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Droits des patients en fin de vie et euthanasie passive en RDC


par Jules-Alphonse VARONDI
Université Catholique de Bukavu  - Licence 2021
  

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Conclusion partielle

Le malade en fin de vie a droit aux soins, au réconfort et au soulagement. La de vie fin est considérée comme l'étape de la phase terminale d'une maladie mortelle ou incurable, ou encore l'étape de la vieillesse. Cette étape est souvent accompagnée de souffrance et de douleur insupportables liés à la maladie, c'est ce qui fonde la consécration des droits des patients en fin de fin au réconfort, consistant à combler ses besoins psychologiques, affectifs et psychosociaux, un droit à une assistance morale de ses proches et du professionnel de santé ; un droit au soulagement, consistant à l'amélioration de la qualité de vie et du confort du patient ; et à un droit aux soins appropriés en fonction de son état de santé, incluant les soins curatifs et les soins palliatifs dans l'hypothèse où la guérison n'est plus envisageable.

La relation de soins oblige au professionnel de santé d'informer le patient de son état de santé, des traitements et interventions possibles, leurs bénéfices et leurs risques éventuels. Il doit aussi s'assurer que le patient a reçu et a compris toutes ces informations afin qu'il prenne une décision en toute connaissance de cause. Elle oblige aussi le professionnel de santé à s'abstenir d'imposer au patient un traitement non fondé, qui peut à l'égard du patient en fin de vie être vu comme un traitement curatif « forcé » alors même que l'hypothèse de guérison n'est plus possible. Ce traitement peut être assimilé à une « obstination déraisonnable » visant à prolonger coute que coute la vie du patient.Les soins appropriés intègrent à la fois l'action curative et l'action palliative. L'action palliative devant être privilégié dans l'hypothèse où la curative ne se justifierait plus.

Lorsque le paient est capable de discernement, il peut désigner un mandataire qui prendra la décision à sa place au cas où il deviendrait incapable de discernement. La loi ne définit pas ce qu'il faut entendre par patient capable de discernement ou patient incapable de discernement. Pour les besoins de la recherche, cette conception a été assimilé au régime d'incapacité juridique prévue par le code de la famille.

Lorsque le patient en fin de vie est mineur, le choix de la thérapeutique à lui appliquer incombe à ses père et mère ou à la personne qui exerce sur lui l'autorité parentale. Ce choix doit être pris dans le respect de son intérêt supérieur.

Lorsqu'il est majeur incapable de discernement, la loi ne donne pas d'amples explications. Il appartient donc au professionnel de santé de déterminer ce qu'il juge nécessaire aux intérêts du patient dans le choix du traitement à lui appliquer.

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