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MEMOIRE POUR LA CAPACITE DE GERONTOLOGIE DE
L'UNIVERSITE DE MONTPELLIER
session Octobre 2012
Réalisé et soutenu par le Dr Hakim AMARA le
05 octobre 2012 à l'Université de Montpellier
THEME
HEMORRAGIES CEREBRALES ET ANGIOPATHIE
AMYLOIDE CEREBRALE A PROPOS D UN CAS
CLINIQUE
responsable de la formation Professeur Claude JEANDEL
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I. REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier tous les médecins travaillant
au centre Antonin Balmès ainsi que les équipes
paramédicales qui m'ont aidé pendant mes stages pratiques.
Je dédie ce travail à ma défunte
mère, mon père qui m'a beaucoup aidé dans mon parcours
ainsi qu'à mes frères et soeurs.
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II. SOMMAIRE
I. REMERCIEMENTS 2
II. SOMMAIRE 3
III. INTRODUCTION 4
IV. CAS CLINIQUE 6
V. DISCUSSION 10
1. EPIDEMIOLOGIE DES HEMORRAGIES CEREBRALES 10
2. MANIFESTATIONS CLINIQUES DES ANGIOPATHIES AMYLOIDES 10
a. LES FORMES ASYMPTOMATIQUES 10
b. LES HEMORRAGIES INTRACEREBRALES SPONTANEES 10
c. LES TROUBLES NEUROLOGIQUES TRANSITOIRES 10
d. LES SYNDROMES DEMENTIELS 11
3. LES PRINCIPALES ETIOLOGIES DES HEMORRAGIES CEREBRALES 11
a. HYPERTENSION ARTERIELLE 11
b. ANGIOPATHIE AMYLOIDE CEREBRALE 12
? DEFINITION 12
? EPIDEMIOLOGIE 13
? NEUROPATHOLOGIE 13
? DIAGNOSTIC 14
? THERAPEUTIQUE 15
c. MALFORMATIONS VASCULAIRES 16
d. ANOMALIES DE L'HEMOSTASE 17
e. ETIOLOGIES PLUS RARES 17
VI. CONCLUSION 18
VII. RESUME 19
VIII. BIBLIOGRAPHIE 20
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III. INTRODUCTION:
L'angiopathie amyloïde cérébrale est une
maladie des petits vaisseaux cérébraux (micro-angiopathie
cérébrale), caractérisée par des
dépôts de substance amyloïde dans la paroi des artères
et veines cérébrales leptoméningées. Cliniquement,
elle se manifeste par des hémorragies cérébrales lobaires,
parfois récidivantes, mais aussi par des accidents vasculaires
cérébraux ischémiques parfois transitoires, crises
convulsives, leucopathies et démences. une forme particulière est
l'angéite associée à l'angiopathie amyloïde (1).
Les hémorragies cérébrales sont en rapport
avec un saignement cérébral. Elles représentent environ 10
- 15% de l'ensembles des accidents vasculaires cérébraux (2, 4,
16). Elles se définissent comme une collection de sang limitée
par une membrane néoformée qui les enkyste. Leur diagnostic
topographique, initialement facilité par l'apport du scanner
cérébral, s'est amélioré sur le plan
étiologique par l'avènement de l'imagerie par résonance
magnétique (IRM). L'hypertension artérielle est
considérée comme l'étiologie la plus fréquente.
Cependant, il ne faut pas négliger l'importance des autres
étiologies, qu'il s'agisse d'anomalies vasculaires (Angiopathie
amyloïde cérébrale, malformations vasculaires,
artérites, etc.), de pathologies générales (anomalies
d'hémostase, néoplasies, etc.) ou encore de facteurs
exogènes (iatrogènes, toxiques, etc.). L'importance respective de
l'ensemble de ces mécanismes est très variable selon le contexte
clinique et notamment l'âge, mais aussi selon la localisation de
l'hémorragie intracérébrale(4).
A propos d'un cas clinique, au sujet d'une patiente de 77 ans,
qui a seulement l'hypertension artérielle comme facteur de risque
cardiovasculaire, victime de plusieurs récidives d'hémorragies
cérébrales notamment dans la région frontale, avec
récupération plus ou moins complète entre les
épisodes hémorragiques et en rappelant les données de la
littératures, nous discutons les principales étiologies
d'hémorragies cérébrales chez la
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personnes âgée, en particulier l'angiopathie
amyloïde en raison de sa fréquence chez la personne
âgée et de son diagnostic parfois difficile.
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