WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation de la qualité de la prise en charge de cas de paludisme grave chez les enfants de 0 à  59 mois. Cas de l'hgr/Mwela-Lembwa.


par JEAN-CLAUDE Carlos NTUNGIDI
ISTM Marie Reine de la Paix/Kenge I - Licence en Santé Communautaire 2017
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION DES RESULTATS

4.1. Données sociodémographiques

Les résultats d'âge dans cette étude ont montré que soit 33,5 % avaient l'âge compris entre 24-35 mois ; soit 26,6 % avait l'âge compris entre 36 à 47 mois ; 21,1 % se situait entre 48 et 59 mois ; pour 12,8 %, l'âge variait entre 12-23 mois, et enfin ; l'âge de 13 enfants soit 6,0 % se situait entre 0 et 11 mois. Les analyses n'ont pas montré de dépendance significative entre l'âge et l'issue finale des enfants à l'hôpital. Kh²=93,5; ddl= 1 ; Pv=0,673

Généralement dès les premiers mois de la vie, les enfants particulièrement de 0-59 mois bénéficient encore de la protection des anticorps maternels transmis pendant la vie intra-utérine. C'est ce qui explique le faible taux des enfants de 0-11 mois. Toutefois, tous les enfants de moins de 59 mois sont très vulnérables au paludisme. Comme les résultats l'ont prouvé, l'issue finale ne dépend pas de l'âge.

L'étude menée par Traore (2009) au mali sur l'évaluation de la qualité de prise en charge du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans dans le CS Réf de Kati a également trouvé que les enfants de moins de 12 mois étaient minoritaires de l'échantillon.

Bien que menée chez les enfants de plus de 0-15 ans, l'étude d'Ouattara (2007) confirmeégalement que la tranche d'âge n'influence pas le devenir (Khi2 = 4,82 P =0,43)

Malgré une réduction considérable des taux de morbidité et de mortalité du paludisme depuis 2000, plus de300.000 enfants de moins de 5 ans sont morts du paludisme en 2015, la majorité de ces décès survenant enAfrique subsaharienne (CDC et al. 2016).

A propos du sexe, les résultats ont révélé un taux de 53,7% pour le sexe masculin contre 46, 3% de sexe féminin. Comme remarqué sur l'âge, les résultats sur le sexe ont aussi montré que ladépendance n'est pas significative entre le sexe et l'évolution finale des patients. Kh²=0,590; ddl=3 ; Pv=0,102.

Traoré (2009) a également trouvé que le sexe masculin est autant touché de paludisme que le sexeféminin avec un ratio H/F de 1.005. Les études de Samou et al.(cité par Traoré, 2009) au Burkina Faso à Ouagadougouont trouvé un ratio H/F de 1.11 et Keita trouve 1.14 tous en faveur du sexemasculin.

Les résultats sur le temps écoulé entre le début des symptômes et la décision de consulter montrent que les parents d'enfants malades prenaient la décision après en moyenne 2,84 jours, c'est-à-dire, après en moyenne 2 jours 20 heures et 10 minutes, avec une variabilité de 14 heures et 24 minutes (Ecart-type 0,60 jour). La majorité des parents c'est-à-dire 73,4 %, (soit 160 parents,) amenait leurs enfants à l'hôpital 2 à 6 jours après le déclenchement de la maladie, 33 parents soit 15,1 % avaient amené leurs enfants après 2 à 3 jours, suivi de 16 parents soit 7,3 % qui avaient amené leurs enfants après plus de 7 jours ; enfin 9 enfants soit 4,1 % ont été amenés à l'Hôpital après 1jour du début de l'épisode.

Ceci est typique pour nos milieux ruraux où la population consulte toujours en retard après avoir tenté plusieurs fois ailleurs.

Médecins Sans Frontières (2018) indique que beaucoup d'enfants de moins de cinq ans meurent chaque jour en RDC du fait qu'ilsne sont pas soignés à temps.

Selon ONG, un enfant malade de paludisme simple peut être diagnostiqué en 15 minutes. Cet enfant mettra en moyenne trois jours à guérir avec du repos et des médicaments antipaludéens.A l'inverse, prévient l'organisation, renoncer aux soins peut entraîner des complications du paludisme en particulier chez les jeunes enfants, qui peuvent être exposés à l'anémie, à des soucis neurologiques, à l'hypoglycémie voire à la mort.MSF relève aussi l'existence des nombreux obstacles pour accéder au traitement en RDC, notamment l'insécurité.

OMS (2017) insiste aussisur le fait que le diagnostic et le traitement précoces du paludisme réduisent l'intensité de la maladie et permettent d'éviter le décès. Ils contribuent aussi à réduire la transmission du paludisme.

Le paludisme est une maladie de la pauvreté. Lorsque les services antipaludiques ne sont pas gratuits, la pauvreté constitue un obstacle important à la prévention et à la prise en charge. La maladie peut aussi entretenir la pauvreté si le coût des soins est inégalement réparti entre les communautés et les ménages. Dans certains cas, le paludisme touche de manière disproportionnée les migrants, les réfugiés, les populations autochtones, les prisonniers, les personnes vivant dans des zones isolées ou reculées, ou encore celles travaillant dans des régions à risques élevés. Cette inégalité est d'autant plus marquée chez les personnes qui ne bénéficient d'aucune information sanitaire du fait de barrières linguistiques ou culturelles. (Fond Mondial, 2017).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway