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Facteurs déterminant le stress chez les personnes en détention préventive dans le milieu carcéral de la commune d'Ibanda.


par Meschack MWIMA NYAMAZABO
Université Libre des Pays des Grands Lacs de Bukavu (ULPGL /BUKAVU) - Graduate 2019
  

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1 . 2. 5 Conséquences de stress sur la santé mentale du détenu

La population carcérale est globalement vulnérable au plan psychique : exposition fréquente à des évènements traumatiques précoces et/ou à un environnement psycho-social défavorable, laissant des séquelles sur le fonctionnement futur de l'individu.
· L'incarcération est un facteur de stress majeur dans la trajectoire d'un individu, car elle modifie brutalement et souvent négativement tous les repères, et est un vecteur de violence.


· Le modèle vulnérabilité-stress explique qu'un individu porteur d'une vulnérabilité propre est à risque de développer des symptômes ou une pathologie selon les facteurs externes auxquels il est soumis. Ce modèle s'applique très bien pour comprendre l'impact négatif de l'incarcération sur la santé mentale des personnes détenues.

Actuellement les troubles psychiatriques sont surreprésentés en milieu carcéral (troubles psychotiques, épisodes dépressifs majeurs, troubles anxieux, suicides, utilisation de toxiques, troubles de personnalité, etc). Conséquences de l'incarcération sur la santé mentale.


· La population carcérale est globalement vulnérable au plan psychique : exposition fréquente à des évènements traumatiques précoces et/ou à un environnement psycho-social défavorable, laissant des séquelles sur le fonctionnement futur de l'individu.


· L'incarcération est un facteur de stress majeur dans la trajectoire d'un individu, car elle modifie brutalement et souvent négativement tous les repères, et est un vecteur de violence.
· Le modèle vulnérabilité-stress explique qu'un individu porteur d'une vulnérabilité propre est à risque de développer des symptômes ou une pathologie selon les facteurs externes auxquels il est soumis. Ce modèle s'applique très bien pour comprendre l'impact négatif de l'incarcération sur la santé mentale des personnes détenues.

Actuellement les troubles psychiatriques sont surreprésentés en milieu carcéral (troubles psychotiques, épisodes dépressifs majeurs, troubles anxieux, suicides, utilisation de toxiques, troubles de personnalité, etc.).d'après l'étude deProfesseur (Courtet P. et al. (2017, p.6)


1.2.6 Pratique de la méditation mindfulness en détention :

Selonl'étude deProfesseur Courtet P. et al. (Op.cit. p.7), il existe dans le monde des programmes dispensés en prison, notamment le programme Path of Freedom donné par le Mindfulness Prison Institute aux USA, Canada, Chili, Suède, Finlande, Royaume-Uni, Australie.

Quelques études existent, en écrasante majorité américaine, et plaident en faveur de l'utilité du mindfulness pour les populations carcérales concernant le bien-être psychologique, la consommation de toxiques, la récidive d'infraction, les troubles du sommeil, les idées hétéroagressives, l'hostilité, l'estime de soi, la détresse, le stress perçu, l'anxiété et la dépression.
L'importance de la pratique de la méditation mindfulness en France n'est pas connue mais semble anecdotique, et il n'existe à notre connaissance aucune publication scientifique sur le sujet. La pleine conscience est un »état de conscience qui résulte du fait de porter son attention intentionnellement au moment présent, sans jugement, sur l'expérience qui se déploie instant après instant» (définition de J. Kabat-Zinn). C'est une disposition mentale que chaque être humain possède à des degrés divers. On peut s'entraîner à développer cette capacité par la pratique de la méditation de pleine conscience, nommée en anglais mindfulness.

Il n'y a aucune recherche de performance dans la pratique du mindfulness (en particulier on ne cherche pas à modifier un état ou une expérience, à être plus lucide, moins stressé, etc), le seul but est d'augmenter sa capacité à observer sans juger.
" Dès 1979, dans un cadre universitaire et laïque, Kabat-Zinn (1990. ) introduit aux Etats-Unis la méditation mindfulness dans son programme appelé MBSR pour mindfulness-based stress reduction (réduction du stress basée sur la pleine conscience) qu'il commence à dispenser au Centre Médical de l'Université du Massachusetts pour aider les gens à réduire le stress engendré par une maladie ou des douleurs chroniques. Il formalise véritablement le MBSR en 1990 dans son livreFull catastrophe living, permettant ainsi son implantation dans le monde médical occidental en servant de base à des publications scientifiques.

1.2. 7. Le coping et les stratégies d'ajustement face au stress

Nous sommes constamment confrontés à des situations et événements qui suscitent en nous diverses émotions désagréables (colère, peur, anxiété, tristesse,...). Ces situations peuvent être banales et quotidiennes (conflits familiaux, surcharge de travail, problèmes d'argent,...) ou ponctuelles et sérieuses (maladie grave, décès d'un proche, accident,...). C'est lorsque ces diverses expériences sont perçues par l'individu comme menaçantes pour son intégrité physique et psychique qu'on peut parler de stress.

Le stress est une «transaction particulière entre un individu et une situation dans laquelle celle-ci est évaluée comme débordant ses ressources et pouvant mettre en danger son bien être» (Lazarus et Folkman, op.cit, p.19)

Ainsi, les événements de la vie n'ont pas tous le même impact sur tous les individus. Ce n'est pas leur intensité, leur fréquence ni leur gravité «objectives» qui sont stressantes en soi, mais leur retentissement émotionnel et leur signification pour un individu particulier. Ainsi la notion de stress perçua-t-elle détrôné peu à peu celle d'événements de vie stressant.

L'individu ne subit pas passivement les événements de vie aigus et chroniques. Il essaye de «faire face» (to cope).

On parle de coping pour désigner les réponses, réactions, que l'individu va élaborer pour maîtriserréduire ou simplement tolérer la situation aversive. Ce terme, d'abord traduit par «stratégie d'ajustement» est admis dans le vocabulaire français depuis 1999.

Le copingpeut prendre des formes très diverses. Il peut s'agir de cognitions (évaluation de la situation stressante, évaluation de ses ressources, recherche d'informations,...), d'affects(expression ou au contraire répression de la peur, de la colère, de la détresse,...) et de comportements(résolution du problème, recherche d'aide,...).

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