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L'impact de la déforestation sur la biodiversité dans le village de lowa/numbile haut plateau de Kalehe


par Antoine Nsanzimana ziragwira
Institut supérieur de développement rural de grand lac - Licence 2021
  

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SUMMARY

This study focuses on "Deforestation and its impact on biodiversity in the village of lowa / numbi high plateau of kalehe". This work is intended as a contribution to reduce pressure on biodiversity and promote the spirit of conservation among the NUMBI population.

To find the data, our survey was conducted among 106 people of which 81 people represent the general population and 25 people represent environmental authorities and agents.

After investigation and counting, the following results were obtained:

At the end of the survey, we confirmed our first hypothesis, especially since 60.4% say that deforestation would impact biodiversity through the reduction of natural habitat and the weakening of the living environment of human beings, 39 , 5% say that deforestation would impact biodiversity through the threat of the disappearance of living beings.

For the second hypothesis, out of a total of 81 respondents who represent 100% of our sample 56.7% affirmed that the reason for the persistence of deforestation in the village of Numbi is linked to a high demand for wood and carbonization resources. , 26.6% speak of overgrazing, 18.5% speak of the search for arable land.

By questioning respondents on the effects of deforestation on biodiversity, 50.6% or 41 respondents affirm that the absence of plant pollination and the disappearance of certain species are the effects of deforestation on the biodiversity of Lowa / Numbi, 18.5% speak of water pollution and water erosion, 17.2% speak of dysfunction of terrestrial ecosystems, 13.5% speak of climate disturbance.

By questioning the authorities on the strategies to be adopted to protect biodiversity and fight against deforestation, 36% or 9 respondents suggest that the consumption of non-renewable energy should be limited, 28% or 7 respondents believe that there is respecting the rhythm of nature, 20% or 5 respondents propose reforestation and creation of artificial forests and 16% or 4 respondents propose the practice of agroecology.

0. INTRODUCTION GÉNÉRALE

0.0. INTRODUCTION

Du fait de son extraordinaire richesse génétique, spécifique et ses conséquences variées, la RDC est considérée comme l'un de deux pays d'Afrique le plus important en termes de diversité biologique. Elle abrite une gamme exceptionnellement large de biomes, d'écosystème et d'habitants : Forêt danse, humide, savanes inondées à certaines saisons, terres sèches boisées, voilà pourquoi nous allons consacrer notre étude sur les causes de la disparition de ces foretset leurs conséquences sur les êtres vivants.

1.1. ÉTAT DE LA QUESTION

Nous allons retracer dans cette rubrique certaines idées sur les travaux de nos prédécesseurs.Cette partie nous permettra de passer par des lectures soutenues, de faire un bilan des connaissances antérieurement acquise ainsi que tous les documents écrits que nous avons dû consulter pour l'élaboration de ce mémoire.

Parmi ces travaux déjà parcouru, nous pouvons citer certains qui ont attirés notre attention :

1) KAYITESI BAVUGE N. (2017) met l'attention sur les conséquences de déboisement sur les êtres vivants, notamment l'homme, les animaux et les végétaux.

La problématique de son mémoire était accès aux interrogations suivantes :

- Quelles sont les causes de la destruction sans mesure des écosystèmes forestiers dans le village NYAMITABA ?

- Quelles sont les retombées à la longue de cette destruction sur la biodiversité du village de NYAMITABA ?

- Que faire pour mettre à terme l'exploitation abusive du couvert forestier dans cette entité ?

D'une manière provisoire, KAYITESI BAVUGE N. a pensé que :

- La recherche du bois de chauffage, des énergies nouvellement renouvelables et la construction, l'aménagement des pâturages, l'absence de la politique de protection de l'environnement, l'explosion démographique seraient les causes liées à la destruction de l'écosystème forestier.

- La dégradation du sol, l'érosion hydrique, l'aggravation de certaines maladies, la perte de certaines espèces animales sauvages seraient les conséquences de la destruction des écosystèmes forestiers.

- Un programme de l'environnement visant le reboisement, la pratique de l'agroforesterie et l'utilisation des foyers améliorés seraient envisageable pour réduire la destruction des écosystèmes forestiers.

A l'issue de ses enquêtes, les résultats suivants ont été trouvés :

43% de ses enquêtés ont confirmé que la recherche des bois de construction et bois de chauffage est la principale cause de la destruction des écosystèmes forestiers, 29% ont fait allusion à l'aménagement des pâturageset la recherche des terres fertiles pour les travaux agricoles.

S'agissant des conséquences, 34% des enquêtés parlent de l'érosion hydrique et 27% ont soulevé l'aggravation de certaines maladies.

Quand aux stratégies, 71% proposent le reboisement pendant 21,5% ont pensé à l'utilisation des foyers améliorés et la pratique de l'agroforesterie. En sommes toute, toutes les hypothèses de KAYITESI N. ont été confirmées ce qui a découché à un programme de lutte contre la déforestation à NYAMITABA.

2) PATAULE KIMBUNDA s'est intéressé des causes et conséquences de la déforestation qui déstabilisent la vie de l'homme, des animaux, des oiseaux. Il est parti de la question de savoir :

- Quelles sont les causes de la déforestation de certaines essences forestières (oléanaafricana, ndobo, ngenge, mushengeshe, musave) dans le secteur du sud du PNVi en groupement de Gisigari ?

- Quelles sont les conséquences dans le temps futur pour cette vulnérabilité ?

- Que faut-il faire pour diminuer la pression anthropique sur les essences forestières ?

Son objectif était de réduire le degré de vulnérabilité de l'oléanaafricana, ndobo, ngenge, mushengeshe, musave via les stratégies proposées.

Les résultats trouvés ont relevé qu'en ce qui concerne les causes de la vulnérabilité des essences forestières dans le secteur Sud du PNVi, 61,3% des enquêtés ont confirmé que c'est dû à la forte demande en braise par la population riveraine et ceux d'autres milieux et une démographie galopante soit 60%.

Comme conséquences, 57% des enquêtés ont relevé la diminution des essences forestières, 35% relèvent le bouleversement du paysage, 15% parlent de la dégradation du sol, 10% déclarent la perturbation climatique.

Comme stratégies, 58,8% ont proposé associer la population riveraine, 55% l'éducation environnementale et l'approche de conservation communautaire.

3) Le rapport duministère de l'environnement (2016), stipule que pour une réduction significative du rythme d'appauvrissement de la biodiversité au niveau mondial, régional et national, afin de contribuer à l'intervention de la pauvreté au profit de toutes les formes sur la terre, les stratégies ci-après pourraient être envisagées :

- La conservation de la biodiversité

- L'utilisation durable des ressources biologiques

- Le partage juste et équitable des avantages résultats de l'exploitation des ressources génétiques.

4) Le rapport du Ministère de l'environnement et Développement durable (2019) relate le profil sur la conservation de la nature et montre comment ce forum a fait intervenir des expertises les plus diversifiées sur les thématiques en rapport avec la conservation de la nature : les différents sujets développés ont été articulés autours de trois thématiques dont :

- Le cadre institutionnel de la conservation de la nature dans et ben dehors des aires protégées,

- Les initiatives communautaires pour la conservation de la nature dans le Sud-Kivu,

- Les contributions de la recherche scientifique dans la conservation de la nature dans le Sud-Kivu.

Plusieurs défis et perspectives en ce qui concerne la conservation de la nature ontété soulevés notamment :

- Des enjeux écologiques liés aux menaces d'extinctions de certaines espèces animales avec un impact directsur les écosystèmes ;

- Des enjeux sociétaux en rapport avec la sécurité alimentaire ;

- Des enjeux de la santé publique concernant l'utilisation des produits animaux et l'émergence des maladies zoonotiques ;

- Des enjeux de la gouvernance impactant la prise de décision.

Il y est observé des problèmes environnementaux dont : la déforestation, la dégradation du sol, la carence en bois d'énergie et en bois d'oeuvre, la pollution des eaux, de l'air, des mers et celle des denrées alimentaires, le braconnage, la pêche avec engins prohibés, etc. Ces problèmes sont amplifiés par la croissance démographique, l'insécurité et la pauvreté poussant les paysans à se rebattre sur la forêt en dehors et dans les aires protégées notamment le PNKB, réserve d'Itoubwe, réserve de Nganja et domaine de chasse de Luama Kivu, ..., occasionnant ainsi la disparition de l'habitat et de la biodiversité.

5) MUSIYA SIVANZI G. (2016) s'est basé essentiellement sur la contribution de l'approche communautaire dans le PNVI Sud et les obstacles qu'elle éprouve dans la conservation de la biodiversité.

Dans son introduction, il fait remarquer que tous lesêtres vivants dépendent de la forêt comme source d'énergie. Son travail visait à améliorer les conditions de vie de la population riveraine tout en conservant la biodiversité à travers les stratégies proposées dont certains unes sont :

- Élaborer une stratégie d'éducation environnementale et une stratégie de communication au niveau national et local s'adaptant à la multiplicité des acteurs en présence ;

- Une communication traditionnelle utilisant les réseaux traditionnels ou villageois de communication ;

- Une communication institutionnelle favorisant les flux d'information entre les acteurs et une meilleure coordination des approches et programmes d'activités ;

- Collaborer avec le ministère de l'éducation nationale afin d'intégrer la conservation de la nature dans le programme scolaire à tous les niveaux (primaire, secondaire et universitaire) ;

- S'assurer de la participation de la population à la gestion des ressources naturelles à travers un programme soutenu d'éducation environnementale.

Par rapport à la contribution de l'approche communautaire dans la conservation de la biodiversité, 95,3% des enquêtés disent avoir étendu parler de cette approche, 43% pensent que la conservation communautaire, c'est initier le projet du développement autour du parc pour arrêter la pression sur la biodiversité, étant donné que 94,7% des enquêtés pensent que la conservation communautaire contribue à la conservation de la biodiversité.

6) MUSAFIRI NDEZE (2016)a mené une étude dont l'objectif était de contribuer à la gestion rationnelle de la biodiversité et aux respects des conventions entre l'ICCN et la chefferie de BUKUMU.

A travers sa problématique, il a voulu savoir pourquoi la délimitation du PNVi pose problème, il veut en suite dénicher les effets de cette délimitation sur la biodiversité du PNVi Sud et les solutions envisagées pour pallier à ce problème.

Après avoir abordé sa problématique et proposer les hypothèses, ses résultats se sont présentés de la manière suivante :

Les causes de la détérioration du PNVi Sud sont liées à l'ignorance des limites entre la chefferie et le parc et la recherche des ressources telles que confirmés par 78% d'enquêtés. Par conséquent, 33,3% proposent qu'il y ait une conservation communautaire pour éviter les conflits entre l'ICCN et la population ainsi que l'éducation environnementale.

7) BWIRA FABRICE (2016)part des causes, conséquences de la dégradation de l'environnement pour chuter aux stratégies à adopter pour protégerl'environnement de Kamuronza. Son objectif était d'inciter les communautés du groupement KAMURONZA à la prise de conscience de l'incidence de la dégradation de l'environnement.

Au regard de la question de savoir les causes de la dégradation de l'environnement physique, 100% d'enquêtés ont soutenu la pauvreté de la population, l'explosion démographique et autres activités anthropiques.

93% confirment les conséquences relatives à la mort et une série des maladies fréquentes ...

8) KURHENGAMUZIMU BALAGIZI L. (2017) fait un constat de la perte de la biodiversité selon laquelle les pratiques non durables dans lasylviculture et le secteur du bois sont à l'origine du niveau important de dégradation environnementale et appauvrissement de la biodiversité.

Autant, le gouvernement Congolais est contraint/obligé de trouver des moyens de répondre à la demande croissante du bois et des produits dérivés de façon à réduire ou éviter plusieurs impacts négatifs sur l'environnement.

Selon lui, les forêts purifient l'air et contribuent à la séquestration du carbone ainsi qu'à la régulation du climat. Il constate que les impacts sont indirects et visible à BUKAVU et dans les huit territoires de la Province du Sud-Kivu comme :

- Changement d'affectation des terres

- Les émissions de gaz à effet de serre

- La pollution de l'eau et du sol

- La perte des services écosystémiques

Il propose :

- Conserver la diversité biologique

- Mener les actions pour restaurer la biodiversité des forêts, renforcer la planification à l'échelle du paysage, réduire les impacts sur la biodiversité et les écosystèmes.

9) Célestin MUNGANGA M. (2008) dit qu'il était difficile de trouver les arbres dans presque toutes les localités de BUZI. La quasi-totalité des collines étaient misent à nue. Les boisements laissés par les exploitants (coopérateurs belges) étaient entièrement dévastés.

Depuis les décennies la forêt a complètement disparu à BUZI lacustre (bord du lac). Dans le haut plateau de NUMBI et SHANJE, les forêts de montagnes ont été transformées en pâturages, en champs de culture et en carrière minière. Cela a occasionné la disparition de plusieurs espèces végétales et animales.

10) Geolsight corporation traite dans une perspective nationale et régionale de la prédisposition actuelle de la biodiversité terrestre au changement. Il propose une méthode pour évaluer le risque pour la biodiversité terrestre et définit las bases pour l'élaboration d'indicateurs devant servir à mesurer et à suivre dans le temps, les changements dans la biodiversité.

Quand à ce qui nous concerne, notre étude sera basée sur la Problématique de la déforestation et son impact sur la biodiversité dans le village de LOWA/NUMBI, Haut plateau de KALEHE, plus précisément nous aborderons les effets de cette déforestation sur la disparition de certaines essences forestières, végétaux et les animaux sauvages.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry