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Croissance urbaine et enjeux fonciers dans le nord du département de rufisque: cas des communes de Tivaouane-Peulh-Niague et Bambilor


par Alassane Niang
ESEA ex ENEA - DESS 2016
  

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II. L'incohérence des politiques territoriales en matière foncière :

Comme toutes politiques publiques, la cohérence à tous les échelons devrait être la règle pour leur effectivité. Outre les contraintes politiques qui très souvent plombent leurs applications. Dans les politique foncière, surtout les reformes et les lois, ils se posent aussi une question d'harmonisation des actions des différents acteurs, ce qui révèlent une inadéquation entre les politiques les règlements et les réalités économiques, sociales et culturelles.

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1. Des dynamiques en avance sur les outils et organes de gestions fonciers :

Les difficultés d'applications des règles en matière foncière, obéissent à des réalités ignorées par les politiques .Ces réalités sont accentuées par les dynamiques d'occupations du sol qui

semblent dépasser les instruments de gouvernances foncières d'où les difficultés que
rencontrent l'Etat dans la gouvernance foncière.

a. Des réalités incontrôlables :

Notre milieu d'étude, composée de villages Lebou et Peulhs, a comme spécificité la persistance d'une gestion foncière coutumière du foncier, incarnée par des chefs de villages et des notables issus de grandes familles, fondatrice de ces villages. La terre dans ce milieu était sacrée, lorsqu'elle était utilisée pour l'agriculteur et que les villageois étaient constitués majoritairement de paysans. Les Lébous par exemple s'identifient à la terre. Les croyances traditionnelles donnaient à la terre, une nature mystique. Ainsi, la terre pouvait être barricadée ou détruite mystiquement de telles sortes qu'aucune autre personne ne puisse l'utiliser. Aujourd'hui, malgré la persistance de ces croyances, les mutations liées à la croissance urbaine font que la terre est vue comme une propriété individuelle, une assurance à tout risque par les populations qui vont en faire un bien individuel, une opportunité pour s'enrichir. La réalité du terrain dessine un tout autre espace, car l'urbanisation irrégulière en pleine croissance, reste aussi à concrétiser et constitue un problème. En effet, l'extension de l'espace villageois est dominée par les quartiers irréguliers.

La régularisation foncière et la restructuration des zones telles que voulues par les autorités des pôles urbains, restent floues aux yeux des villageois. Ces aménagements sont difficiles à valider par les villageois. Ces derniers, constitués essentiellement d'agriculteurs/éleveurs, craignent une réduction sensible de leur espace d'activité. L'insécurité foncière et la peur de voir leur terre être accaparée par l'Etat ou des sociétés immobilières, poussent une certaine franche de la population à vendre leurs terres qui n'ont pas été immatriculées. Ces pratiques sont récurrentes dans les villages qui composent la commune de Tivaouane-Peulh-Niague et elles sont le noeud des conflits entre la population locale et les promoteurs. Ces conflits soulèvent l'éternelle opposition entre les règles coutumières et les règles juridiques. Ces ventes concernent des terrains non-aedificandi. De nouvelles cités sont érigées dans des anciens marigots et de bas-fonds qui servaient de zone de culture, ce qui ne respecte pas les normes urbanistiques.

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La protection de certaines zones du fait de leurs spécificités environnementales comme les environs du lac Rose et du lac de Mbeubeuss, gagnés par des constructions irrégulières démontrent ce manque de considération de l'aspect environnemental.

L'impact de ces constructions touche aussi les espaces agricoles. Sur le domaine du titre foncier Ch.Berthin par exemple, les terroirs des sept villages qu'il englobe, constituent une insécurité pour les espaces agricoles et d'habitation des populations locales. En effet, la majorité des logements qui y seront érigés, sont destinés aux populations venues de la banlieue et de Dakar. Ces logements vont constituer des contraintes dans l'action des pouvoirs publics, l'aménagement de certaines zones, notamment le projet des 1000 logements de la Comico situé dans le titre foncier TF R. 1975.

L'érection de tels projets immobiliers ainsi que le déroulement de manière informelle du marché foncier montrent l'inefficacité des textes et les limites des organes de gouvernance foncière dans leur mission de contrôle et de gestion du foncier. Les principes de réserves foncières tels qu'édictés dans le code de l'urbanisme, ne sont pas prises en compte par les collectivités locales concernées qui ont comme soubassement dans leur conflit de délimitation avec d'autres communes, des projets de lotissement.

b. Des plans d'aménagements dépassés

Depuis l'indépendance, les plans d'aménagement n'ont pas été nombreux dans la région, le plan Ecochart élaboré en 1967, puis le Pdu Dakar-Horizon 2025 élaboré après 42 ans du plan Ecochart. Ce plan directeur d'urbanisme a connu plusieurs contraintes notamment la lenteur dans son approbation. Le plan qui a été élaboré en 2001 a été approuvé en 2009. Ces problèmes d'opérationnalisation ont soulevé des questions d'adaptabilité entre le plan et les réalités sur le terrain. La non-implication des acteurs locaux dans l'élaboration de ce plan aussi a constitué un frein dans son appropriation par les pouvoirs locaux. La négligence de la place importante de l'environnement dans l'équilibre de la zone, et même les articulations entre ressources naturelles et agricoles de la périphérie et fonctions métropolitaines.

Toutes ces insuffisances constatées dans le PDU Dakar 2025 ont conduit à sa révision par la direction de l'urbanisme en coopération avec le Japon à travers la JICA pour mieux l'adapter aux perspectives de développement avec le plan Sénégal émergent.

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Le PDU se projette ainsi vers l'horizon 2035 avec un changement d'échelle en intégrant une partie de la région de Thiès. Le PDU Dakar-Thiès Mbour horizon 2035 va essayer de corriger les manquements notés dans le Pdu 2025. Ce plan qui a été élaboré 2014 à 2016 a été adopté en 2019, l'objectif du Pdu horizon 2035 est de varier les fonctionnalités avec la promotion de pôles urbains et touristiques dans la zone. Ainsi, il est prévu d'avoir une fonction touristique vers le lac rose. L'axe urbains Bambilor-Sangalkam, aura une vocation résidentielle qui devra respectivement accueillir 350 000 et 650 000 habitants à l'horizon 2025, ce front résidentiel sera tourné vers les villages de Kounoune, Keur Ndiaye Lo, Bambilor, Tivaouane -Peulh.

Le renforcement de la protection et l'amélioration de la fonction agricole dans les villages qui se trouvent tout au Nord Déni Biram, Beunoba, Kaniack. Seulement comme les plans précédents les dynamiques sont en avances, et cette carte ci-dessous montre le niveau d'urbanisation dans la zone et le redressement des espaces agricoles qui se localisent de plus en plus dans la zone Nord, à proximité de la région de Thiès. La mise en oeuvre de ce PDU 2035 risque de rencontrer plusieurs contraintes :

Ø Les dynamiques d'urbanisation et d'occupation qui tardent à être maîtrisées

Ø la nature de terres sujettes souvent à conflits et leurs superficies qu'elles englobent.

Ø Il se pose également le problème de la préservation du parc naturel et des zones de cultures qui sont sans cesse agressés par le bâti au moment où on cherche à promouvoir des villes durables.

Le pôle touristique de Lac Rose est toujours dans sa phase de conception, donc pas encore effectif, alors que la dynamique urbaine non contrôlée est en progression continue. Ces dynamiques dans la zone Nord semblent dépasser l'Etat qui laisse aujourd'hui les collectivités locales et les acteurs privés dicter le rythme au besoin du marché, même si avec la création de la délégation des pôles urbains qui gèrent l'assiette foncière dans les surfaces du pôle, l'Etat tente de reprendre le contrôle. En plus, il se pose un réel problème de la qualité du personnel. En effet, le service départemental chargé de gérer et veiller à l'application de ces plans est en sous-effectif, il ne compte que deux urbanistes dont l'une est la directrice le reste du personnel est dominé par les agents de la mairie.

Quant au PUD, même s'il couvre une grande partie de la zone de Tivaouane-Peulh-Niaga, son principal problème reste son applicabilité. Le PUD n'est pas respecté, les cas d'habitations spontanées et de constructions irrégulières sont nombreuses malgré que les contrôles soient fréquentes. La législation est assez sévère " les constructions ou installations ont été entreprises ou réalisées dans une zone non lotie, les peines sont une amende de 100.000 à 2.000.000 de

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francs et un emprisonnement de dix mois à deux ans ou de l'une de ces deux peines seulement. Lorsque les constructions ou installations ont été entreprises ou réalisées dans une zone non lotie, les peines sont une amende de 100.000 à 2.000.000 de francs et un emprisonnement de dix mois à deux ans ou de l'une de ces peines seulement".

c. Une gouvernance foncière des communes dépassée par les mutations.

La forte croissance démographique et la demande foncière dans la zone ont posé des difficultés aux communes concernées dans leur gouvernance foncière et la conduite de leur politique de manière globale. Malgré la réforme sur la fonction publique locale qui devait permettre aux communes d'avoir un système d'administration publique locale performant, capable de promouvoir une dynamique territoriale mobilisant les ressources locales et extérieur pour produire des biens et services collectifs. La première difficulté est de ne pas disposer de ressources humaines de qualités au niveau local capable de concevoir ou conduire une bonne politique d'aménagement de l'espace. Les contraintes politiques et financières font que les communes ne sont pas pour l'instant en mesure de compétir avec d'autres structures, pour attirer des ressources de qualités. L'incohérence dans le découpage administratif constitue une contrainte pour une meilleure efficience des actions de cette ressource humaine. L'absence d'une administration de proximité a été soulevée par les populations pour qui le découpage administratif a rattaché leur entité à des communes auxquelles elles ne se reconnaissent pas surtout l'administration locale.

L'autre contrainte dont font face les communes, est leur capacité de remplir les compétences qui leur sont dévolues par l'acte 3. Ces compétences même si elles sont suivies par de nouvelles niches de ressources, butent sur le niveau de développement des communes, surtout les communes rurales avec une activité agricole informelle qui limitent les taxes qui peuvent être récolté dans l'espace communal. La faiblesse du tissu industriel et le peu de service et d'activités commerciales poussent ces communes à se concentrer sur les revenues foncières à savoir les frais de bornage qui sont la principale recette. Or, c'est une source de revenus non durable. Il se pose alors la viabilité à long terme de cette option de développement par les services sociaux de base. (M. Diongue 2010)

Cette situation peut s'expliquer par un déficit en équipements et d'infrastructures capables de satisfaire les besoins que causeront les impacts de leur croissance démographique. Ce déficit

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d'infrastructure et d'équipement impacte sur la vie économique locale des communes. Les services et les activités commerciales qui peuvent gonfler les recettes ne sont pas si développés pour atténuer le poids de dépendance des revenues tirées sur le foncier.

La deuxième difficulté, c'est la capacité de résilience des communes à faire face aux impacts environnementaux causés par l'urbanisation. En effet, la non-maîtrise du territoire, le rythme rapide de la croissance urbaine ainsi que les fortes revenues tirées du foncier font que des mesures prises pour atténuer les atteintes, restent inefficaces. La volonté des communes de réglementer l'occupation du sol dans leur espace communal bute parfois sur l'absence de revenues alternatives au foncier. Cette situation, de laisser-faire a eu comme effet, la prolifération de constructions dans des zones non-aedificandi, ce qui a tendance à causer des inondations inhabituelles dans des zones qui en connaissaient que très peu avec une bonne délimitation entre les villages et les espaces agricoles. Cette situation n'est pas seulement de la responsabilité des communes qui sont plus des victimes. Les décisions sont prises au sommet qu'elles soient de la délivrance de permis d'exploitation de sable ou la déclassification de forêt, et même des choix d'orientation de la zone en ne prenant pas en compte les dynamiques d'occupation du sol.

La croissance spatio- démographique rapide, qui se lit à travers la prolifération de quartiers spontanés et irréguliers, l'occupation des bas-fonds et des zones non aedificandi, loin de s'estomper, continuent de proliférer. Aucune initiative n'existe encore à l'échelle locale ni en terme d'interdiction à l'occupation des zones non-aedificandi ou en terme de réserves foncières en vue des futures zones à restructurer. Cette situation plus spécifique dans l'espace villageois ne sera pas facile à corriger, compte-tenu des coûts économiques et des pesanteurs sociales. Le statut d'espace villageois avec souvent l'absence de plan d'occupation du sol a surtout favorisé un développement spatial irrégulier. Par conséquent, les lotissements coutumiers ont rythmé pendant très longtemps l'extension spatiale des villages.

2. Intérêts contradictoires des acteurs sur la gouvernance foncière.

Les difficultés que rencontrent les communes de Bambilor et Tivaouane-Peulh-Niague, révèlent un manque de cohérence sur les objectifs des acteurs dans la gouvernance foncière. En effet, la politique foncière de l'Etat même si elle suit des principes d'occupation rationnelle du sol et d'accès équitable à la terre, bute sur une réalité qui est aussi du fait au fait de ce dernier. L'Etat participe aux actions qu'il mène et les décisions qu'il prend à cette situation d'anarchie qui règne dans les dynamiques d'occupation du sol. L'Etat encourage l'activité

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maraîchage en subventionnant et en distribuant des semences et de l'engrais aux associations tout en menant une politique d'habitat sur des espaces agricoles en octroyant des terres pour des projets de lotissements. Il dépouille aux exploitants des terres destinés à l'agriculture pour en faire des espaces à usage d'habitations avec la complicité des promoteurs. Il s'est aussi substitué aux collectivités territoriales, qu'il concurrence dans la gestion des ressources foncière. Dans sa logique d'aménagement métropolitaine, l'Etat se positionne contre les collectivités locales. Sa territorialité productive a pour effet direct la confiscation du pouvoir gestionnaire de ces dernières sur le foncier domanial M. Diongue (2010). Ce qui montre les paradoxes dans la gouvernance foncière de l'Etat qui souvent plaide pour une plus grande autonomie des collectivités territoriales avec l'adoption de l'acte 3 et refuse pour des raisons financières et politiques, de donner plus de pouvoir aux collectivités territoriales sur la gestion de leur terre. Cette contradiction est ressentie dans la manière dont sont gérés les conflits fonciers dans la zone où le principe de préserver les terres des populations autochtones est bafoué au bénéfice d'investisseurs étrangers.

Le double jeu de l'Etat, pousse les collectivités territoriales dépourvues de sources de revenus et submergées par de nouvelles compétences tirées de l'acte 3 à considérer à leur tour, la terre comme une source de revenue indispensable à la commune ce qu'a reconnu Badara Cissé, secrétaire général de la commune de Bambilor qui voit cette ressource comme un moyen de gérer le fonctionnement de cette immense commune. Mais cette considération des ressources foncières accélère la réduction des espaces agricole. Cette situation est facilitée par le fait que les activités agricoles ne génèrent pas de taxe pouvant permettre aux communes de résoudre leurs difficultés. Il ressort que les objectifs dans la gouvernance foncière ne sont pas les mêmes auprès des différents acteurs surtout l'Etat et les collectivités territoriales.

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CHAPITRE III : RECOMMANDATIONS A. Recommandation générales

S'agissant des recommandations générales, il devient urgent de traiter la question foncière en enrichissant et en adoptant pour de bon les conclusions de la commission sur la réforme foncière.

y' La deuxième recommandation générale, est de reformer les organes sensés, gérer le foncier. Les services des domaines et des cadastres devraient être réunis en une seule direction et détachés complètement des services fiscaux et domaniaux .Disposant une meilleure information sur la situation foncière, ils pourraient permettre ainsi une gestion équilibrée et moins pécuniaire des terres.

y' La troisième recommandation est une bonne corrélation entre les politiques de décentralisations et les politiques foncières .La logique d'une décentralisation poussée qui donne aux collectivités plus d'autonomie doit concerner aussi des compétences sur la gestion des terres du domaine national. Les collectivités territoriales sont limitées à cause de l'ingérence de l'Etat dans la gouvernance de leurs terres.

y' La quatrième recommandation concerne le littoral. Malgré l' attractivité touristique, le littorale sénégalais a la particularité d'avoir des terrains fragiles et menacés par l'érosion côtière .De nos jours , il revient toujours d'actualité à cause du bradage du littoral , ce qui pose des questions juridiques ,environnementales et même sécuritaires .La loi proposée qui était sensée régir l'occupation du littoral, est depuis fort longtemps « dans la corbeille gouvernementale », seulement comme toute loi est rétroactive, son adoption devient problématique dans la mesure où elle fera face à des contraintes financières et politiques .L'autre écueil qui rend très difficile la résolution des problème dans la gestion du littoral sénégalais sont les enjeux économiques et les nombreuses guéguerres que se livrent les différents services et différentes ministères12.Ce qui rend pertinente et nécessaire la création d'un conservatoire du

12 .Parmi les institutions à compétences générales : la Direction de l'Aménagement du Territoire, la Commission nationale

d'Aménagement du Territoire, la Commission du Développement durable, la Direction de l'Environnement et des Etablissements classés, la Direction des Eaux et Forêts ;

littoral comme cela est fait en France. Un établissement public chargé de la gestion du littoral, capable d'acquérir des domaines très fragiles et de les gérer en collaboration avec les collectivités locales concernées. Elle pourra ainsi avoir un rôle de coordination entre les différents agences et services ou même aller un peu plus loin en étant, avec une compétence d'autorité qui le permet d'aménager mais surtout d'annuler et d'autorisation toutes occupations dans le littoral .

V' Corriger les incohérences nées du découpage administratif. Cette correction permettra d'avoir un meilleur découpage qui obéit à des questions de gouvernance de proximités réelles .Mais surtout plus d'une gestion équilibrée des réserves foncières dans la zone. Ce nouveau découpage pourra résoudre de manière définitive les conflits de délimitations entre les communes dans le département.

V' Renforcement des moyens et de l'autonomie de la Commission de contrôle des opérations domaniales qui est chargée de donner son avis sur l'opportunité, la régularité et les conditions de toutes les opérations portant sur le domaine privé de l'Etat, des collectivités locales et des Etablissements publics.

V' Diversifier les canaux de transmissions de communiqués d'avis publics d'enquête commodo et incommodo, en fonction des spécificités chaque zones. Dans les deux communes, les mosquées et autres lieux de rassemblements sont des canaux les plus indiquées

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Parmi les institutions à compétences spéciales : la Direction des Pêches Maritimes, la Direction de la Protection civile, la Direction de la Marine Marchande, la Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches, les Ports autonomes.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld