.

Cette division commence par l'analyse du processus de travail, la séparation du travail de production en ses éléments constituants. Ceci est la caractéristique de tout processus de travail organisé par le travailleur selon son besoin propre.

Par ailleurs, Smith souligne un autre élément essentiel dans l'analyse de la division technique du travail : Il affirme en fait que le développement de la division du travail dépend de la taille du marché, c'est-à-dire de l'étendue des débouchés. Cela se justifie en mettant en exergue deux arguments :

- Au niveau de chaque entreprise, la division du travail dépend de l'échelle de la production qui dépend à son tour à l'existence d'une demande croissante. En fait, plus le nombre des ouvriers et la quantité produite sont importants plus il sera facile et possible d'approfondir de division du travail, en réalisant des importants gains de productivité.

- Au niveau de la société, l'existence d'une demande importante pour un certain type de biens et de services est une condition essentielle pour conduire une firme à se spécialiser dans la production des produits déterminés.

En sommes, plus la demande est importante, plus le travail peut être divisé au sein de l'entreprise et de la société, en réduisant des importants gains de productivité.28(*)

I.2.4. DE LA STRUCURE ORGANISATIONNELLE

L'un des moyens pour comprendre le lien entre l'individu et l'organisation consiste à regarder dans quelle structure organisationnelle cet individu opère. Pour tenter d'éclairer cet aspect, nous essayons tout d'abord de préciser ce qu'on peut entendre par structure.

Selon Child I, la structure organisationnelle désigne les principes de la division du travail et de rattachement hiérarchique. La structure c'est ce que décrit les rapports entre les différentes unités composants l'entreprise et les liaisons hiérarchiques aux différents niveaux.29(*)

Il est difficile d'analyser une structure sans se référer aux individus et groupes qui y travaillent sans tenir compte des contraintes physiques qui influencent son fonctionnement, ni des processus de gestion qui assurent son pilotage.

I.2.4.1 LES FORMES STRUCTURELLES

Pour essayer de comprendre la réalité organisationnelle qui nous entoure, on peut essayer de repérer des formes ou configurations récurrentes.Les théoriciens de l'organisation ont élaboré certaines typologies d'organisations et des dizaines concernant les structures.Nous distinguons les typologies de macrostructures (grands découpage de l'entreprise) et celles de microstructures (répartition du travail de base).

1. TYPOLOGIES DE MACROSTUCTURES

La plus connue en gestion est la typologie proposée par Mintzberg fondée sur les différents modes de coordination. La coordination est un élément de base de la définition même de la structure. Cette structure peut se réaliser selon Mintzberg en cinq procédés :

- L'ajustement mutuel : le travail est coordonné par le simple recours à un processus informel de communication entre les opérateurs ;

- La supervision directe : une personne prend la responsabilité du travail des autres et en assure la coordination en fournissant des instructions ;

- La standardisation des procédés de travail : la coordination est incorporée au programme de travail par spécification précise ou programmation du contenu des tâches elles-mêmes ;

- La standardisation des résultats ou des out-put : la coordination est assurée par la normalisation de la production ;

- La standardisation des qualifications : la coordination se fait indirectement par la normalisation des compétences des salariés, c'est-à-dire par la spécialisation de la formation requise pour exécuter la tâche.

Mintzberg distingue ensuite sept configuration pures :

- La structure simple : c'est une structure non élaborée. Elle se limite à une unité composée d'un dirigeant et d'un groupe de salariés exécutant le travail. La partie clé de l'organisation est la direction qui assure la coordination par supervision directe.

- La bureaucratie mécaniste : cette forme d'organisation repose essentiellement sur la standardisation des procédés de travail opérationnel. Un grand nombre des règles, de procédures et de communications formalisées régulent le fonctionnement d'unités de grande taille dont les tâches sont routinières, très spécialisées et regroupées selon un mode fonctionnel. Les pouvoirs de division sont relativement centralisés, la structure administrative élaborée et une distinction nette entre opérationnels et fonctionnels est établie ;

- La structure divisionnaire :la structure divisionnaire est constituée d'unités définies sur la base des produits ou des marchés. La direction délègue à chaque division ses propres opérations ;

- La bureaucratie professionnelle : la bureaucratie professionnelle s'appuie sur la standardisation des qualifications, la formation et la socialisation. Elle recrute des spécialistes dûment formés pour son activité opérationnelle et leur laisse une grande latitude dans le contrôle et leur propre travail.

- L'adhocratie : Ce vocable désigne une configuration à la fois très complexe et non normalisée. Il s'agit d'une structure extrêmement fluide où le pouvoir passe constamment d'un individu à l'autre et où la coordination et le contrôle se font par adaptation mutuelle et interaction d'experts, au moyen de communications informelles ;

- L'organisation missionnaire : Elle centrée sur l'idéologie de l'entreprise, et le mécanisme de coordination est la standardisation des normes ;

- L'organisation politique : Centrée sur les conflits de pouvoir. Elle peut être un vernis sur les autres configurations, ou bien être une configuration en elle-même.30(*)

2. LES TYPES ACTUELS DE MICROSTRUCTURES

Nous distinguons les structures fondées principalement sur des postes individuels de celles fondées sur des groupes de travail.

2.1 LES TYPES DE POSTES

2.1.1 Les Postes spécialisés, c'est-à-dire un opérateur effectue un certain nombre de tâches régulières, définies en quantité et en qualité, en utilisant les mêmes outils ou équipements selon un mode opératoire établi. Il est relativement fixe dans un espace de travail qui lui est attribué. Il est dirigé par un chef hiérarchique.

2.1.2 Les Postes plurivalents, sont ceux sur lesquels le salarié change des tâches selon un rythme fixé par la hiérarchie ou non. Il utilise une gamme d'outils ou d'équipement plus variée. ces changements peuvent se faire au sein d'un poste fixe (chaque individu effectue un même cycle de tâche) ou par rotation entre poste.

2.1.3 Les postes polyvalents sont ceux sur lesquels le salarié change de tâche en utilisant des modes opératoire différents. Les responsabilités qu'il assume ne sont en elle-même pas supérieurs, mais il doit faire preuve d'une adaptabilité plus grande. Une formation formelle aux différentes tâches à assurer est en général nécessaire.

Les structures organisationnelles mettent en jeu des éléments formels et informels, chargés d'encadrer les individus dans leur travail productif. Par rapport à une réalité complexe, plusieurs typologies permettent d'en faciliter la lecture, mettant en évidence la place centrale qu'occupent les processus de la division du travail et de coordination.

I.2.4.2 QUELQUES DEFINITIONS FONDAMENTALES

1. Structure : Ensemble des moyens, formels et informels destinés à assurer la division du travail et la coordination entre les activités dans une organisation.

2. Structure divisionnelle : structure d'entreprise découpée en divisions (spécialisées sur un produit ou un marché). Il s'agit d'une structure décentralisée, pouvant déboucher sur des unités stratégiques quasi-automatique.

3. Structure matricielle : structure où deux critères de découpage sont adaptés simultanément (ex : par fonction et par produit). Il y a donc deux lignes hiérarchiques (l'une verticale, l'autre horizontale, d'où l'idée de « matrice »).

4. Structure par projet : structure où le critère de découpage principal est le projet. Chaque projet puise dans des ressources (notamment d'équipements ou de compétences), gérées dans des unités spécialisées « métiers »

5. Structure de réseau : structure fondée sur l'articulation de différentes activités économique, à faible pilotage central et pouvant revêtir des formes juridiques distinctes.31(*)

I.2.5 AVANGES ET LIMITES DE LA DIVISION DU TRAVAIL

Les différences de talents, d'intelligence, de savoir et propriété conduisent à la spécialisation et à un avantage détenu par chaque individu, entreprise ou pays.

Nous avons évoqué précédemment l'avantage de la division du travail sur le gain de productivité. C'est naturellement que la division du travail a lieu et qu'elle augmente la productivité. Certains principaux avantages de la division du travail sont les suivent :

1. Augmentation de la productivité : le plus grand avantage de la division du travail est qu'elle augmente énormément la productivité par travailleur. Ainsi avec la division du travail, la capacité de l'individu et de la communauté augmente considérablement.

2. Le rigth man in the right place: un autre grand avantage est que le travail dans la division du travail est attribué en fonction de la capacité du travailleur. Cela garanti un degré élevé d'efficacité que l'homme est mis dans le bon emploi. Ainsi il élimine la possibilité de montrer une cheville carré dans un trou rond.

3. Dextérité et habileté : Le travailleur devient hautement qualifié et acquiert un degré élevé de dextérité en raison de l'exécution répétée de la même opération. Le travailleur acquiert la perfection dans habileté parce qu'il doit effectuer la même opération encore et encore. Cela ajoute à sa productivité.

4. Économie dans l'utilisation des outils : Un travailleur n'est pas fourni d'un ensemble complet d'outils nécessaires à l'ensemble du processus. Il est fourni de seuls outils qui sont nécessaires pour l'exécution de cette partie du processus qui lui est attribuée. Ceci est un grand avantage économique.

5. Hausse des entrepreneurs : Étant donné que le travail est divisé en différents processus, quelqu'un est nécessaire pour coordonner les travaux. Cela aboutit à la monté des entrepreneurs dont le travail est de se spécialiser dans l'art de l'organisation. La montée des entrepreneurs contribue à l'augmentation de l'efficacité et la productivité de l'économie moderne.

Dans la division du travail, le travailleur affine son savoir-faire en se spécialisant et ne perd plus de temps en passant d'une activité à l'autre. Une société où règne la division du travail sera donc plus prospère et plus riche qu'un autre.32(*)

Par ailleurs, la division du travail n'a pas que des avantages. Adam Smith note que la division du travail peut avoir des effets désastreux sur les aptitudes des ouvriers qui sont abroutis par la répétition des gestes, une simplification toujours plus grande, c'est-à-dire de ses capacités de création et d'invention. Les ouvriers, à la suite de la division du travail sont affectés à un travail de plus en plus déqualifiés, répétitifs, voient leurs facultés physiques et intellectuelles se détériorées.

Aux yeux de Smith. A, la division du travail est un mal nécessaire compte tenu des bénéfices attendus de la division technique et verticale du travail.

Pour K. Marx les travailleurs sont exploités car la valeur de leur travail diminue et leur savoir-faire est approprié par l'entreprise.Cette spécialisation extrême peut conduire à une forme de déshumanisation du travailleur.

En effet, son travail l'obligera à n'user que d'une part réduite de ses capacités et à négliger ses autres ressources physiques ou intellectuelles. Ce n'est pas seulement le travail qui est divisé, c'est l'individu lui-même qui est morcelé.

Ainsi conclut SMITH, les effets de la division du travail demeurent encore un point de référence incontournable de la théorie économique de la croissance.33(*)

DEUXIEME CHAPITRE : CADRE METHODOLOGIQUE

II.1. PRESENTATION DU LIEU D'ETUDE

Le champ de note recherche est l'institut national de sécurité social(INSS)

II.1.1. HISTOIRE DE L'INSS

A sa création et en conformité avec le décret-loi organique du 29 juin 1961 instituant la gestion du régime générale de sécurité sociale en République Démocratique du Congo. L'Institut National de Sécurité Sociale(INSS) fut un établissement public doté de la personnalité civile et jouissant d'une autonomie financière. Mais, avec la loi N°78-002 du 06 janvier 1978 portant dispositions générales applicables aux entreprises et l'ordonnance N°78-186 du 05mai 1978 portant statut d'une entreprise publique dénommée «INSS » en sigle, il devient une entreprise publique au sens de l'article 2 de la Loi N78-002, et sous la tutelle du Ministre du Portefeuille quant à sa gestion financière.

Ainsi, par le décret N°09/53 du 03/12/2009 fixant les statuts d'un établissement public à caractère technique et social, jouissant d'une autonomie financière ayant la prévoyance sociale dans ses attributions.

L'histoire de la sécurité sociale en République Démocratique du Congo est marquée par deux périodes : coloniale et postcoloniale.

Ø période coloniale : durant cette période, il existait deux régimes de la sécurité sociale applicables, l'un aux employés (expatriés Européens et Asiatiques), et l'autre aux travailleurs (autochtones du Congo ou des colonies voisines).

Ø période postcoloniale : celle-ci est dominée par la promulgation du décret loi du 29 juin 1961 organique de la sécurité sociale. Cet instrument juridique a créé l'Institut National de Sécurité Sociale par la fusion de trois caisses, à savoir :

· La caisse de Pension des travailleurs ;

· la caisse centrale de compensation pour Allocation Familiale ;

· le Fonds des invalidités des Travailleurs.

1. objet social de l'INSS

L'INSSa pour mission l'organisation et la gestion durégime général de sécurité sociale du pays.

2. les éventualités couvertes par l'INSS

L'organisation internationale du travail(O.I.T) prévoit neuf(9) éventualités reprises par la norme minimum de la sécurité sociale. Il s'agit des prestations aux familles, des prestations en cas d'accidents du travail ou des maladies professionnelles, des prestations d'invalidité, des prestations de vieillesse, des prestations de survivants, des prestations de maternité, des prestations de chômage, des soins médicaux.

Les cinq premières éventualités des neuf citées ci-haut sont couvertes par l'INSS. Elles sont regroupées en trois branches :

- La branche des pensions (de vieillesse, d'invalidité et de survivants) ;

- La branche des risques professionnels (accidents du travail et maladies professionnelle) ;

- La branche des allocations familiales.

NB : outres ces prestations légales obligatoires, les assurés sociaux peuvent bénéficier dans certaines conditions des services de l'Action sanitaire et sociale. L'INSS alloue à la famille du retraité décédé un montant forfaitaire dans le cadre de l'action sanitaire et sociale.

3. gestion administrative de l'INSS 

Selon les dispositions du décret Loi N°09/53 du 03/12/2009 fixant les statuts d'un établissement public dénommé Institut Nationalde Sécurité Sociale, les organes statutaires sont :

a) le conseil d'administration : organe tripartite de conception, d'orientation, de contrôle et de décision présidé par un président du conseil d'administration ; il comprend en son sein deux représentants de l'Etat, un représentant des organisations professionnelles des employés, un représentant des organisations professionnelles des travailleurs et un Directeur général.

b) la direction générale : organe de gestion de l'institut et est assurée par un Directeur Général, assisté d'un Directeur adjoint ;

c) le collège des commissaires aux comptes : il assure le contrôle des opérations financière de l'institut.

Dans l'exercice quotidien de ses fonctions, la Direction générale travail en collaboration avec les services ci-après :

- les directions centrales ;

- les directions urbaines de la ville province de Kinshasa ;

- les directions provinciales ;

- les bureaux de district ;

- les bureaux d'antenne ;

- les centres de perception dépendant des directions urbaines.

II.1.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

L'institut national de sécurité sociale de Kamina, se situe précisément au croisement des avenues de la Base et l'avenue Lomami. Sa juridiction est délimitée par les frontières de la province du Haut-Lomami.

II.1.3. L'ORGANISATION STRUCTURELLES ET FONCTIONNNELLE DA L'INSS/Kamina

L'institut national de sécurité sociale au niveau du bureau de l'ancien district du Haut-Lomami est dirigé par un chef de division secondé par quatre chefs de services. Le chef de division a pour rôle de faire exécuter les ordres du directeur provincial, d'élaborer un plan de travail pour l'organisation des services .Il est le premier à coordonner tous les services et à dresser l'état des besoins en fourniture du centre.

Les services organisés au sein du bureau de district sont les suivants :

· service contrôle et recouvrement ;il est subdivisé en deux sections, section contrôleet section recouvrement. Ce service a pour rôle de contrôler et de découvrir les employeurs affiliés et non affiliés au régime général de sécurité sociale.

· service finance et administration, les ressources de l'institut sont constituées par :

ü les cotisations requises pour le financement de différentes branches du régime de sécurité sociale ;

ü les majorations encourues pour cause de retard dans le paiement des cotisations et les intérêts moratoire ;

ü les produits des placements de fonds ;

ü les dons et legs ;

ü toutes autres ressources attribuées à l'institut par un texte législatif ou réglementaire.

NB : les cotisations doivent être versées à l'INSS dans le mois civil qui suit celui auquel elles se rapportent. L'employeur qui ne verse pas les cotisations dans le délai est passible d'une majoration de retard de o, 5% par jour de retard.

Ce service est subdivisé en trois sections à savoir :

o section de comptabilité, qui consiste à faire passer les écritures comptables, c'est-à-dire les entrées et les sorties ;

o section de la trésorerie, qui consiste à contrôler les entrées et les sorties à partir d'un document appelé plan de trésorerie ;

o section budget, qui consiste à planifier les dépenses et les recettes.

· Service technique, ce service se charge des risques professionnels et les pensions.

Par risques professionnels, on sous-entend les accidents du travail et les maladies professionnelles. Dans les pensions nous trouvons la pension de retraite qui est due à la vieillesse, la pension d'invalidité qui est due à l'inaptitude physique ou mentale, et l'allocation de survivants due à la mort de l'assurer dont la veuve ou l'orphelin en dévient bénéficière.

· Service employeur et salarié(SES), subdivisé en deux sections à savoir :

o section d'immatriculation des employeurs et salariés (I.E.S)qui intervient principalement dans l'assujettissement des employeurs et salariés, c'est-à-dire elle est consacrée par les aspects techniques relatifs à l'affiliation des employeurs ;

o section de gestion des employeurs et salariés(G.E.S)qui gère au quotidien tous les mouvements des comptes opérés par les employeurs.

II.2. POPULATION D'ETUDE

D'après BERTHIER, la population d'étude est l'ensemble des unités statistiques ou individus satisfaisant à une définition commune et constituant la collectivité à laquelle on s'intéresse.34(*)

Pour NGOY TWITE, la population d'étude est l'ensemble de tous les individus humains ou non qui possèdent en commun un trait particulier ou un groupe de traits particuliers.35(*)

Pour ce travail, la population d'étude est composée de tous les agents du bureau de district de Kamina de l'institut national de sécurité sociale.

Tableau N°1. Présentation de la population d'étude selon le sexe

Travailleurs

Fréquences

Pourcentage

 

Masculin

24

85,7

 

Féminin

4

14,3

 

Total

28

100

 

Ce tableau répertorie le nombre des travailleurs de l'institut national de sécurité sociale selon le sexe. Pour cela, l'effectif des travailleurs s'élève à 28 travailleurs, d'où la population d'étude est finie.

Étant donné que la taille de notre population est minime, nous avons préféré mener notre étude sur toute notre population.Notre échantillon est égal à notre population d'étude, c'est-à-dire nous travaillons avec toute la population.

Nous tenons à signaler que l'échantillonnage est une technique qui permet d'extraire un échantillon dans une population mère. Mais l'échantillon est la détermination d'un nombre d'individus, d'objets ou d'évènement dont l'observation permet de tirer des conclusions applicables sur toute la population.36(*)

II.4. METHODE ET TECHNIQUE DE COLLECTE ET ANALYSE DES DONNES

Pour qu'un travail scientifique soit valide et efficace, il doit suivre une certaine démarche cohérente dirigée vers un objectif précis afin d'aboutir au résultat escompté.

II.4.1. METHODE

La méthode selon GRAWITE est définit comme l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie.37(*)

Pour Mouchet, la méthode est un procédé intellectuel et opérationnel dont se sert le chercheur en vue d'aboutir à un résultat donné avec plus ou moins de netteté.38(*)

Pour notre part, la méthode est une voie à suivre pour arriver à la découverte de la réalité.

Pour ce qui est de notre travail, nous avons opté pour la méthode d'enquête qui permet d'entrer en contact direct avec le sujet.

II.4.2 TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES

D'après la Fontaine, la technique est un moyen dont se sert l'investigateur pour aborder les problèmes lorsque ceux-ci sont précisés ; c'est donc un moyen pour atteindre des caractères scientifiques.39(*)

D'après Alain R, la technique est l'outil mis à la disposition de la recherche et organisé par la méthode.40(*)

Dans le cadre de ce présent travail, nous avons recouru à la technique d'entretien et du questionnaire.La technique du questionnaire nous a aidés à obtenir les informations auprès de nos sujets par le biais d'un questionnaire.

La technique d'entretien quant à elle nous a été d'une grande importance en ce qu'il fallait entrer en contact avec nos sujets afin de rassembler les informations sur les réponses qui nous paraissait incompréhensibles.

II.4.3. TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES DONNEES

Pour le traitement des données, le calcul statistique de pourcentage et la technique de khi-carré nous ont servi pour comparer les opinions des agents de l'institut national de sécurité sociale de Kamina en utilisant les formules suivantes :

ü P(%)

ü X²obsÓ ( ) ²

II.5. DIFICULTES RENCONTREES

Toutes fois, à un travail scientifique s'attache des difficultés, il en est de même pour le nôtre. Lors de l'élaboration de ce travail, nous avons connu les difficultés suivantes :

- la résistance manifestée par certains agentsqui ne voulaient pas nous fournir certaines informations et de nous donner les réponses aux questionnaires.

- Manque des documents relatifs à la division du travail dans les bibliothèques de la place.

Malgré toutes ces difficultés, nous avons fourni les efforts pour atteindre le but qui est d'élaborer un travail scientifique en expliquant le bien fondé de notre étude.

TROISIEME CHAPITRE : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

Notre troisième et dernier chapitre est consacré aux résultats de la recherche où nous allons procéder à la présentation, analyse et interprétation des résultats qui seront présentés dans différents tableaux à l'aide du calcul de pourcentage.

III.1. Présentation et analyse des données.

Il s'agit ici de présenter les données recueillies dans les tableaux et de faire ensuite l'analyse de ces données.

Nous avons voulu savoir en premier lieu si les agents de l'INSS se livrent aux mêmes tâches.Pour cela nous avons posé la question suivante :

Pour atteindre les objectifs, les agents de l'INSS se livrent-ils aux mêmes tâches ?

Tableau N°2 : Exécution de mêmes tâches par les agents de l'INSS

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Oui

0

0

Non

28

100

Total

28

100

Nous remarquons avec ce tableau que 28 agents de l'INSS soit 100% affirment que les agents ne se livrent pas aux mêmes tâches.

Vu les fréquences, il revient à nous de traiter scientifiquement les données en utilisant le test statistique de X2 afin de déterminer le groupe prédominant.

Le x2 observé> x2 critique au seuil de 5%, on rejette l'hypothèse nulle. Il y a une différence significative entre les opinions des enquêtés. Donc les agents de l'INSS ne se livrent pas aux mêmes tâches pour atteindre les objectifs.

Au second niveau, nous voulions savoir le critère utilisé pour la structure des tâches, cela nous a poussés à poser la question suivante :

La structuration des tâches est-elle effectuée sur base de quel critère ?

Tableau n°3 Critère de structuration des tâches

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Division du travail par service

28

100

Division du travail par fonction

0

-

Division du travail par produit

0

-

Total

28

100

En lisant ce tableau, nous constatons que 28 agents soit 100% affirment que la structuration des tâches est faite sur base du critère de la division du travail par service.

Nous nous sentons obliger de traiter scientifiquement les données en utilisant le test statistique de X2 afin de déterminer le groupe prédominant.

Après calcul, il s'avère que le x2 observé>x2 critique au seuil de 5%, on rejette aussi l'hypothèse nulle. Il y a une différence significative entre les fréquences observées. Ainsi, nous disons que la division de travail par service est le critère utilisé pour structurer les tâches à l'INSS.

Au troisième niveau, nous voulions savoir si les tâches sont bien reparties à l'INSS. Pour ce faire, nous avons posé la question ci-après :

Estimez-vous que les tâches soient bien reparties à l'INSS ?

Tableau n°4 Appréciation sur la répartition des tâches aux agents

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Oui

23

82,1

Non

5

17,9

Total

28

100

Ce tableau nous montre que 23 agents soit 82,1% affirment que les tâches sont bien réparties à l'INSS, par contre 5 agents soit 17,9% disent que les tâches ne sont pas bien réparties.

Nous passons au traitement scientifique des données en utilisant le test de X2 afin de déterminer le groupe prédominant.

Après traitement, nous avons constaté que le x2 observé> x2 critique au seul de 5%, on rejette l'hypothèse nulle, il y a une différence significative entre les avis de nos enquêtés. Donc la plupart de travailleurs de l'INSS trouvent que les tâches sont bien réparties.

A la question quatre, nous voulions savoir les avantages de la division du travail, ce qui nous a amené à poser la question suivante :

Selon vous, quels sont les avantages de la division du travail ?

Tableau N°5 : avantages de la division du travail

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Amélioration du rendement

16

57,1

Efficacité et rapidité

5

17,9

Spécialisation du travailleur

7

25

Total

28

100

Nous remarquons sur ce tableau que 16 agents soit 57,1% disent que la division du travail améliore le rendement, 5 agents soit 17,9% disent qu'elle rend efficace et rapide le travailleur et 7 agents soit 25% disent qu'elle conduit à la spécialisation du travail.

Comme on se trouve en face de ces fréquences, nous traitons spécifiquement les données en utilisant le test statistique X2 pour déterminer le groupe prédominant.

Le calcul montre que le x2 observé>x2 critique au seuil de 5%, on rejette l'hypothèse nulle, il y a une différence significative entre les opinions de nos enquêtés. Donc l'amélioration du rendement est acceptée par la majorité comme avantage de la division du travail.

Nous voulions savoir à la question cinq si la division du travail amène le travailleur à rendre le meilleur de lui-même. La que est formulé de la manière suivante :

Trouvez-vous que la division du travail peut amener le travailleur à rendre le meilleur de lui-même ?

Tableau n°6 Performance du travailleur

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Oui

25

89,3

Non

3

10,7

Total

28

100

Le tableau ci-dessus nous montre que 25 agents soit 89,3 affirment que la division du travail amène le travailleur à rendre le meilleur de lui-même, mais 3 agents n'acceptent pas cela.

Nous passons au traitement scientifique des données en utilisant le test statistique de X2 pour déterminer le groupe prédominant.

Après traitement, il s'avère que le x2 observé > x2 critique au seul de 5%, on rejette l'hypothèse nulle, il y a une différence significative entre les opinions des enquêtés. Pour ce faire, la division du travail amène le travailleur à rendre le meilleur d'eux-mêmes.

Au sixième niveau, il est question de savoir les signes relatifs à la maitrise du poste par le titulaire. La question est posée comme suite :

Par quels signes peut-on se rendre compte de la maitrise du poste par le titulaire ?

Tableau n°7 : Signes permettant de se rendre compte de la maitrise du poste

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Meilleur Résultat réalisé

22

78,6

Economie de l'outil de travail

4

14,3

Responsabilité

2

7,1

Total

28

100

Au vu de ce tableau, nous constatons que 22 agents soit 78,6% disent que la maitrise du poste se manifeste par le meilleur résultat réalisé ; 4 agents soit 14,3% parlent de l'économie de l'outil de travail, 2 agents soit 7,1% parlent de la responsabilité.

Nous passons au traitement scientifique des données en utilisant le test statistique de X2 pour déterminer le groupe prédominant.

Le calcul révèle que le x2 observé > x2 critique au seuil de 5%, on rejette l'hypothèse nulle, il y a une différence significative entre les opinons des enquêtés. Ainsi en ce qui concerne le signe de la maitrise du poste, la majorité de travailleur de l'INSS opte pour une bonne performance.

Au septième niveau, nous voulions savoir si un travailleur spécialisé peut mettre plus de temps dans la réalisation des tâches. La question se formule comme suite :

Un travailleur spécialisé peut-il mettre plus de temps dans la réalisation d'une tâche ?

Tableau n°8 Temps à mettre dans la réalisation d'une tâche

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Oui

3

10,7

Non

25

89,3

Total

 

100

Ce tableau montre que 25 agents soit 89,3 disent qu'un travailleur spécialisé ne met pas plus de temps dans la réalisation des tâches, par contre 3 agents soit 10,7% s'opposent à ça.

Il revient à nous de traiter scientifiquement les données en utilisant le test statistique de X2 pour déterminer le groupe prédominant.

Le x2 observé > x2 critique au seuil de 5%, on rejette l'hypothèse nulle, il y a une différence significative entre les opinions des travailleurs. En ce qui concerne le temps à mettre dans la réalisation d'une tâche pour un travailleur spécialisé, la majorité dit qu'un travailleur spécialisé ne met pas plus de temps dans la réalisation de sa tâche.

Au huitième niveau, nous voulions savoir si un travailleur spécialisé peut gaspiller les matières. La question se formule de la manière suivante :

Peut-on observer le gaspillage du matériel et des matières chez le travailleur spécialisé ?

Tableau N° 9 Gaspillage du matériel et des matières

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Oui

0

-

Non

28

100

Total

28

100

Le tableau ci-dessus montre que 28 agents soit 100% disent qu'un travailleur spécialisé ne gaspille pas les matériels et matières.

Il revient à nous de traiter scientifiquement les données en utilisant le test statistique de X2 afin de déterminer le groupe prédominant.

Le x2 observé > x2 critique, on rejette l'hypothèse nulle, il y a une différence significative. Donc un travailleur spécialisé ne gaspille pas les matériels et les matières.

II.2. Interprétation des résultats

Au niveau de cette phase de notre étude, il est question de donner un sens aux résultats auxquels nous avons abouti :

Au vu du tableau N°2 relatif aux tâches, il est vrai que tous les agents soit 28 sur 28 pris comme échantillon révèlent qu'ils ne se livrent pas aux mêmes tâches du fait que chacun connait par où il doit commencer et par où se limiter. Pour ce faire ; chaque agent de l'INSS a ses tâches spécifiques qui lui sont attribuées par l'organisation malgré l'interdépendance des poste.

Nous retenons au tableau N°3 relatif aux critères de la structuration des tâches que tous les sujets enquêtés montrent que l'INSS utilise la division du travail par service comme critère de structuration des tâches car nous trouvons les services qui oeuvrent dans cette entreprise et ces services sont subdivisés à leur tour en sections.

Parcourant le tableau N°4 relatif à la bonne répartition des tâches, 23 sujets montrent que les tâches sont bien réparties parce que les objectifs visés par l'INSS sont chaque année atteint, raison pour laquelle les pensionnés et les personnes à charge de l'INSS reçoivent régulièrement leurs prestations sociales qui constituent leur droit. Par contre, 5 agents disent que les tâches ne sont pas bien réparties à l'INSS parce qu'il y a concentration des tâches que par un nombre insignifiant du personnel oeuvrant, ce qui fait que certains agents cumulent les postes et certaines plaintes de la part des personnes à charge de l'INSS ne sont pas résolus.

Retenons sur le tableau N°5 relatif aux avantages de la division du travail que les agents parlent de l'amélioration du rendement parce que la division du travail à de l'impact sur la conscience professionnelle de l'agent qui se sentira interpelé et responsable dans l'accomplissement journalier de sa tâche pour un bon rendement 6 agents disent que la division du travail rend les travailleurs efficaces et rapides dans la mesure où les agents accomplissent leurs tâches en temps réel, d'une manière judicieuse et efficiente en ayant une tâche spécifique.

En fin 7 agents montrent que la division du travail permet la spécialisation du travailleur grâce à la répétition journalière de ses tâches qui assouplie la réalisation des gestes en vue d'atteindre les objectifs.

Au tableau N°6 relatif à la performance du travailleur, 25 agents disent que a division du travail amène le travailleur à rendrele meilleur de lui-même, car nous nous disons que l'habitude est une seconde nature du fait que c'est une tâche journalière quand bien même il y a une sorte de monotonie mais le travailleur se considère comme seul responsable pouvant accomplir sa tâche, il doit utiliser toute sa compétence at aura tout son temps à se concentrer et à maîtriser la tâche lui attribuée. Par contre, 3 agents disent que le travailleur ne peut pas rendre le meilleur de lui-même dans la mesure où il tient un poste qui ne correspond pas à ses aptitudes, ici intervient le problème de l'orientation des travailleurs.

Par rapport aux signes de la maîtrise du poste par le titulaire, nous constatons au tableau N°7 que 22 agents disent que la maîtrise du poste par le titulaire est le résultat réalisé car le résultat s'accompagne toujours de l'évaluation qui détermine la qualité du service rendu (bon ou mauvais) par le travailleur. 4 agents parlent de l'économie du travail, c'est-à-dire le travailleur accomplit ses tâches avec précision et souplesse sans pour autant endommager l'outil de travail, 3 agents optent pour la responsabilité parce que le titulaire de poste donne le commandement, contrôle et corrige des erreurs.

En se rapportant au tableau N°8 relatif au temps à mettre dans la réalisation d'une tache par un travailleur spécialisé, la majorité des agents soit 25 agents disent qu'un agent spécialisé ne met pas beaucoup de temps dans la réalisation de son travail parce que les tâches sont faciles pour lui et il devient rapide et régulier dans l'accomplissement des tâches. Mais 3 agents disent qu'un travailleur spécialisé peut mettre beaucoup de temps s'il y a négligence de a part et si le travail à faire n'a pas été bien programmé, pour cela il faut un réajustement de la concentration.

Le tableau N°9 qui se rapporte au gaspillage de matériel et de matière montre que tous les 28 agents disent qu'il n'y a pas gaspillage des matériels chez un agent spécialisé parce qu'il est déjà habitué à l'outil de travail et il sait comment le manipuler.

CONCLUSION ET SUGGESTION

Nous voici arrivé au terme de notre investigation scientifique qui a porté sur l'impact de la division du travail sur le rendement des agents de l'INSS/Kamina.

Le choix porté à ce sujet n'a pas été un fait du hasard mais il résulte du souci de constater dans les entreprises en générales et à l'Institut national de sécurité sociale en particulier, le rôle de la division du travail sur le rendement de l'entreprise.

Nous nous sommes posé les questions suivantes en termes de problématique :

- La division du travail peut-elle amener le travailleur à améliorer son rendement ?

- Si oui, par quels indicateurs l'amélioration du rendement peut-elle se manifester ?

Notre hypothèse était formulée de la manière suivante :

La division du travail amènerait le travailleur à améliorer son rendement et cette amélioration du rendement se manifesterait par la maîtrise et l'exécution correcte des tâches, le manque de gaspillage des outils et de matière et la réduction du temps de travail.

Nous nous étions assigné les objectifs ci-après :

- Déterminer l'importance de la division du travail dans une entreprise en général et à l'INSS/Kamina en particulier

- Savoir si la division du travail conduit le travailleur à rendre le meilleur de lui-même

- Déterminer les avantages de la division du travail sur les agents au sein d'une entreprise.

Pour atteindre nos objectifs, nous avons fait appel à la méthode d'enquête appuyée par les techniques d'entretien et le questionnaire pour récolter les données et du test statistique de Khi-carré (X2) pour analyser les données.

Notre population d'étude était de 28 sujets tous agents à l'INSS auxquels nous avons soumis notre questionnaire. Après étude, nous sommes arrivés aux résultats selon lesquels :

La division du travail amène le travailleur à améliorer son rendement et cette amélioration du rendement se manifeste par la maîtrise et la réalisation correcte des tâches, le manque de gaspillage des outils et de matières et la réduction du temps de travail. Ainsi nos hypothèses sont confirmées.

De ce qui précède nous suggérons :

- Aux chefs de l'INSS de songer à alléger la tâche aux travailleurs qui se sentent surchargé par des lourdes tâches, car un travailleur surchargé est un sujet exposé au stress.

- Aux travailleurs d'avoir une conscience professionnelle afin d'accomplir correctement les tâches qui leur sont attribuées.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

I. OUVRAGES

1. .Adam S. Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, Paris, Flammarion, 1991

2. ALAIN. T, la société poste industrielle, Paris, de noël, 1969

3. BERTHIER.H, le sondage d'opinion, Paris, ESP, 1973

4. Brangier et Alli, Les dimensions humaines du travail. Théories et pratiques de la psychologie du travail et des organisations, Paris, PUF, 2004

5. EMILE DURKHEIM, de la division sociale du travail, livre II, Paris, PUF, 1893

6. FREY L, Impact de l'environnement international sur l'organisation d'une entreprise moderne, Paris, Dalloz, 1981

7. HARRIBEY. J.M, Travail, emploi, activité : essai de classification de quelques concepts, paris, Gallimard, 1998

8. LANDREAU, l'impact des activités physiques de pleine nature-outils d'évaluation et de Gestion, Paris, Lga, 2004

9. LA FONTAINE, vocabulaire psychologique, Paris, PUF, 1970

10. Louche C, introduction à la psychologie du travail et des organisations, Paris, Armand Colin, cursus, 2001

11. Mouchet J, méthode des sciences humaines dans l'entreprise, paris, éd. Fonjard, 1971

12. PINTO et GRAWITZ, méthode des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1976

13. Rinaud.P, initiation des sciences économiques, Tome1, Paris, Flammarion, 1996

14. Vergez.A, Histoire des philosophes illustrées par les textes, Paris, Nathan, 1966

II. REVUES

1. CHAMEAUX M, « Société avec et sans concept de travail », in sociologie du travail, vol XXXVI n°H.S 94 sept 1994

2. SUPIOT.A « le travail, liberté partagée », in Droit social, n°9-10, septembre-octobre, 1993

III. NOTES DES COURS

1. YUMBA Elias, philosophie du travail, cours inédit, UNIKAM, FPSE, 2017

2. NGOY TWITE, statistique descriptive, cours inédit, FPSE, 2013

3. RUTAZIBWA JYEZE, économie politique, cours inédit, L1 Psychologie, UNIKIS, Kisangani, 1989

IV. MEMOIRE ET TFC

1. ILUNGA KAZADI, Impact de la division du travail sur l'ascension verticale de l'ouvrier dans une entreprise, TFC, FPSE, UNIKAM, Kamina, 20112

2. Justin KYUNGU, Impact de la division scientifique du travail sur la productivité de l'ouvrier dans une entreprise, mémoire L2 FPSE, UNIKAM, L'shi, 2004.

3. NGOMA MAYANGI, la division internationale du travail : un frein pour le développement de la RDC, Mémoire, RI, Unikin, Kinshasa, 2009

V. DICTIONNAIRE

1. Larousse illustré, dictionnaire de la langue française, Paris, cedex, 2009

2. Le Robert M, dictionnaire de la langue Française, Paris, éd. P.U.F. 2002

VI. WEBIOGRAPHIE

1. http://éducation.France tv.Fr.

2. http://www.dictionnaire-juridique.php

3. http://www.alembert.fr

4. http://www.wikiberal.org/wiki/division-du-travail.

5. http://www.etudier.com/dissertation/Adam-Smith.htm

6. 41.http://www.stucture-organisation.fr

7. http://www.andromo.com.à propos de cours de philosophie TS/profiles/highsoft

ANNEXE I

QUESTIONNAIRE

1. Pour atteindre les objectifs, les agents de l'INSS se livrent-il aux mêmes taches ?

2. La structuration des tâches est-elle effectuée sur base de quel critère ?

a) Division du travail par service

b) Division du travail par fonction

c) Division du travail par produit

3. Estimez-vous que les tâches sont bien reparties à l'INSS ?

Si oui pourquoi ?

4. Selon vous quels sont les avantages de la division du travail ?

5. Trouvez-vous que la division du travail peut amener le travailleur à rendre le meilleur de lui-même ? si oui pourquoi ?

6. Par quels signes peut-on se rendre compte de la maitrise du poste par le titulaire ?

7. Un travailleur spécialisé peut-il mettre plus de temps dans la réalisation d'une tâche ? oui ou non ? pourquoi ?

8. Peut-on observer le gaspillage du matériel et des matières chez le travailleur spécialisé ?

ANNEXES II

Réponses

fo

ft

Fo-ft

(fo-ft)2

(fo-ft)/ft

Oui

0

14

-14

196

14

Non

28

14

14

196

14

Total

28

20

0

 

X2 obs=28

Dl = k-1 = 2-1 = 1 au seuil de 5%

x2 crit = 3,84

X2 obs > x2 crit

Réponses

fo

Ft

Fo-ft

(fo-ft)2

(fo-ft)/ft

Division du travail par service

28

9,3

18,7

342,69

37,6

Division du travail pour fonction

0

9,3

-9,3

86,49

9,3

Division du travail par produit

0

9,4

-9,4

88,36

9,4

Total

28

28

0

 

X2obs=56,3

Dl = k-1= 3-1 = 2 au seuil de 5%

x2 crit = 5,99

X²obs >X²crit

Réponses

fo

ft

Fo-ft

(fo-ft)2

(fo-ft)2/ft

Non

23

14

9

81

9

Oui

5

14

-9

81

9

Total

28

20

0

 

X2obs = 18

Dl = k-1 = 2-1 = 1 au seuil de 5%

x2 crit = 3,84

X²obs>X²crit

Réponses

fo

Ft

Fo-ft

(fo-ft)2

(fo-ft)2/ft

Amélioration du rendement

16

9,4

6,6

43,56

4,63

Efficacité et rapidité

5

9,3

-4,3

18,49

1,98

Spécialisation du travailleur

7

9,3

-2,3

5,29

0,56

Total

28

28

0

 

X2obs=7,17

Dl = k-1 = 3-1 = 2 au seuil de 5%

X2 crit = 5

X²obs >x²crit

Réponses

Fo

ft

Fo-ft

(fo-ft)2

(fo-ft)2/ft

Non

25

14

11

121

8,64

Oui

3

14

-11

121

8,64

Total

28

28

0

 

X2obs = 17,28

Dl = k-1 = 2-1 = 1 au seuil de 5% X2 crit = 3,84

X²obs >x²crit

Réponses

fo

Ft

Fo-ft

(fo-ft)2

(fo-ft)2/ft

Résultat réalisé

22

9,3

12,7

161,29

17,3

Économie de l'outil de travail

4

9,3

-5,3

28,09

3,02

responsabilité

2

9,4

-7,3

54,76

7,4

Total

28

28

0

 

X2obs=27,72

dl =k-1 =3-1 au seuil de 5% X²crit =5.99

x²obs >x²crit

Réponses

fo

ft

Fo-ft

(fo-ft)2

(fo-ft)2/ft

Oui

3

14

-11

121

8,64

Non

25

14

11

121

8,64

Total

28

28

0

 

X2obs = 28

dl =k-1 =2-1 =1 au seuil de 5% x²crit =3,84

x²obs >x²crit

Réponses

fo

ft

Fo-ft

(fo-ft)2

(fo-ft)2/ft

Oui

0

14

-14

196

14

Non

28

14

14

196

14

Total

28

28

0

 

X2obs = 28

Dl = k-1 2-1 = 1 au seuil de 5% X2 crit = 3,84

x²obs >x²crit

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE..............................................................................I

DEDICACE..........................................................................................................................................................II

REMERCIEMENT...............................................................................................................................................III

INTRODUCTION 1

0.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET 1

0.2. ETAT DE LA QUESTION 2

0.3. PROBLEMATIQUE 4

0.4. HYPOTHESES 6

0.5. OBJECTIFS DU CTRAVAIL 6

0.6. METHODE ET TECHNIQUES 6

0.7. DELIMITATION DU SUJET 7

0.8. SUBDIVISION DU TRAVIL 7

Chapitre Premier :CONSIDERATIONS THEORIQUES SUR LA DIVISION DU TRAVAIL 8

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS 8

I.1.1. Impact 8

I.1.2. Division 8

* DIVISION DU TRAVAIL 9

I.1.3. Travail 9

1. Conception du travail à l'origine 9

2. CONCEPTION ACTUELLE DU TRAVAIL 11

I.1.4 RENDEMENT 12

I.1.5. AGENT 12

I.2. THEORIES SUR LA DIVISION DU TRAVAIL 12

I.2.1. Notion 12

1. LA DIVISION VERTICALE DU TRAVAIL 13

2. LA DIVISION HORIZONTALE DU TRAVAIL 14

I.2.2 DIVISION DU TRAVAIL A L'HORIZON DE GAIN DE PRODUCTION 14

I.2.3. LA DISTINCTION ENTRE LA DIVISION SOCIALE DU TRAVAIL ET LA DIVISION TECHNIQUE DU TRAVAIL 16

DIVISION SOCIALE DU TRAVAIL 17

A. DIVISION TECHNIQUE DU TRAVAIL 17

I.2.4. DE LA STRUCURE ORGANISATIONNELLE 18

I.2.4.1 LES FORMES STRUCTURELLES 19

1. TYPOLOGIES DE MACROSTUCTURES 19

2. LES TYPES ACTUELS DE MICROSTRUCTURES 21

2.1 LES TYPES DE POSTES 21

I.2.4.2 QUELQUES DEFINITIONS FONDAMENTALES 22

I.2.5 AVANGES ET LIMITES DE LA DIVISION DU TRAVAIL 23

DEUXIEME CHAPITRE : CADRE METHODOLOGIQUE 26

II.1. PRESENTATION DU LIEU D'ETUDE 26

II.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE 28

II.1.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE 29

II.2. POPULATION D'ETUDE 30

II.4. METHODE ET TECHNIQUE DE COLLECTE ET ANALYSE DES DONNES 32

II.4.1. METHODE 32

II.4.2 TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES 32

II.4.3. TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES DONNEES 33

II.5. DIFICULTES RENCONTREES 33

TROISIEME CHAPITRE : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS 35

III.1. Présentation et analyse des données. 35

II.2. Interprétation des résultats 41

CONCLUSION ET SUGGESTION 44

ANNEXES II 49

TABLE DES MATIERES ....................................................................................................................................52

* 1 http://éducation.France tv.Fr.

* 2 ILUNGA KAZADI, Impact de la division du travail sur l'ascension verticale de l'ouvrier dans une entreprise, TFC, FPSE, UNIKAM, Kamina, 20112

* 3 Justin KYUNGU, Impact de la division scientifique du travail sur la productivité de l'ouvrier dans une entreprise, mémoire L2 FPSE, UNIKAM, L'shi, 2004.

* 4 Larousse illustré, dictionnaire de la langue française, Paris, cedex, 2009, p 822

* 5 RUTAZIBWA JYEZE, économie politique, cours inédit, L1 Psychologie, UNIKIS, Kisangani, 1989

* 6Vergez.A, Histoire des philosophes illustrées par les textes, Paris, Nathan, 1966, P, 26

* 7 LANDREAU, l'impact des activités physiques de pleine nature-outils d'évaluation et de Gestion, Paris, Lga, 2004, p 10

* 8 FREY L, Impact de l'environnement international sur l'organisation d'une entreprise moderne, Paris, Dollaz, 1981, p 9.

* 9 Le Robert M, dictionnaire de la langue Française, Paris, éd. P.U.F. 2002, p 403

* 10 Le Robert M, idem, p 403

* 11 Louche C, introduction à la psychologie du travail et des organisations, Paris, Armand Colin, cursus, 2001, p 12.

* 12 HARRIBEY. J.M, Travail, emploi, activité : essai de classification de quelques concepts, paris, Gallimard, 1998, p 2.

* 13 SUPIOT.A « le travail, liberté partagée », in Droit social, n°9-10, septembre-octobre, 1993, p 115

* 14 Adam S. Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, Paris, Flammarion, 1991, p 304

* 15 CHAMEAUX M, « Société avec et sans concept de travail », in sociologie du travail, vol XXXVI n°H.S 94 sept 1994, p 58

* 16 ADAM S. op cit, p 300

* 17 EMILE DURKHEIM, de la division sociale du travail, livre II, Paris, PUF, 1893, p 43

* 18 YUMBA Elias, philosophie du travail, cours inédit, UNIKAM, FPSE, 2017

* 19 http://www.dictionnaire-juridique.php

* 20 Rinaud.P, initiation des sciences économiques, Tome1, Paris, Flammarion, 1996, P7

* 21 Le Larousse illustré, op.cit., P400

* 22http://, idem

* 23 Adam Smith, op cit, p 302

* 24. http://www.alembert.fr

* 25 . Adam Smith, op-cit, P354

* 26http://www.wikiberal.org/wiki/division-du-travail.

* 27Durkheim. E. De la division du travail social, livre III,Paris, PUF, 1893, P87

* 28.http://www.etudier.com/dissertation/Adam-Smith.htm

* 29.http://www.stucture-organisation.fr

* 30 Brangier et Alli,Les dimensions humaines du travail. Théories et pratiques de la psychologie du travail et des organisations,Paris, PUF, 2004, P335-336

* 31 BRANGRIER et all, op.cit., P340

* 32NGOMA MAYANGI, la division internationale du travail : un frein pour le développement de la RDC, Mémoire, RI, Unikin, Kinshasa, 2009

* 33http://www.andromo.com.à propos de cours de philosophie TS/profiles/highsoft

* 34 BERTHIER.H, le sondage d'opinion, Paris, ESP, 1973, P22

* 35 NGOY TWITE, statistique descriptive, cours inédit, FPSE, 2013

* 36 NGOY TWITE, op cit

* 37 PINTO et GRAWITZ, méthode des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1976, P67

* 38 Mouchet J, méthode des sciences humaines dans l'entreprise, paris, éd. Fonjard, 1971, p 6

* 39 LA FONTAINE, vocabulaire psychologique, Paris, PUF, 1970, P235

* 40 ALAIN. T, la société poste industrielle, Paris, de noël, 1969, P32






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