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Le récit médiatique électoral de la présidentielle de 2018 dans Le Phare et Le Potentiel


par David Mukendi Kalonji
Université Catholique du Congo (UCC) - Graduat 2021
  

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1.2. Cadre théorique

1.2.1. La Socio-Narratologie

Nous l'avons dit dans l'introduction de ce périple de recherche, qu'elle s'inscrivait dans le cadre d'une socio-narratologie comme étant la résultante de l'association de la sociologie et de la narratologie. Cette perspective socio-narratologique du contenu médiatique définit l'analyse du texte narratif, comme un continuum allant de l'analogique au digital, des rapports sociaux vers les détails de la mise en intrigue comme un effet de zoom.29(*) Cela suppose une variation qui va d'une « vue large », du champ social (sociologie des médias) vers « le gros plan » du récit médiatique en passant par différents indicateurs, déterminants particuliers aux organes de presse d'où sont tirés les corpus des récits.

Ceci peut être représenté dans un schéma suivant l'effet zoom que proposent L.- J. Clavet et L. Varel :

Analogique Digital

(Ou continu ou non discret) (discontinu, ou discret)

Sociologie des médias Pratique médiatique Narratologie

Indicateurs IndicateursIndicateurs

Dans le présent cadrage schématisé, le récit reste une pratique sémiotique (sociale) qui est mise en scène sous forme d'histoire des faits et phénomènes sociaux, c'est-à-direune représentation désignée comme information qui a ses spécificités qui doivent être analysés comme telles avec le média, le lieu de sa configuration.

La socio-narratologie médiatique suppose que le travail de la mise en récit va de pair avec les conditions de production, cela suppose une relation dynamique et concomitante entre le contexte de production et la matérialisation du travail de mise en récit. Cependant, le travail de l'analyste est toujours fait a posteriori. Il consiste à retrouver les traces, les liens, les manifestations de deux entités (sociologie et discursive), comme le soutient D. Maingueneau en ce terme : « les oeuvres parlent effectivement du monde, mais leur énonciation est partie prenante
du monde qu'elles sont censées représenter. Il n'y a pas d'un côté un univers de
choses et d'activités muettes, de l'autre des représentations littéraires détachées de lui
qui en seraient une image. (...). Les conditions d'énonciation du texte littéraire ne sont
pas un échafaudage contingent dont celui-ci pourrait se libérer, elles sont
indéfectiblement nouées à son sens ».
30(*)De ce qui précède, notre recherche considère le texte comme un discours constituant, qui a des incidences sur le fonctionnement de la société.

* 29J-C Likosi, Op. Cit., p.79

* 30D. Maingueneau, Le contexte de l'oeuvre littéraire, Paris, Dunod, 1993, pp.19-20

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