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L'impact de la déforestation sur la biodiversité dans le village de lowa/numbile haut plateau de Kalehe


par Antoine Nsanzimana ziragwira
Institut supérieur de développement rural de grand lac - Licence 2021
  

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1.2. PROBLÉMATIQUE

La protection de l'environnement est devenue depuis Stockholm (1972), une préoccupation majeure pour la communauté internationale, nombreuse sont les atteintesau milieu.

La biodiversité est devenue au cours des dernières années depuis la conférence de Rio avec convention sur la diversité biologique (CCDB 1992), notamment l'une des préoccupations majeures en matière d'environnement au même titre que la déforestation ou le changement climatique avec lesquels elle est d'ailleurs intimement liée.(CCDB 1992).

Des multiples programmes de recherche nationaux et internationaux ont abordés la question, donnant naissance à une littérature considérable, permettant de mieux connaitre la diversité du vivant et les enjeux qui la concernent (Unesco, 2009 cité par BOVOYO 2015).

Le problème de la disparition de la biodiversité se pose avec acuité partout sur le globe terrestre car nombreux espèces vivant sont menacés d'extinction et les autres sont en danger de disparition.

En Europe, précisément en France, la disparition de la biodiversité s'accélère selon une étude menée par le comité français de l'union internationale pour la conservation de la nature et l'office français de la biodiversité, ont montrés que la situation des êtres vivant en France est alarmante. (Bérangère, 2021).

Depuis 2008, sur 13 842 espèces évalués 2 430 soit 17,6% sont menacées de disparition, 187 espèces ont disparu de France ou sont déjà éteint au niveau mondial, ce qui est très préoccupant ce que tous les groupes d'esp-ces sont concernés par un risque de disparition, ce qu'est inquiétant, c'est également l'évolution des chiffres et des menaces qui pèsent sur les espèces. Les oiseaux nicheuses sont particulièrement vulnérable en métropole avec 32% de leur effectif soit environ un tiers d'entre eux menacés de disparition. (Justin Carette, 2021).

L'Afrique abrite une faune et une flore terrestres et marine abondantes et diverses. Une biodiversité qui par sa richesse assure des services écosystémiques essentiels pour tirer la croissance économique du continent et atténuer le changement climatique or l'Afrique connait une perte de biodiversité dramatique. (Banque Mondiale, 2019).

Selon les experts, le dérèglement du climat pourrait à lui seul provoquer d'ici 2100 la disparition de plus de 50% de certaines espèces d'oiseaux et des mammifères et entrainer une baisse de 20 à 30% de la vie végétale et animale qui se développe dans les lacs, sans oublier une perte importante d'espèces végétales. A plus brève échéance, la biodiversité Africaine est menacée par l'érosion et la dégradation des habitats naturels (liées surtout à l'expansion des surfaces agricoles). La surexploitation directe des poissons et de la faune sauvage (sous l'effet notamment de la chasse et du commerce illicites) et la propagation d'espèces envahissantes non indigènes. Outre les conséquences sur les moyens de substance, l'approvisionnement en eau et la sécurité alimentaire, ce dépérissement de la diversité biologique réduit la résilience des habitants aux événements extrêmes, surtout chez les populations rurales qui sont souvent les plus deminues. (Banque Mondiale, 2021).

A l'heure actuelle, les connaissances disponibles sur les écosystèmes naturels ou modifiés par l'action humaine et sur l'ensemble de ressources biologiques nationales restent encore sectorielles et fragmentaires. Des domaines des groupes taxonomiques et des écosystèmes entiers demeurent méconnus de la communauté nationale tant du côté scientifique, des décideurs et des gestionnaires que des utilisateurs.

Des graves lacunes demeurent dans les domaines de biotechnologie, de la diversité spécifique, du fonctionnement et de la dynamique des écosystèmes ainsi que les communautés végétales, animales et microbiennes.

L'immensité du territoire national impliquant une diversité des sites écologiques, l'insuffisance du nombre des personnes, ressources compétentes, la faiblesse des infrastructures et des équipements disponibles pour la recherche scientifique et technologique pour la communication ainsi que la piètre rémunération du personnel de recherche et de formation constituent des problèmes majeurs des contraintes, gênent l'application de certains dispositions de la convention sur la diversité biologique (art 7 et 17de la Convention sur la diversité biologique) dont la RDC est signataire.

La République Démocratique du Congo est dotée d'une variété d'écosystème et d'habitats naturels possédant une diversité biologique exceptionnelle qui fait d'elle un de 10 pays de la méga biodiversité au monde. Avec une couverture forestière de plus de 155 millions d'hectares, la RDC présente environ 10% de forêts mondiales et plus de 47% de celles de l'Afrique. Sa biodiversité, importante est représentée par un complexe végétal imposant et de faciès variés allant du type forestier dense jusqu'à la savane plus au moins boisées ou herbeuses et forêts claires. Ces types de végétation constituent des habitats d'une faune également diversifiée, constituée des genres endémiques, rares ou uniques au monde. Trois genres de quatre grands signes se trouvant en RDC, c'est-à-dire le gorille, le chimpanzé, le bonobo dont deux espèces endémiques (le gorille de plaine de l'Est et le bonobo).

La RDC détient l'une des principales réserves de la biodiversité faunique du monde, constituée d'environ 352 espèces de reptiles, 216 espèces de batraciens, 1086 espèces d'oiseaux, 421espèces de mammifères, environ 5220 espèces de papillon, 1596 espèces d'invertébrés aquatique dont 1423 d'eau douce et 183 marines, et 544 espèces d'invertébrés terrestres. Sa faune éthologique compte une quarantaine de familles représentant plus de 1000 espèces dont environ 80% vivent dans le système fluvial et le reste dans les lacs de l'Est. La RDC abrite par ailleurs plus de genre de primate que tous les pays du monde. Trois genres de quatre grands signes se retrouvent en RD Congo, c'est-à-dire le gorille, le chimpanzé et le Bonobo. ( www.congogreencitizen.org ).

Sur plus de 50000 espèces végétales connues en Afrique, la RDC occupe la première en espèce floristique locales.

La flore nationale d'une originalité remarquable compte environs 10531 espèces, tous les grands groupes confondus dont notamment les algues : 249 espèces, les champignons (basidiomycètes) : 582 espèces, les bryophytes : 154 espèces, les ptéridophytes : 383 espèces, les spermatophytes : 9142 espèces avec 275 exotiques. Le taux d'endémisme spécifique de cette flore très élevé, fait ressortir plus de 952 phanérogames endémiques, 10 ptéridophytes, 28 bryophytes, 1 lichen, 386 champignons endémiques, soit 1377 espèces endémiques pour l'ensemble de la flore ( www.congogreencitizen.org/index.phy/biodivers).

Malgré que le pays est riche en biodiversité, cette dernière subit une menace qui pèse sur elle dont : La déforestation, la dégradation des habitats, le braconnage, l'exploitation non planifiée et extensive des ressources halieutique, l'introduction des espèces exotiques envahissantes, la perte de l'agro-biodiversité, le changement climatique et l'exploitation minière. ( www.congogreencitizen.org ).

A ces menaces, il faut ajouter certains facteurs qui impactent négativement la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité, il s'agit notamment : De la gestion inadéquate des aires protégées et des espèces de conservation ex-situ, de la continuité des inventaires taxonomiques et des conflits armés.

Au Sud-Kivu, il s'observe depuis des décennies les signes rouges liés à la menace de la biodiversité, une forte perturbation climatique s'abat Sud-Kivu, partout les plantes sèche et le pire est attendu, il n'y a plus de forêt et plus de bois d'énergie, l'eau n'y est pas purifiée par les forêts. Les bassins versant les lacs Kivu, la rivière Ruzizi et le lac TANGANYIKA (Sud-Kivu) ne sont plus prolongés et les environs sont décriés partout dans la ville de BUKAVU et dans la cité d'UVIRA pendant les pluies or les forêts limitent les érosions et autres calamités naturelles.(Kwihengamuzimu B. 2017).

Le territoire de KALEHE égorge d'énormes potentialités énergétiques et de forêts, étant donné qu'il est touché par le PNKB qui a une diversité biologique exceptionnelle constitué de beaucoup d'espèces endémiques, rares et menacées d'extinction.Les forêts qui hébergent beaucoup d'essences d'arbres ont disparu, ce qui a des effets néfastes sur la vie humaine.

La cause de ces incidents était liée à la déforestation qui s'observe depuis un certain temps dans le Haut plateau, car les forêts qui retenaient l'eau ne sont plus. Dans le haut plateau de KALEHE, spécialement le haut plateau de NUMBI, depuis 1980, cette entité était couverte des forêts denses de BULAGIZA à RUTARE en passant par NUMBI-SHANJE, c'était une couverture végétale impeccable qui assurer en même temps la protection de la biodiversité, notamment les animaux sauvages, les plantes et intervenait pour régler le réchauffement climatique à cause de son oxygène.

Malheureusement pour des raisons économiques, ces forêts ne sont plus, la déforestation a pris de l'ampleur et toutes les réserves forestières n'existent plus ce qui a fait disparaitre les espèces animales, végétales qui utilisé les forêts comme leur habitat naturel. Le bambou saie, c'est-à-dire réserve de bambous de NYANGANWA, KIBOTO et RUTARE qu'étaient jusque là en état d'intact servaient d'habitat naturel de certaines espèces et d'usage économique pour la construction des maisonnettes et tuteurage des haricots.

Ayant constaté que dans ces entités, les grandes étendues de forêts sont détruites occasionnant diverses conséquences comme l'extinction et la disparition de certaines espèces végétales et animales, cela nous amené à soulever les questions suivantes :

Question principale

Comment la déforestation impact-elle la biodiversité du village de LOWA/NUMBI?

Questions spécifiques

Pourquoi la déforestation dans le village de lowa persiste t-elle ?

Quelseffets de cette déforestation sur la biodiversité de Lowa peut-on enregistrer ?

Que faire pour lutter contre la déforestation de LOWA ?

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon