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La communication d'un établissement public dà¢â‚¬Ëœenseignement supérieur d’Afrique noire francophone : le cas de l’université Omar Bongo du Gabon de 2011 à  2016


par Alain Roger PAMBOU
Universté Omar BONGO du Gabon - Master en Sciences de l'Information et la Communication 2017
  

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3. Interconnexion du réseau de campus

L'interconnexion de réseaux permet à deux réseaux ou plus de communiquer, en englobant tous les aspects de la connexion des ordinateurs entre eux. Les réseaux se sont développés pour pouvoir répondre à des exigences de communication entre systèmes terminaux très variés ; en ce sens : « L'infrastructure réseau constitue l'élément fédérateur qui peut selon le cas permettre ou empêcher l'adoption réussie d'une technologie. Les principales tendances du marché génèrent de nouvelles demandes concernant le réseau et imposent un accroissement de la complexité, notamment en termes d'utilisation accrue des applications multimédias, de prise en charge des terminaux de dernière génération, de mobilité, de phénomène BYOD (utilisation des terminaux personnels) et de mouvement vers le cloud » (ALCATEL-LUCENT ENTERPRISE, 2014).

La tendance est à des environnements de plus en plus hétérogènes, associant nombre de médias et protocoles, et imposant aux organisations une interconnexion à des réseaux extérieurs. L'observation de règles de prudence dans l'élaboration d'un réseau limite des futurs problèmes, à mesure que le réseau se développe (CISCO SYSTEMS, 2000).

L'interconnexion des réseaux nécessite de recourir à maints protocoles et fonctionnalités pour rester évolutifs et sans recourir en permanence à des interventions manuelles.

Les réseaux de grande taille peuvent se composer de trois éléments :

1. Les réseaux de campus, avec les utilisateurs connectés localement, dans un bâtiment ou groupe de bâtiments ;

2. Les réseaux étendus (WAN, Wide Area Network) reliant des campus ;

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3. Les technologies de connexion à distance, reliant bureaux annexes et utilisateurs isolés (itinérants et télétravailleurs) à un campus local ou Internet (CISCO SYSTEMS, 2000).

Traditionnellement, les concepts de base de la mise en oeuvre de réseaux sont les équipements de réseau et la commutation. Les concepteurs de réseaux disposent de quatre équipements de base :

- Les hubs (concentrateurs) servant à relier plusieurs utilisateurs à un seul équipement physique, lui-même connecté au réseau. Ils agissent comme des répéteurs, régénérant le signal qui transite par eux.

- Les ponts servant à séparer logiquement des segments d'un même réseau.

- Les commutateurs semblables aux ponts, mais ayant généralement un plus grand nombre de ports. Aujourd'hui, dans les armoires de câblage, les concepteurs de réseaux remplacent les hubs par des commutateurs afin d'augmenter les performances ainsi que la bande passante du réseau, tout en préservant les investissements existants en matière de câblage.

- Les routeurs séparant les domaines de broadcast (diffusion générale) et utilisés pour connecter des réseaux différents. Ils sont dépendants des protocoles.

Les experts en transmission de données s'accordent pour dire que les concepteurs de réseaux préfèrent aujourd'hui l'utilisation de routeurs et de commutateurs à celle de ponts et de concentrateurs pour créer des réseaux (CISCO SYSTEMS, 2000).

Sur un tout autre plan, le développement rapide des applications temps reel (VoIP, vidéo, suites de collaboration) et leur importance pour les organisations, poussent les réseaux actuels à leurs limites.

Dépassés, ils ne parviennent plus à suivre la demande grandissante en bande passante et le besoin d'une qualité de service toujours plus élevée.

En outre, un grand nombre de nouvelles applications (professionnelles ou personnelles) se disputent la bande passante disponible. Il est pourtant important d'avoir une visibilité de bout en bout sur les applications qui chargent le réseau et de disposer de mécanismes de gestion de priorité pour les applications critiques.

Dans le même esprit, nombreux terminaux récents (Smartphones, caméras IP, tableaux interactifs et téléphones IP dernière génération avec leur multitude de fonctionnalités) exigent davantage de bande passante et ont une consommation d'énergie au-delà des capacités des réseaux actuels.

De plus en plus de salariés insistent pour utiliser leur propre terminal (Smartphone ou tablette) sur le réseau de l'organisation. Ce nouveau scénario, combiné à la nécessité de prendre en charge la

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mobilité, accroit les risques pour la sécurité et rend difficile pour les administrateurs réseau, la prédiction de la consommation de bande passante. Ceci annule les pratiques classiques d'allocation statistique de priorités pour la bande passante.

Face a l'impossibilité de contrôler les terminaux, tout réglage pour améliorer la mise à disposition d'applications s'effectue dorénavant dans le réseau, de préférence, automatiquement (ALCATEL-LUCENT ENTERPRISE, 2014).

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway