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La communication d'un établissement public dà¢â‚¬Ëœenseignement supérieur d’Afrique noire francophone : le cas de l’université Omar Bongo du Gabon de 2011 à  2016


par Alain Roger PAMBOU
Universté Omar BONGO du Gabon - Master en Sciences de l'Information et la Communication 2017
  

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3. Les TIC dans les modalités d'encadrement

L'introduction des TIC à l'université est d'abord le fruit d'une volonté de rationalisation : l'informatisation de l'enseignement supérieur permet une gestion accrue des ressources administratives (gestion des inscriptions, dossiers étudiants, etc.) au moyen d'outils bureautiques et électroniques et de bases de données (Aurélie PUYBONNIEUX, 2010). Par contre, les innovations en matière de TIC résultent trop souvent des recherches des techniciens évoluant au bas de l'échelle hiérarchique. L'idée selon laquelle les universités peuvent s'attacher les services d'un responsable des systèmes d'information à même d'influencer le processus décisionnel au plus haut niveau de la hiérarchie n'est pas encore largement partagée. L'introduction de systèmes innovants d'enseignement et d'apprentissage, impose pourtant aux programmes universitaires et méthodes d'évaluation de s'adopter une approche plus intégrée des différentes disciplines. Il faut à cet effet coordonner le processus de collaboration interdépartementale et exercer un leadership suffisamment fort pour vaincre la résistance au changement qui invariablement devient un obstacle majeur à l'obtention de résultats performants (Damtew TEFERRA et Heinz GREIJN, 2010). Ceci d'autant que les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) intègrent l'Université dans une économie du savoir mondialisée. Les mécanismes de l'économie numérique s'imposent aux établissements d'enseignement supérieur (Aurélie PUYBONNIEUX, idem). A ce titre, la croissance et la complexification des connaissances postulent que le processus d'éducation et de formation dans la société du savoir consiste moins à transmettre des informations, l'accès à l'information étant quasiment illimité, qu'à apprendre à apprendre aux individus afin qu'ils se procurent et s'approprient par eux-mêmes l'information dont ils ont besoin. L'objectif est moins d'accumuler des informations que de savoir comment et où les trouver, comment les analyser pour se les approprier. Le vrai savoir est par principe une question de capacité, de compétence, de formation et apprentissage cognitif (Babacar NIASSE, 2009).

L'accueil des étudiants donnent une lecture complémentaire de la qualité de l'enseignement

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supérieur. Il suffit de comparer la capacité d'accueil des institutions d'enseignement supérieur au nombre d'étudiants effectivement accueillis. Se pose donc le problème des infrastructures.

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