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Causes de la vulnérabilité du sol à  l'érosion dans la localité de Bweremana en territoire de Masisi.


par Abdoul Karim Biteko
Université Libre des Pays des Grands Lacs de Bukavu (ULPGL /BUKAVU) - Licence 2015
  

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V.1.2. Relation entre la diminution de la teneur en matières organiques et la vulnérabilité du sol à l'érosion

En enquêtant les agriculteurs de Bweremana nous avons trouvés que pour la gestion des déchets des du champ, 49% de nos enquêtés enfouissent les déchets dans le sol, 24% laissent les déchets dans le champs, 13,8% donnent les déchets du champ en pâture, seulement 4,4% font le compostage, tandis que 8,6% brulent les déchets dans le champ. on a constaté que ceux qui font l'enfouissement des déchets accusent un ruissellement moyen pour 18,8% et 30,2% un ruissellement rapide. Vue que la probabilité calculé 0,007 < 0,05, nous pouvons dire que le mode de gestion des déchets du champ influence la vitesse de ruissellement.

Pour concilier les buts agronomiques recherchés par le travail du sol et les exigences de la conservation du sol, Lopez Bermudez conseille de fournir au sol la matière organique pour compenser les pertes dues à l'oxydation.

Quand à ce qui est l'utilisation des engrais dans les champs, nous avons comme résultats trouvés, la majorité des agriculteurs soit 64,1% des enquêtés ont niés l'utilisation des engrais dans leurs champs tandis que 35,9% l'ont affirmés. et ceux qui nient le faire ont un ruissellement moyen pour 16,3% et rapide pour 37,7% d'entre eux. Etant donné que la probabilité calculé 0,005< 0,05, on peut affirmer l'existence d'un lie très significatif entre l'utilisation des engrais pour fertiliser le sol et la vitesse de ruissellement dans le champ.

ZAHER C., dans son cours sur les érosions hydriques affirme que l'agriculture ne peut avoir qu'une action très limitée sur la texture, la nature de l'argile et la profondeur du sol, alors qu'il peut fortement influencer la structure du sol. Dans ce domaine, la matière organique joue un rôle prépondérant, d'où l'importance de l'utilisation du fumier et des engrais verts dans l'amélioration de la structure du sol et de sa stabilité.

Quand à ce qui est de la duré d'exploitation des parcelles, nous avons 47,1% de nos enquêtés qui ont plus de 20 ans d'exploitation de leurs de leurs champs, 29,9% ont déjà exploité leurs champs pour une période allant de 11 à 15 ans, 13,8% pour la période de 16 à 20 ans et la minorité soit 9,1% exploitent leurs champs dans la tranche de 5 à 10 ans. Après le croisement, on constate que ceux qui accusent un ruissellement lent pour 17% et 15,6% et rapide pour et 13% et 31,5% sont ceux là qui ont 11 à 15 ans d'exploitation et plus de 20 ans. La probabilité calculé 0,000 < 0,05, nous pouvons conclure qu'il ya un lien très significatif entre le temps d'exploitation d'une parcelle et la vitesse de ruissellement dans celle-ci.

En enquêtant l'ingénieur agronome de l'ONG locale Action Social pour le Développement Intégral sur la vulnérabilité du sol due à la dégradation du sol nous avons trouvé que le recyclage du sol n'était pas respecté par bon nombre des agriculteurs de la région, il serait alors normal que le sol diminue sa teneur en matières organiques cela à causes de la surexploitation des champs, du manque d'application des compostes dans les champs, de la mauvaise gestion des restes des récoltes, de la culture sur brulis et du manque des jachère pour la plus part.

Parlant de la culture sur brulis, les résultat trouvés donnent 71,9% qui nient y recourir contre 28,1% qui affirment le contraire. Néanmoins pour ceux là qui y recours, 17,2% voient un ruissellement moyen et rapide pour 12,5%. 29,2% de ceux qui ne font pas la culture sur brulis parlent d'un ruissellement lent et rapide pour 41,1%. Avec une probabilité calculé de 0,003 < 0,05, nous sommes en mesure de confirmer que le recours à la culture sur brulis influence la vitesse de ruissellement dans le champ.

Ahmed AMY dans son travail sur le diagnostic de la dégradation du bassin versant de la rivière Marmelade en vue de son aménagement a trouvé que les pratiques de brulis pour libérer le sol des résidus de cultures et des mauvaises herbes qui se faisaient à des intervalles trop réguliers limitait dégradaient le sol du Bassin Versant de la Rivière Marmelade ce qui offrait de sérieuses limitations à certaines cultures vue que sur certains sols il n'y avait presque pas de matière organique.

Prenant en compte les différents test statistiques ci-haut présentés, nous pouvons confirmés l'hypothèse selon laquelle la diminution de la teneur en matières organiques prédisposerait le sol de Bweremana aux érosions.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery