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Littérature et engagement - Louise Michel : entre mythe et réalité

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par Sandra Bocquier
Université de Nantes - Maîtrise en Littérature française et comparée 2009
  

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BOCQUIER Sandra

Mémoire de maîtrise en Littérature française et comparée

LITTÉRATURE ET ENGAGEMENT

LOUISE MICHEL :

ENTRE MYTHE ET RÉALITÉ

Sous la direction de Patrick Berthier

Juin 2009

Université de Nantes

SOMMAIRE

INTRODUCTION

PREMIÈRE PARTIE : DU RÉALISME AU NATURALISME

1/ LA VALEUR DE TÉMOIGNAGE

a) La « nouvelle »

b) Les chroniques

> le rôle de la presse ; le journalisme fictionnel

c) Un ancrage spatio-temporel précis ?

> Un flou temporel ; Une topographie détaillée

2/ LE RÉALISME SOCIOLOGIQUE

a) Le type bourgeois

> Les parvenus

b) Le type populaire

> La classe ouvrière ; Les révolutionnaires ;

> Les misérables ; Les vagabonds ; Les enfants

c) L'argot : le langage révélateur

3/ L'INLUENCES DES SCIENCES NATURELLES ET HUMAINES

a) Louise Michel, naturaliste

b) Une application sociale du darwinisme ?

c) L'investigation profonde de l'homme

SECONDE PARTIE :

ROMAN NOIR ET NOUVELLES FANTASTIQUES

1/ LE FANTASTIQUE

a) Contexte de la littérature fantastique : crise des valeurs et décadence

b) Qu'est-ce que le fantastique ?

> Tentative d'élaboration d'une définition ;

> La théorie de « L'inquiétante étrangeté » selon Freud

c) Une écriture de la rationalité

> Les lieux 

2/ L'HORREUR ET LA MISE EN SCÈNE DE L'EFFROI

a) Une relation ambiguë personnage/phénomène

> Le personnage ; Le pouvoir attractif du phénomène ;

> Les atouts du phénomène

b) Le pouvoir obsessionnel du phénomène : la folie

c) Le passage à l'acte

> « Le démon de la perversité » selon E. A. Poe

3/ UNE SOCIÉTÉ OGRESSE

a) La misère et la fatalité

b) La violence et le crime

> La peine de mort

c) L'enfermement

> Les maisons de correction et le bagne ; Les asiles de fous

4/ LA SATIRE SOCIALE

a) Le bestiaire

b) La dimension burlesque

> La classe politique ; l'institution religieuse ; les savants

c) Humour (noir), ironie et dérision

TROISIÈME PARTIE :

LA FONCTION ARGUMENTATIVE ET DIDACTIQUE

1/ LE DOMAINE DE LA NOUVELLE : UNE CONCENTRATION DES EFFETS

a) L'art de la chute : un enchaînement causal

b) « La totalité d'effet » : des effets de structure

> Incipit ; Ellipse ; Une structure cyclique

c) Vers la révélation

> La narration ; Une narratrice moraliste

2/ LES CONTES ET LÉGENDES

a) Origine du genre

> Les ancêtres du genre

b) Entre tradition orale et littérature écrite

> Des personnages emblématiques ; Lieux, structure et aphorismes

c) La charge didactique

> La parole satirique et l'énonciation de la morale

> Le conte : éducation et processus de socialisation

3/ LE THÉÂTRE ANARCHISTE : « THÈMES ET FORMES D'UN THÉÂTRE POLÉMIQUE »

a) La représentation de l'Histoire

> Un sujet historique ; le souci de réalisme

b) Entre « Théâtre social » et « pièce à thèse »

> Les personnages : les vecteurs de la thèse ; les héros ; la voix de la multitude

c) Forme et structure

> Le décor et la musique ; La structure

4/ PRATIQUE DU CONTAGE ET CONDITIONS DE REPRÉSENTATION

a) Pratique du contage

> Un genre communautaire ; L'art de conter

b) Scènes et publics

> La représentation au Théâtre de la Villette

c) Éducation ou propagande ?

QUATRIÈME PARTIE : UNE UTOPIE « ANARCHO-LITTÉRAIRE »

1/ UNE LITTÉRATURE SOCIALE

a) Ouvriers et vagabonds dans la littérature

b) Le rejet du capitalisme

c) Le roman de l'utopie sociale

2/ LA DIMENSION POPULAIRE ET MYTHOLOGIQUE : « LA LÉGENDE NOUVELLE »

a) Les personnages

b) La narration

c) « Le Vieil Abraël, légende du XXe siècle »

3/ LA RÉVOLTE EST INDISPENSABLE

a) Le héros face à l'histoire : un révolté

b) L'exaltation des passions et le passage à l'action

c) Le sacrifice

4/ DU VIEUX MONDE A L'AURORE NOUVELLE : LE TRIOMPHE DE LA RÉPUBLIQUE SOCIALE

a) Un discours eschatologique

b) Les métaphores biologiques et écologiques

> La métaphore de l'arbre ; Une vision cyclique

c) Le triomphe de l'utopie : la République Sociale

> Déplacement, métissage et prolifération des hommes ;

> Le retour à la nature ; Le progrès intellectuel et industriel

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

INTRODUCTION

On a beaucoup écrit à propos de Louise Michel, personnage historique, femme subversive et figure de la révolte. La communarde fut tour à tour idolâtrée et méprisée. On la traita de mégère et de folle, on la compara à une « louve avide de sang », « furie massacreuse et féroce »1(*), et pour la grande majorité du public, ce monstre révolutionnaire était perçu comme une « sorte d'épouvantail, une impitoyable virago, une ogresse, un monstre à figure humaine, disposée à semer partout le fer, le feu, le pétrole et la dynamite »2(*). Nonobstant, nombre d'écrivains et de biographes tombèrent dans l'excès opposé et contribuèrent à l'élever au rang de légende3(*) ; on la surnomma la « Bonne Louise » ou encore la « Vierge rouge »4(*) et on ne se lassa point de réécrire sans cesse la « vie ardente et intrépide de Louise Michel »5(*). C'est suite à la Commune de Paris (1871) - où indomptable, elle manifesta une authentique âme de combattante6(*) - qu'elle fut érigée en mythe, et devint l'égérie de la Révolution, certes vaincue, mais non résignée et toujours renaissante. En effet, elle resta toute sa vie ce symbole de courage, de révolte permanente et d'insoumission : « Je suis une vieille femme. Mais je suis vivante. Et rebelle. Toujours. Rien n'a pu m'abattre. Malgré toutes les souffrances, malgré toutes les cruautés du pouvoir - qu'il soit maudit ! Tout pouvoir est maudit ! -, je conserve de ma vie la sensation d'une flamme intense, d'un ouragan dévastateur et d'un combat acharné. Ma vie, ma passion »7(*).

Ainsi, que ce soit en bien ou en mal, que ce soit sur ses admirateurs ou sur ses adversaires, sur ses amis ou ennemis, dans tous les cas, Louise Michel (sainte ou hérétique, ange ou démon) semble avoir exercé une réelle fascination sur ses contemporains. Verlaine célèbre la communarde « muse rauque et gracile », « ange gardien » du pauvre, et rythme sa ballade par ce refrain : « Louise Michel est très bien » ; Victor Hugo, qu'elle admirait tant, fait également l'apologie de cette femme « terrible et surhumaine », il la peint en héroïne tragique pareille à « Judith la sombre juive et Aria la romaine »8(*), provoquant le pouvoir et défiant la mort, lors de ses procès après la Commune. Mais cette glorification semble gêner la modeste et altruiste Louise Michel, qui voit là une exagération de sa personnalité, et qui tente alors de faire resurgir du mythe la réalité ; loin d'être héroïque, c'est la cause révolutionnaire qui est grande : « Allons mes amis, je suis capable de tout, amour et haine ; ne me faites pas meilleure que je ne suis (et que vous l'êtes) ! Je ne suis pas si haute que vous le disiez, Hugo, ni si infâme que le proclamait mes vainqueurs - la révolte seule est haute, elle est géante. Qui donc, voyant au loin l'aurore rouge se lever, ne jetterait, pour y courir plus vite, sa vie comme un haillons ? Cette vie, ma vie, est pleine de souvenirs poignants. Je ne veux pas que mes mémoires soient trop imprégnées de tristesse. Pourquoi s'attendrir sur soi-même au milieu des douleurs générales ? Pourquoi s'arrêter sur une goutte d'eau ? Regardons l'océan ! »9(*). Cependant, en se déchargeant de cette aura héroïque, et en méprisant sa propre vie au profit de l'humanité - elle parle de devoir envers la Révolution10(*), - elle entretient tout de même la figure de la « bonne Louise », ou encore celle de la « Vierge rouge ».

En effet, l'auteur des Mémoires exprime une certaine pudeur - qui sembleraient être des scrupules - à parler d'elle-même : « Souvent on m'a demandé d'écrire mes Mémoires ; mais toujours j'éprouvais à parler de moi une répugnance pareille à celle qu'on éprouverait à se déshabiller en public »11(*). De ce fait, elle ne fait guère d'allusions directes à sa vie personnelle, - à part des souvenirs d'enfance, pas d'évocation de sa vie amoureuse, dont elle paraît d'ailleurs dénuée, - mais elle remémore une longue vie de militantisme acharné, et le « je » s'efface volontiers au profit du « nous » ; le récit autobiographique étant l'occasion de rendre hommage aux camarades disparus : « Où donc êtes-vous tous, ô mes amis ? »12(*). Sinon, elle ponctue son oeuvre de réflexions sur l'homme et la société, et quand elle désir exprimer ses états d'âme, elle choisit plutôt le vers que la prose : « Il y a peut-être beaucoup de vers dans mes Mémoires ; mais c'est la forme qui rend le mieux certaines impressions, et où aura-t-on le droit d'être soi-même et d'exprimer ce qu'on éprouve, si ce n'est dans des Mémoires ? »13(*). Ainsi Louise Michel se livre, intime, et on peut entrevoir dans ce texte, l'histoire d'une quête identitaire, un parcours initiatique : comment en est-elle venue à l'anarchie ? Cependant, la question individuelle se trouve partiellement évincée au profit du collectif, puisque l'accent porte sur le rapport de l'auteure à l'Histoire, sur son rôle en tant qu'actrice de la Commune, mais surtout en tant que témoin de son époque. Bien qu'elle nous invite à fouiller le cadavre de sa vie («  disséquons à loisir »14(*)), nous nous intéresserons exclusivement à son oeuvre littéraire, largement méconnue, car depuis, beaucoup ont déjà passé au scalpel, la vie si romanesque de l'ex-déportée.

Pourtant, la célèbre insurgée se révéla être une écrivaine prolifique, et laissa à sa mort, une production littéraire abondante et diversifiée. En effet, Louise Michel s'essaya à tous les genres, roman, théâtre, poésie, nouvelles, chansons, article de presse, essais, et la seule constance demeure son engagement envers la révolution - chaque texte en étant la réaffirmation. Toutefois, la petite institutrice provinciale à l'âme rêveuse se voyait avant tout poétesse, et c'est à vingt ans qu'elle envoie ses premiers poèmes à Victor Hugo, poésie qu'elle signe par la suite du pseudonyme Enjolras15(*) ; commence alors entre eux une longue correspondance. Or, comme elle le précise dans ses mémoires, il y eut deux périodes dans sa vie, une avant et une après la Commune : « Mon existence se compose de deux parties bien distinctes : elles forment un contraste complet ; la première toute de songe et d'étude ; la seconde toute d'événements, comme si les aspirations de la période de calme avait pris vie dans la période de lutte »16(*). Ses poèmes de jeunesse, qui témoignaient d'un romantisme exacerbé, d'une personnalité pieuse et d'opinions royalistes, se trouvent évacués suite à l'insurrection parisienne, au profit d'une littérature populaire, manifestement anarchiste et entièrement révolutionnaire, qui mérite d'être redécouverte17(*). Comment Louise Michel convoque-t-elle sous sa plume, tous les genres et registres littéraires, pour aborder et mettre en scène la révolution ? Comment use-t-elle de tous les tons et styles d'écriture, pour susciter la mobilisation populaire ? Et après la révolution, quelle sera la société de demain ?

Le corpus, qui fait l'objet de cette étude, est un corpus hétéroclite, constitué de quatre textes appartenant chacun à des genres différents (nouvelles, roman, théâtre et contes), afin d'élaborer un panorama le plus large possible, et d'aborder tous les aspects de cette littérature engagée. Le texte le plus ancien de ce groupement est un recueil de contes, - Les Contes et légendes pour les enfants, illustré par l'auteur, et publié chez Kéva et Cie (Paris) en 188418(*), - qui n'est pas sans rappeler d'une part sa vocation d'institutrice et ses qualités de pédagogue, et d'autre part qu'elle s'était déjà attelée à l'écriture d'un ouvrage du même genre : Le Livre du jour de l'An, historiettes, contes et légendes pour enfants19(*). Le second, Les Crimes de l'époque - paru chez N. Blanpain (Paris) en 1888 et réédité chez Plasma (coll. « Les feuilles vives ») en 1980 - est un subtil mélange de réalisme social et de fantastique. En effet, ce recueil de nouvelles, tourné vers le bizarre et l'horreur, est un témoignage de l'atmosphère décadente et mortifère de Paris en cette fin de siècle . Le roman Le Claque-dents, - oeuvre dont on ignore la date d'écriture, publié posthume chez Dentu (Paris), et réédité chez Plasma (coll. « Les feuilles vives ») en 1980, - possède les mêmes qualités didactiques et littéraires que les nouvelles : roman social ou roman noir ? ; sûrement est-il les deux. Enfin, La Grève20(*) - écrite en 1890 et représenté la même année au Théâtre de la Villette à Paris - se trouve au croisement du drame romantique et du mélodrame historique. Le titre est explicite et la charge est lancée : le théâtre se veut un outil moyen militant et un outil de lutte.

Tout d'abord, les aspects réalistes et naturalistes confèrent aux oeuvres une qualité de document socio-historique ; c'est dans cette perspective que l'auteure-narratrice s'affirme alors comme le témoin de son époque, considérée comme une période de crise et de transition. Puis, ce constat alarmiste est réitéré et accru par l'écriture fantastique, qui dresse alors un tableau plutôt sombre des sociétés humaines en cette fin de siècle. La fresque sociale est tendue et la satire se veut agressive et provocante : l'humanité à peu d'avenir, il faut qu'elle meure la vieille société, « la vieille ogresse qui boit le sang humain »21(*), pour que l'homme ait une chance de survivre. C'est sur cet argument que repose toute la rhétorique anarchiste et révolutionnaire de Louise Michel ; la fonction didactique de ses oeuvres est manifeste, il s'agit d'éveiller les masses, il est temps d'amener le peuple à se révolter, et c'est de ce devoir que s'acquitte l'auteur. Mais, plus qu'une éducatrice ou une enseignante, la voix narrative insuffle la verve révolutionnaire et l'auteur adopte aisément le rôle de visionnaire et de prophète. Elle se révèle être celle qui voit les choses, au delà des apparences et des époques, et elle prédit qu'il y aura un monde nouveau, où l'humanité sera enfin libre dans la République sociale.

* 1 Cf. Louise Michel, extrait des Mémoires, dans Xavière Gauthier, L'insoumise, biographie romancée de Louise Michel, éd. Manya, Levallois-Perret, 1990, p. 17.

* 2 Louise Michel, Mémoires, éd. La Découverte, 2002, « Préface à l'édition de 1886 », p. 7.

* 3 Édith Thomas, Louise Michel ou la Velléda de l'anarchie, Gallimard, 1971, Introduction : « Qu'il s'agisse de sainte Thérèse de Lisieux, de Bernadette de Soubirous, ou de Louise Michel, l'hagiographie est toujours un genre niais. Les révolutionnaires présentent les mêmes défauts - et aussi les mêmes vertus - que les fidèles de toutes les religions. C'est que la foi, quelle que soit sa nature, et toujours dans un noble but d'édification, exclut le plus souvent l'esprit critique. [...] Les révolutionnaires notoires ont été victimes du même traitement », p. 9.

* 4 Ernest Girault, La Bonne Louise, Bibliothèque des auteurs modernes, 1906 ; Anne Sizaire, Louise Michel : l'absolu de la générosité, éd. Desclée de Brouwer, 1995 ; Irma Boyer, la Vierge rouge, éd. André Delpeuch, 1927.

* 5 Fernand Planche, La Vie ardente et intrépide de Louise Michel, éd. Tops, 1946.

* 6 Cf. Louise Michel, extrait des Mémoires, dans Xavière Gauthier, op. cit, L'insoumise : « Pendant la Commune, j'ai décidé de vider de son sang ce monstre de Thiers ; je voulais donner ma vie ; [...] J'ai nargué les bourreaux versaillais qui me mettaient en joue. J'ai défié les membres du conseil de guerre, réclamé la mort à grands cris : ils ont refusé et m'ont déporté. Là-bas, en Nouvelle-Calédonie, [...] j'ai aidé mes amis canaques à se soulever. [...] A mon retour en France, on a essayé de m'empoisonner, de faire dérailler mon train, un Breton m'a tiré dans la tête [...] Eh bien, je suis toujours là. Je suis une vieille femme, usée, fatiguée, malade, mais je suis toujours là », p. 15.

* 7 Ibid., p. 19.

* 8 P. Verlaine, « Ballade en l'honneur de Louise Michel » ; V. Hugo, « Viro Major », déc. 1871.

* 9 Cf. Louise Michel, extrait des Mémoires, dans Xavière Gauthier, op. cit, L'insoumise, p. 17.

* 10 Louise Michel, op. cit., Mémoires, « Il n'y a pas d'héroïsme, il n'y a que le devoir et la passion révolutionnaires dont il ne faut pas plus faire une vertu qu'on n'en ferait une de l'amour ou du fanatisme. », Part. II, p. 191.

* 11 Ibid., Part. I, p. 17.

* 12 Ibid., Part. II, p. 294.

* 13 Ibid., Part. II, p. 200.

* 14 Ibid., Part. I, p. 47 ; « étendons toujours le cadavre avant de le fouiller », Part. II, p.155.

* 15 cf. V. Hugo, Les Misérables, 1862 ; Enjolras est le chef charismatique des Amis de l'A B C, coterie révolutionnaire aux accents républicains et bonapartistes que fréquente succinctement Marius. Il participe notamment à l'émeute parisienne de juin 1832. dans Part. IV, Chap. 16, « Enjolras ».

* 16 Louise Michel, op. cit., Mémoires, Part. I, p. 17.

* 17 dans Louise Michel, A travers la vie, Maspero, 1982, Daniel Armogathe regrette que « la Vierge rouge » ait eu des biographes, « mais pas de vrais critiques », p. 9.

* 18 Source : Bnf ; cote : NUMM -82320 ; (gallica2.bnf.fr).

* 19 Paru chez J. Brave (Paris) en 1872.

* 20 Dans Au temps de l'anarchie, un théâtre de combat, 1880-1914, Textes choisis, établis et présentés par Jonny Ebstein, Philippe Ivernel, Monique Surel-Tupin et Sylvie Thomas, éd. Séguier-Archimbaud, Paris, 2001

* 21 Louise Michel, L'ère nouvelle, 1887 ; http://abu.cnam.fr/cgi-bin/go?erenouv1, copistes : A. et P. Oudet, d'après l'édition de 1887, chap. I.

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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera