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Comorbidités à  covid-19 (cas de l'hôpital provincial général de référence Jason Sendwe)


par Patrick MUSUL
Université de Lubumbashi - Médecine humaine 2022
  

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I.5. EVOLUTION DE LA MALADIE(10)

Les cas de maladies liés au nouveau coronavirus peuvent évoluer très différemment. Par exemple, certaines personnes n'ont que de légers symptômes et remarquent à peine qu'elles sont malades. D'autres ont besoin d'être hospitalisés ou parfois d'une prise en charge en réanimation.

I.5.1. AUCUN SYMPTÔMES(10)

Certaines personnes infectées ne présentent aucun symptôme. Par conséquent, elles ne savent pas qu'elles sont infectées et peuvent dès lors transmettre le nouveau coronavirus sans le savoir.

I.5.2. ÉVOLUTION BENIGNE (80% des cas) (10)

Pour la grande majorité des personnes infectées, l'évolution de la maladie est bénigne. Des symptômes apparaissent donc, mais ils restent bénins. Il s'agit là surtout des personnes en bonne santé et de moins de 60 ans.

I.5.3. ÉVOLUTION SEVERE (20%) (10)

En cas d'évolution sévère, les symptômes sont tout d'abord bénins, mais ils s'aggravent après environ cinq à dix jours. Survient d'abord une détresse respiratoire, qui peut être suivie d'une pneumonie. Dans ce cas, la personne concernée a besoin d'un traitement hospitalier, et souvent aussi d'un apport en oxygène. En règle générale, la maladie dure entre une et quatre semaines. Dans la grande majorité des cas, les personnes bénéficiant d'un bon traitement recouvrent leur santé. L'évolution peur être sévère à tout âge: chez les enfants et les adolescents, une telle évolution est très rare. Par contre, les personnes vulnérables présentent un risque accru d'évolution sévère.

I.5.4. ÉVOLUTION CRITIQUE (5% de cas) (10)

Chez certaines personnes, les symptômes liés aux voies respiratoires s'aggravent tellement qu'elles ont besoin de soins en réanimation. Alors, une respiration artificielle est mise en place pour soutenir les fonctions pulmonaires. Grâce à une intervention médicale réalisée à temps, plus de la moitié des personnes présentant

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une évolution critique survivent. Elles recouvrent leur santé après quelques semaines. Selon les connaissances actuelles, 1 à 2 % des personnes testées positivement décèdent des suites de la maladie.

I.6. TRAITEMENT (13)

A ce jour, il existe des protocoles qui donnent de bons résultats, les études se poursuivent, mais pour se protéger il faut respecter les mesures barrières.

Les Protocoles suivent de façon systématique le schéma suivant : les 4 jours suivant; Le Zinc, la vitamine, chloroquine , Pour les cas sévères avec complication et Pour les cas de comorbidité : on applique le traitement spécifique.

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CHAPITRE II. QUELQUES COMORBIDITES CHEZ LES PATIENTS À COVID-19 II.1. INSUFFISANCE RÉNALE

II.1.1. DÉFINITION

L'insuffisance rénale désigne la diminution plus ou moins importante des fonctions des reins. Le rein étant un organe vital dans la création d'hormones et l'épuration des déchets néfastes de notre corps, sa perte d'efficacité partielle ou totale entraîne d'énormes bouleversements sur notre vie quotidienne (diurèse, vitalité, santé, ...). (14)

II.1.2. IMPLICATIONS DU COVID-19 EN NÉPHROLOGIE

Les implications de la pandémie causée par le virus SARS-CoV-2 qui cause la maladie appelée COVID-19, concernent tous les domaines de la néphrologie.

Le rein est une des cibles du coronavirus, Dès les premiers mois de la pandémie, plusieurs études ont rapporté une atteinte rénale extrêmement fréquente chez les patients atteints de COVID-19. Cette atteinte peut se présenter sous forme d'une insuffisance rénale aiguë (5-35% des patients), d'une hématurie (30-40%) et/ou d'une protéinurie (40-65%) Cette atteinte rénale est associée à la survenue de complications majeures, dont l'insuffisance respiratoire, le besoin de ventilation mécanique invasive et le décès, indépendamment des comorbidités et autres facteurs de risque (14).

Les mécanismes et le type d'atteinte rénale au cours de l'infection par le nouveau coronavirus restent à déterminer. L'analyse par PCR d'organes de patients décédés de la COVID-19 a révélé que les reins sont parmi les organes-cibles les plus fréquemment touchés par le virus, après les poumons (15). La fréquence élevée de l'atteinte rénale est expliquée par la présence du récepteur viral ACE2 (angiotensin converting enzyme 2) et de ses co-récepteurs à la surface de cellules rénales. Le virus est ainsi susceptible d'affecter plusieurs compartiments du rein, dont les glomérules, l'endothélium et le tubule proximal (16).

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Des données récentes, non encore publiées, suggèrent une dysfonction tubulaire proximale très fréquente chez les patients avec COVID-19, causant protéinurie de

bas poids moléculaire (bêta-2-microglobulinurie), aminoacidurie,
hypophosphatémies et hypo uricémie dans un bon nombre de cas. Ces anomalies, exceptionnelles dans la population générale, sont spécifiques de la COVID-19 et sont associées à un pronostic défavorable. Il est donc hautement probable que l'atteinte rénale par le coronavirus puisse aider à un diagnostic précoce, et qu'elle soit un marqueur fiable de la sévérité de la COVID-19.(17)

II.1.3. COVID-19 ET TRANSPLANTATION RÉNALE

Les patients greffés rénaux sont particulièrement à risque de développer des complications infectieuses compte tenu de la prise quotidienne de médicaments immunosuppresseurs (18). Cependant, nous manquons encore de données à large échelle pour pouvoir affirmer que les greffés rénaux risquent davantage de développer une maladie COVID-19 sévère/mortelle que la population générale. Rappelons qu'un risque accru de complication grave n'avait pas été observé chez les transplantés rénaux lors des épidémies MERS et SARS-Cov-1 (19). Néanmoins, la mortalité intra-hospitalière des patients greffés rénaux atteints du COVID-19 rapportée par des équipes italiennes, britanniques, espagnoles et américaines (25%, 14%, 25% et 28%, respectivement) est interpelant (20).

L'épidémie COVID-19 a réduit de manière drastique le nombre de greffes rénales réalisées dans le monde, y compris dans notre centre, en raison de la crainte de transmettre un organe infecté par le COVID ou d'administrer une charge immunosuppressive importante à un nouveau greffé dans ce contexte de risque infectieux (21).

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