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Integration des outils multimedias dans l'enseignement de la géographie en periode de covid-19: cas du lycee classique de Nkolbisson


par NGO NGUIDJOI
Ecole normale supérieure de Yaoundé  - DIPES II 2021
  

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CONCLUSION

En somme, le but de ce chapitre était de présenter dans le cadre de l'exploration du sujet les différentes parties intégrantes. Ainsi, une présentation en premier du contexte de l'étude a été fait suivi des différentes délimitations du sujet (temporelle et spatiale), ensuite la revue de littérature, de la problématique, et enfin l'élaboration des questions de recherche décliner en question principale et spécifiques, des objectifs répartis en objectif principale et spécifiques et hypothèse de recherche diviser en hypothèse principale et spécifiques.

CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE,
CONCEPTUEL, NORMATIF ET
METHODOLOGIQUE

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INTRODUCTION

La procédure de rédaction d'une oeuvre scientifique dépend de la méthode ou de la démarche utilisée. Elle dépend également des différents outils utiliser dans la collecte, le traitement, l'analyse des données issues terrain, afin de produire des résultats de qualité. Dans ce chapitre, il est d'abord question de procéder à un cadrage théorique puis conceptuel de l'étude, ensuite à l'opérationnalisation des variables et enfin de la démarche méthodologique adoptée dans le cadre de la réalisation de cette recherche.

2.1. CADRE THEORIQUE

Il s'agit ici de présenter les théories en rapport avec notre sujet d'étude, mais aussi d'expliciter comment ces théories peuvent nous aider à mieux appréhender le thème aborder. Ainsi, nous allons évoquer trois théories.

2.1.1. Théorie des parties prenantes

La théorie des parties prenantes, (stakeholder theory) mis en place par Robert E. Freeman en 1984, propose une approche participative de la conception de la stratégie. Plutôt que de n'envisager la stratégie que dans la dimension unique de lutte contre la concurrence, la théorie des parties prenantes prône l'intégration de l'ensemble des partenaires à la démarche.

C'est une conception fondée sur une négociation constructive où l'on s'arrange pour que chacune des parties prenantes trouve son intérêt à coopérer. C'est un modèle de gouvernance négocié et donc participatif.

Une partie prenante, (stakeholder en anglais), peut être définie comme "un porteur d'intérêt", c'est-à-dire n'importe quel acteur qui a un intérêt et donc qui joue un rôle dans la conception stratégique et le modèle de gouvernance.

Le terme anglais de stakeholder a été choisi en opposition avec celui de shareholder, c'est-à-dire l'actionnaire. Là, le stakeholder a d'autres intérêts que de suivre uniquement la valeur du cours de l'action et des dividendes annuelles. Cette théorie prône la collaboration de toutes les parties dans un domaine. Elle s'applique dans notre étude en ceci que : Les différents acteurs impliquer dans l'éducation national doivent se mètrent ensemble, trouver des consensus et consolider les idées afin de moderniser le système éducatif et le rendre plus attractif.

2.1.2. La théorie du changement social de GUY ROCHER (1973)

Rocher (1973) estime que le changement est : « toute transformation observable et vérifiable dans le temps qui affecte d'une manière qui n'est pas provisoire la structure ou le fonctionnement d'une collectivité et qui en modifie le cours de son histoire. »

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Le changement social est un phénomène collectif qui affecte soit une collectivité ou un secteur important d'une collectivité, soit les conditions de vie ou l'univers mental de plusieurs individus, soit encore la structure, c'est-à-dire les composantes de l'organisation sociale d'une collectivité.

Le changement social est, d'autre part, indissociable du temps dans la mesure où l'on apprécie et on le mesure par rapport à un point de référence situé dans le passé. Le changement social modifie le mode d'organisation, au point de changer le cours de l'histoire de la société. Avec ce changement social, le fonctionnement de la société n'est plus le même.

Cette théorie s'applique à l'étude en ceci que : s'appuyant sur la théorie du changement social, la société ne doit pas être réfractaire des changements dans tout processus qui pourrait améliorer les conditions de vie et de bien-être des populations. L'enseignement par approche des TIC doit être bien accueilli par les enseignants et les apprenants afin que le mode d'enseignement et d'apprentissage soit plus aisé et facile.

2.1.3. La théorie de la diffusion de l'innovation d'Everett Rogers (1962).

Elle a été proposée par Everett Rogers en 1962 et a été appliquée autant sur le plan individuel que sur le plan organisationnel. Bien que ne concernant pas uniquement les technologies informatiques, elle offre un cadre conceptuel au concept d'acceptabilité car son but est d'expliquer comment une innovation technologique évolue du stade d'invention à celui d'utilisation élargie. Il existerait cinq éléments selon Rogers (1995), qui détermineraient l'adoption ou la diffusion d'une nouvelle technologie :

- L'avantage relatif : c'est le degré auquel on perçoit qu'une innovation est meilleure par rapport à celle déjà existantes. Il n'est pas nécessaire que cette innovation possède beaucoup plus d'avantages que les autres mais ce qui est important, c'est que l'individu la perçoive comme étant avantageuse.

- La compatibilité : c'est une mesure du degré auquel une innovation est perçue comme étant consistante avec les valeurs existantes, les expériences passées, les pratiques sociales et normes des utilisateurs. Une idée qui serait incompatible avec les valeurs et normes actuelles prendrait plus de temps à être adoptée qu'une innovation compatible.

- La complexité : c'est une mesure du degré auquel une innovation est perçue comme étant difficile à comprendre et à utiliser. Les nouvelles idées qui sont simples à comprendre vont être adoptées beaucoup plus rapidement que d'autres qui nécessitent de développer de nouvelles compétences avant de pouvoir les comprendre.

- La testabilité : consiste en la possibilité de tester une innovation et de la modifier avant de s'engager à l'utiliser. L'opportunité de tester une innovation va permettre aux éventuels utilisateurs d'avoir plus de confiance dans le produit car il aura eu la possibilité d'apprendre à l'utiliser.

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- L'observabilité est le degré auquel les résultats et bénéfices d'une innovation sont clairs. Plus les résultats de l'adoption de l'innovation seront clairs et plus les individus l'adopteront facilement.

Cette théorie nous permettra de prendre en compte la compatibilité et les avantages relatifs à l'amélioration du système d'enseignement numérique via les multimédias et les TIC.

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2.3. CADRE CONCEPTUEL

2.3.1. Education

Selon le dictionnaire Larousse, le concept d'éducation peut être définit comme la mise en oeuvre des moyens propres à assurer la formation et le développement d'un être humain ; moyens pour y parvenir. Elle est également définie comme la formation d'une personne dans tel ou tel domaine d'activité.

De façon plus précis, le concept d'éducation ce contexte d'étude renvoi à la formation des individus de tout bord et qui englobe l'ensemble des connaissances intellectuelles, culturelles, morales et autres acquises.

2.3.2. Géographie

Du Grec ancien geographia composé de (hêgê) la terre, et (graphein) décrire ; puis du latin geographia, littéralement traduit par « dessin de la terre » est une science qui a pour objet la description de la terre et en particulier l'étude des phénomènes physiques, biologiques et humains qui se produisent à la surface du globe terrestre.

Selon les géographes physiciens en quête de l'objet de la géographie : la géographie est la science qui a pour objet la description actuelle du globe terrestre au point de vue naturel et humain.

Le portail de l'information géographique du gouvernement du Québec définit la géographie comme « Une science de la connaissance de l'aspect actuel, naturel et humain de la surface de terrestre. Elle permet de comprendre l'organisation spatiale de phénomènes (physiques et humains) qui se manifestent dans notre environnement et façonnent notre monde ». De façon plus simple, la géographie est la science du milieu naturel avec pour Object d'étude l'espace.

2.3.3. Outil

Selon le dictionnaire Robert, un outil est objet fabriquer qui sert à agir sur la matière, à faire un travail. Bien plus, un outil est ce qui permet de faire un travail. Dans ce contexte d'étude, l'outil ici sont les applications tels que Télégramme, WhatsApp qui sont utile non seulement pour les conversations entre deux ou plusieurs personnes, mais aussi permettent de partager des fichiers audio, vidéos ou documents sur format WORD ou PDF entre les enseignants et les apprenants.

2.3.4. Multimédias

Les nouvelles technologies et les "multimédias" proprement dit ont connu un essor dans les années 1990. Le concept de multimédias à plusieurs définitions non exhaustives qui la qualifie.

Selon le dictionnaire Larousse, le multimédias peut être définit comme l'ensemble des techniques et des produits qui permettent l'utilisation Simultanée et interactive de plusieurs modes de représentation de l'information (textes, sons, images fixes ou animées).

Selon mediadico, le concept multimédia peut être définit comme : Terme Désignant la réunion sur un même support, géré informatiquement, de textes, de sons, de graphiques et d'images fixes ou animées.

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Grâce à l'interactivité, ces différents éléments d'information peuvent être associés au coup par coup au gré des besoins de l'utilisateur. Les supports privilégiés du multimédia sont le CD-ROM et le World Wide Web.

Bien plus, on est parti du système d'apprentissage traditionnel qui o fait ses preuves durant des décennies pour arriver au système d'apprentissage par le multimédias vulgariser depuis quelques années.

Le tableau ci-dessous (tableau 1) présente la différence dans l'approche de l'apprentissage traditionnel et l'approche par Multimédias.

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Tableau 1 : Approche entre l'apprentissage traditionnel et l'apprentissage multimédias

Apprentissage traditionnel

Apprentissage par le multimédias

L'enseignant est un expert

L'enseignant est un guide, un facilitateur

Utilisation d'un manuel scolaire de base

L'utilisation d'une variété de ressources et de médias

Les faits sont fondamentaux

Les questions sont fondamentales

L'information est présélectionnée

L'information est à découvrir

L'accent est mis sur le produit

L'accent est mis sur le processus

L'évaluation est quantitative

L'évaluation est qualitative et quantitative

Source : Glenda (1996)

Cependant, plusieurs acteurs et structures (figure3) interviennent dans le système d'enseignement par les multimédias au Cameroun. Ces acteurs ont chacun un rol majeur dans la chaine.

Source : Nguidjoú, Mars 2022

Figure 3 : Acteurs intervenants dans l'enseignement par TIC

2.3.5. Outils multimédias

Les outils multimédias sont des outils qui utilisent diverses formes de contenu et de traitement de l'information, par exemple des fichiers audio, graphiques, d'animation et vidéo, pour ajouter de l'intérêt à une présentation. En informatique, elle traduit l'étude des médias non textuels, principalement des images (format JPEG, BMP, PNG, GIF,etc), les

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vidéos(format MPEG-4/MP4,WBM,HD, etc), et les sons(format MPEG-3/MP3,etc.).selon Delblat, les outils multimédias peuvent être définit comme l'étude du contenu numérique.

2.3.6. Enseignement

L'enseignement (du latin insignis, remarquable, marqué de signe, distingué) est une pratique, mise en oeuvre par un enseignant visant à transmettre des compétences (savoir, savoir-faire et savoir-être) à un élève, un étudiant ou tout autre public cadre d'une institution éducative. Cette notion se distingue de l'apprentissage qui renvoie lui à l'activité de l'élève qui s'approprie ces connaissances, Manuel et al (2012).

D'après le dictionnaire Robert, le concept d'enseignement peut se définir comme : l'action, art d'enseigner, de transmettre des connaissances. Il s'agit ici dans ce contexte de la transmission des connaissances d'un enseignant (Professeur de Géographie par exemple) à un apprenant (élève).

Dans le cadre de cette étude, il faut noter que l'enseignement avec les TIC renvoi à la notion de "l'enseignement à distance" ou "formation à distance" ou encore "enseignement en ligne" ou "e-learning "qui peut être défini comme une modalité d'enseignement qui permet à une personne s'apprendre de façon relativement autonome avec des contraintes minimales d'horaire et de déplacement, et avec le soutien à distance de personnes -ressources.

Bien plus, plusieurs acteurs (figure 4) interviennent dans le système de l'enseignement. La conceptualisation de la notion d'enseignement permet ici de ressortir tous les acteurs qui entrent dans la chaine et qui devront être pris en compte dans les prises de décision futur concernant l'implémentation des TIC dans le renforcement du système éducatif en général et celui de l'enseignement de la géographie en particulier.

Source : Nguidjoú, Mars 2022

Figure 4 : Acteurs intervenant dans l'enseignement

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2.3.7. Intégration

Du (latin integratio, onis), le concept d'intégration est défini par le dictionnaire Larousse comme étant : l'action d'intégrer, fait pour quelqu'un, un groupe, de s'intégrer à, dans quelque chose. Le concept de "intégration" dans ce contexte d'étude renvoi à l'implémentation d'une mesure, d'une technique, d'un système d'apprentissage des TIC lié à l'enseignement.

2.4. CADRE NORMATIF

Le cadre normatif ici renvoi aux lois et textes en vigueur relatives aux TIC au Cameroun

2.4.1. Les Fondements Législatifs

Au Cameroun, comme dans tous les pays, les TIC sont règlementer par les lois suivantes qui encadrent son bon fonctionnement et sanctionner les abus ou les dérapages lié à l'utilisation de ceux-ci. Parmi ces différentes lois, nous avons les lois ci-dessous :

? La loi Camerounaise N°2010/12/012 du 21 Décembre 2010 relative à la cybersécurité et à la cybercriminalité prévoit que les sanctions varient selon que l'intrusion a eu ou non une incidence sur le système mais en cause. Il s'agit ici de recadrer les dérives et les manquements afin de prôner uniquement l'usage responsable et utile des TIC par les populations.

? Loi_2013-013_communications_éléctronique adopter par le ministère des postes et télécommunication. Cette loi régularise les communications électroniques par voie de mails et Réseaux sociaux. Elle prône le respect et l'éthique de communication via les réseaux sociaux en interdisant la propagation des contenus choquants, des dérives langagières et bien d'autres. On note ici qu'une utilisation plus éthique des modes de communication électronique est encourager comme l'utilisation des réseaux sociaux dans la facilitation de l'enseignement.

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2.5. CADRE METHODOLOGIQUE

La méthodologie est l'ensemble des procédures, des démarches à suivre pour un chercheur pour mener à bien une étude donnée. C'est aussi l'ensemble des procédures mises en oeuvre dans le but de vérifier les hypothèses émises au départ d'une démarche scientifique. Selon NTEBE (1991 p.75) « il s'agit d'indiquer le plan de vol, en occurrence la manière dont s'effectuera la recherche ». Elle représente la démarche scientifique à utiliser afin d'obtenir les résultats escomptés. Il est donc question dans cette partie de montrer de manière claire et fidèle la ficèle qui va conduire ce travail jusqu'à l'obtention des résultats. Elle se fera en trois phases : d'abord, la collecte des données secondaires, ensuite, la collecte de données primaires, et par la fin, le traitement ces données.

La démarche hypothético-déductive a été mise sur pied par le philosophe et mathématicien Leibniz (1646-1716) et qui s'appuie sur le fait qu'un raisonnement est appliqué à partir d'une ou plusieurs hypothèses. Ainsi dans cette démarche, il est question de dégager des hypothèses préalables sur un problème posé ; puis tout au long du travail les vérifier afin de les confirmer ou infirmer à la fin, après analyse des résultats. Notre travail s'inscrit dans cette démarche méthodologique.

2.5.1. La collecte des données

La collecte des informations constitue la première étape de toute recherche scientifique. Cette phase a consisté à rechercher les informations qui nous ont permis de mieux comprendre et appréhender nos concepts. La collecte de l'information regroupe les étapes suivantes : la collecte des données secondaires et la collecte des données primaires.

2.5.1.1. Collecte des données secondaires

Dans ce cadre, la collecte des données de sources secondaires renvoi à la recherche documentaire et des consultations cybernétiques. Cette recherche documentaire nous a permis de mieux appréhender noter sujet de recherche, mais aussi de rédiger aisément les parties tels que le cadre contextuel, la revue de littérature, la problématique, le cadre conceptuel et théorique, et bien d'autres. Ainsi nous avons consulté différents types de documents tels que les mémoires, les thèses, les articles, certains ouvrages et bien d'autres. Ces documents ont été consulté dans les bibliothèques du département de géographie de l'université de Yaoundé 1 et de l'école normal supérieur, ainsi que celle de la FALSH de Yaoundé 1. Bien plus, nous avons également consulté les archives du lycée classique de Nkolbisson ce qui nous a permis d'avoir les statistiques sur le taux de réussite sur les périodes d'avant COVID, pendant et après.

2.5.1.2. Collecte des données primaires

Il s'agit ici de l'étape pratique de notre étude qui s'appuie sur trois grands axes majeurs à savoir l'observation directe, guide d'entretien et l'enquête par questionnaire.

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2.5.1.2.1. Observation directe

Il s'agit ici d'observer à l'oeil nu sur le terrain tout ce qui se rapporte à notre sujet d'étude dans le lycée classique de Nkolbisson. Ainsi nous observer que le lycée classique de Nkolbisson est composé de deux salles d'informatiques avec une capacité de 21 machines(ordinateur) chacune. Le lycée dispose d'un réseau Wifi limiter uniquement à la salle multimédias.

2.5.1.2.2. Guide d'entretien

Cette étape renvoi aux échanges que nous avons eu avec les personnes ressources au sein du lycée de Nkolbisson. Les entretiens ont eu lieu avec le proviseur du lycée de Nkolbisson, certains enseignants du lycée en occurrence les professeurs de géographie (6 enseignants au total) et d'informatique.

2.5.1.2.3. Enquête par questionnaire

L'enquête par questionnaire nous a permis de dresser un questionnaire avec des questions spécifiques à poser aux élevés afin d'obtenir les résultats escomptés.

? Echantillonnage

Pour avoir le nombre d'élève à enquêter, nous avons appliqué la loi d'échantillonnage de Nwana (1982) qui stipule que : pour déterminer le taux de sondage, il faut prendre en considération les marges suivantes :

? Si la population est constituée de centaines de milliers de personnes, 5% au moins de cette population est représentative.

? Si la population cible est de quelques milliers, 10% sont représentatives.

? Si la population est plusieurs centaines, 20% de cette population est représentative.

D'après les statistiques fournis par le proviseur du lycée classique de Nkolbisson, le lycée compte trente-deux salles (32) de classes, quatre mille huit cent soixante-douze (4872) élèves. Partant de la loi de Nwana, le nombre d'élève est de quelque milliers, nous avons appliqué 2% sur l'effectif total qui est de 4872 élèves. Ainsi, l'équation suivante a été appliquer : 4872×2/100=97.44 arrondis par excès pour un échantillon de 100 élèves (tableau 2 à qui nous avons administré les questionnaires (annexe 1) jadis conçus.

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Tableau 2 : Nombre d'élèves enquêtés par classe

Classe

Genre

Nombre

6ème

Fille

6

Garçon

4

Total

10

5ème

Fille

6

Garçon

4

Total

10

4ème

Fille

6

Garçon

4

Total

10

3ème

Fille

12

Garçon

8

Total

20

2nd

Fille

12

Garçon

8

Total

10

1ère

Fille

6

Garçon

4

Total

20

Tle

Fille

12

Garçon

6

Total

20

Total

100

Source : Nguidjoú, Mars 2022

L'échantillon a été réparti dans toutes les classes du lycée (de 6ème en Terminale). Pour les classes intermédiaires qui sont le 6ème, la 5ème, la 4ème et la 2nd, nous avons pris un échantillon de 10 par classe soit un total de 40 élèves enquêtés. En ce qui concerne les classes d'examens (3ème, 1ère et Terminale) nous avons pris un échantillon de 20 par classe soit un total de 60 élèves enquêtés.

2.5.2. Traitement des données

Cette étape consiste à analyser les données jadis collectées grâce certains outils statistique et SIG.

2.5.2.1. Traitement statistique

Dans la première phase, nous avons procédé au dépouillement c'est-à-dire de relever les réponses fournies par chaque individu sur le questionnaire afin de faire une analyse croisée des données présentes dans le questionnaire, cela a été possible avec les logiciels tels que IBM SPSS version 21 et Microsoft Excel 2022. Ceci nous a permis, en plus de monter un

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masque de saisie, aussi de mener des analyses croisées. Ces données introduites nous ont donc permis de ressortir des tableaux, graphes et figures qui seront interprétées.

La codification du questionnaire d'enquête s'est faite dans le logiciel statistique dénommé SPSS.

Ce travail a consisté à créer tout d'abord un dictionnaire des variables ou masque de saisi, où nous introduisions toutes les variables de notre questionnaire. Après la réalisation de ce masque de saisi, nous avons procédé à la saisie des informations collectées sur le terrain (figure 5).

Source : SPSS 23

Figure 5 : Illustration de masque de saisi dans SPSS 2.5.2.2. Traitement cartographique

Le traitement cartographique s'est faite ici grâce aux logiciels SIG qui ont permis de produire les cartographies existantes dans le travail. Ainsi nous avons utilisé le logiciel Google earth pro pour ressortir l'image satellite de la localisation du lycée classique de Nkolbisson dans l'arrondissement de Yaoundé 7 ainsi que les coordonnées géographiques du site. Le logiciel Paint 3D a permis de produire les arbres conceptuels. Le logiciel ArcGIS a permis de produire la carte de localisation de l'arrondissement de Yaoundé 7.

2.5.3. Matériels et outils

Dans la collecte des données sur le terrain, nous avons utilisé plusieurs outils à savoir : un smartphone avec camera grande résolution pour les prises des photos dans l'enceinte du lycée, l'utilisation d'un bloc note et d'un stylo pour les prises de note pendant les entretiens avec les personnes ressources, l'utilisation du questionnaire monter sur papier format A4 pour questionner les élèves, et bien d'autres.

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L'ensemble des étapes de la recherche que nous avons effectué peuvent être résumés dans le schéma suivant :

Exploration du
sujet

Données
brutes

METHODOLO
GIE

Investigation
s de terrain

Collecte
des
données
primaires

Questionnair
e et guide
d'entretien

Méthode
d'échantil
lonnage

Traitement des données

Traitement
cartographique

Dépouillement
et masque de
saisie

Traitement
numérique
des données

Extraction des informations et production des résultats

Recherche
documentaire

1ère descente sur le
terrain

Problématique,
questions
hypothèses

Figure 6 : Schéma synoptique de la méthodologie de recherche Source : Nguidjoï, Mars 2022

La méthodologie peut être résumée en trois étapes : l'exploration du sujet qui s'est appuyée sur la recherche documentaire et la première descente sur le terrain ; en ce qui concerne les investigations de terrain qui sont la deuxième étape, elle est basée sur la collecte des données primaires. La dernière étape qui est celle du traitement des données s'est basée sur dépouillement, et masque de saisie, le traitement cartographique et le traitement des données a permis de produire des résultats nécessaires à la rédaction de ce travail.

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2.5.4. Difficultés rencontrées

Durant la rédaction de ce travail, nous avons fait face à de nombreuses difficultés qui ont en en quelque sorte freiner nos avancements. Nous avons entre rencontrer comme difficulté : la grave des enseignants à travers le mouvement OTS qui a provoqué l'absence des enseignants et des élèves dans les salles de classes pendant la période de grève. La perte de toutes les données jadis collecter plus le mémoire suite au vol de notre ordinateur et support amovible d'où l'obligation de recommencer à zéro la rédaction. L'insuffisance des données des données sur les statistiques des TIC dans l'enseignement au Cameroun.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci