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Connaissance, attitudes et pratiques du régime alimentaire des diabétiques dans la zone de santé de Katoka.


par Richard MBUYI NSANDJI
ISTM Kananga - Graduate en nutrition-diététique  2017
  

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I.2.8. Traitement du diabète

L'objectif de ce traitement est de maintenir une glycémie normale ainsi qu'une hémoglobine glyquée < 7%. Le traitement du diabète varie selon chaque personne et selon le type du diabète :

Dans le diabète de type 1, le traitement est assuré par :

· L'insulinothérapie et antidiabétiques oraux

· La surveillance de l'alimentation (régime alimentaire)

· Activité physique.

Le contrôle et la surveillance des facteurs de risque comme par exemple le surpoids, le tabagisme, l'excès de cholestérol et la consommation d'alcool sont également indispensables. (Anonyme, 2018)

Dans le diabète de type 2, les mesures hygiéno-diététiques et le contrôle alimentaire ainsi que les activités physiques sont souvent suffisantes pour équilibrer ce type de diabète lorsque les complications ne sont pas apparues (Anonyme, 2018)

A. PRISE EN CHARGE MEDICALE

1. Les antidiabétiques oraux.

Ils constituent la première ligne thérapeutique dans le diabète de type 2 en cas d'échec des mesures hygiéno-diététiques. On distingue cinq classes : les sulfonylurées ou sulfamidés hypoglycémiants, les glinides, les biguanides, les thiazolidinediores ou glitazones et les inhibiteurs ded alpha-glucosidases intestinales.

En RDC, seuls deux classes sont disponibles : les sulfonylurées ou sulfamides hypoglycémiants et les biguanides.

Stratégies thérapeutiques dans le diabète type2 :

§ Biguanides sulfonylurés ou glinides

§ Sulfonylurées ou glinides biguanides ouglutazone ou Giltazone.

Classiquement, le traitement de premier choix est le biguanide.
Chez les patients obèses (en principe insulinorésistants) et les sulfanylurées ont les glinides. Chez les patients non obèses(en principe plus insulinopenie).

Le traitement de diabète de type 2 doit toujours commencer monothérapie, il faut passer à la bithérapie, puis à la trithérapie. Et quand l'hyper glycémie n'est plus maîtrisé par un traitement oral maximal ou quand il est contre indiqué, il faut passer à l'insuline (Batina. A, 2010).

2. Insuline

Indication : le traitement à l'insuline est indiqué dans tous les cas de diabète de type1, en cas de grossesse (dans toutes les formes de diabète) : dans le dibète de type 2 mais dans les circonstances suivantes : décompensation hyperosmolaire, affections intercurentes, médicaments diabétogènes, cotre indication au traitement oral, échec du traitement oral chez les malades non obèses (Batina. A, 2010).

Types d'insuline

· Insuline ordinaire ou insuline rapide (voie d'administration : sous cutané, intramusculaire, intraveineuse).

· Insuline à action retardée ou insuline retard ( on le donne en IV ou IM). Exemple Monotard, ultratard, insulitard, HumilineNPH.

· Analogue de l'insuline :

· Analogue ultrarapide (Novarapid, Humalogo).

· Analogue à action ultra prolonggée glangingine (Lantus)

Tableau du schéma d'administration.

Nombre injection

Petit déjeuner

Déjeuner

Souper

coucher

1

2

Rapide+NHP

-

Rapide+NHP

-

2

3

Rapide+NHP

-

Rapide

NHP+UL

3

3

Rapide

Rapide

Rapide+NHP

-

4

4

Rapide

Rapide

Rapide

NHP-UL

5

4-5

Ultrarapide+NHP

Ultrarapide

Ultrarapide

NHP

6

4

Ultrarapide

Ultrarapide

Ultrarapide

Lentes.

Le diabétique de type 1 nécessite au minimum deux injections d'un mélange d'insuline par jour (N°1). Chez les patients qui mangent très tôt et qui se lèvent tard le matin, la durée d'action de l'insuline retard injectée avant le souper n'est parfois pas suffisante pour couvrir la faim de la nuit. Dans ce cas, il est alors préférable de rapporter la dose d'insuline retard au coucher (N°2).

Ces deux schéma permettent un bon contrôle de glycémie chez les patients qui ont des horaires réguliers et nécessitent souvent la prise des collations pour éviter les hypoglycémies inter prandiales. Pour les patients qui ont des horaires peu prévisibles, les N° 3, 4 ou 5 sont actuellement proposés. Il est à souligner que les doses d'insuline rapide à injecter avant chaque repas doit être adaptée en fonction du repas ; l'activité physique prévu dans les heures qui suivent et de la glycémie mesurée très peu de temps avant ou au moment de l'injection.

En principe, ce schéma n'exige pas de collation et essaient de reproduire quoi que encore en parfaite, la sécrétion physiologique d'insuline. Le N° 6 combine deux analogues d'insuline. Il est récent et parait a la fois le plus simple et le plus physiologique. (Batina.A, 2010.)

Chez le diabétique de type2, mal contrôlé par un traitement oral maximal, la prescription d'une seule injection d'insuline (le plus souvent au coucher) suffit souvent à équilibrer la glycémie de ces patients (Batina, A 2010).

Complications de l'insuline

- l'hypoglycémie est la principale complication du traitement d'insuline

- Au niveau de site de l'injection, l'on peut observer des lipodystrophie du tissu sous cutané (effet lipogenique locale de l'insuline).

-les patients insulinotraités peuvent développer des antis corps anti-insulines.

- Transplantation de pancréas ou d'ilots de langérhans

De nos jours le chercheur propose une greffe de pancréas isolée ou une greffe combinée : rein-pancréas aux diabétiques de type1 arrivés au stade d'insuffisance rénal terminal.

L'injection d'ilots d'engerhans purifiée dans la veine porte est également une alternative qui fait encor rêver l'humanité car moins agressive.

Pour l'une ou l'autre voie, il se pose déjà un problème de pénurie d'organes limitant par elle-même le nombre de greffe sans parler de problème éthique que cela soulève.

B. ACTIVITE PHYSIQUE

Une activité physique régulière est en principe recommandée aux patients diabétiques. Dans le diabète de type 1, les sujets sont généralement jeunes au moment du diagnostic. La poursuite d'une activité physique ou sportive semblable, voire supérieure à celles qu'ils exerçaient avant leur maladie contribue au bien être physique et psychologique. En pratique, si le patient a bénéficié d'une éducation au diabète, il n'y a que peu de limite aux possibilités sportives.

Dans le diabète de type 2, l'exercice physique est un élément déterminant dans la stratégie de traitement. Il favorise la perte du poids (amélioration), augmente la sensibilité périphérique (musculaire) à l'insuline. Il contribue à rendre meilleur le profil athérogène ou thrombotique de ces malades.Mais quelque soit le type de diabète, l'activité physique doit toujours être adaptée au patient. L'exercice physique doit être pratiqué qu'en période de bon contrôle métabolique (Grimaldi, 2000).

C. LE REGIME ALIMENTAIRE DIABETIQUE

Une alimentation équilibrée augmentant l'apport en glucides lents, limitant les apports en graisses saturées et en alcool...ce n'est pas un régime, c'est l'alimentation conseillé pour toute la population où on admet 2200 kcals d'énergie par jour.

Pour un diabétique obèse, on admet un régime amaigrissant, on admet 1600Kcal/j selon la règle générale de :

· 15% d'énergie d'origine protidique

· 35% d'énergie d'origine lipidique (les polyinsaturés)

· 45% d'énergie d'origine glucidique.

Le régime est adapté à chaque malade en fonction du type de diabète, de son activité physique, de son sexe, des facteurs de risque cardiovasculaires et surtout de son poids (le poids élément dont il faut plus tenir compte dans la prescription du diabète dans le choix du régime alimentaire à conseiller.

L'objectif de ce régime est de réduire l'excès pondéral, stabiliser la glycémie et favoriser l'exercice physique.

Prescription du régime alimentaire diabétique

D'une manière générale, les principes du régime alimentaire diabétique consistent à un régime hypocalorique, normo lipidique et légèrement hyper protidique

· Régime normo calorique voire hyper glucidique en cas d'insuffisance pondérale chez un diabétique dont le poids n'a jamais dépassé le normal.

· Un régime normo calorique équilibré en cas d'insuffisance pondérale chez un diabétique dont le poids n'a jamais dépassé le normal.

· Un régime calorique équilibré en cas de poids ayant toujours été normal.

· Un régime hypocalorique, normo lipidique, normo protidique en cas d'excès pondéral.

· Un régime hypoglucidique pour éviter la reconstruction de l'obésité sous thérapeutique hypoglycémiante en cas de poids normal avec antécédent d'obésité. (Tshiaba Muka, 2017).

Aliments permis à donner

1. Lait, laitage (teneur moyenne en glucides)

2. Viandes, poissons, oeufs : sont source essentielle des glucides lents (teneur moyenne en glucide)

3. Pain, céréales, pommes de terre : source essentielle des glucides lents (Teneur moyenne en glucide).

4. Légumes frais : en grande quantité (teneur moyenne en glucide).

5. Fruits : voir l'indice glycémique de chacun.

6. Matière grasses : éviter les graisses d'origine animale, privilégier les huiles végétales et celle des poissons.

7. Sucre : il devra être sensiblement réduit si non éliminé de l'alimentation habituelle (MUKENDI Martin, 2017).

Il faut retenir ce qui suit :

· le sucre et produits sucrés tels que les chocolats, pâtisseries, glaces, confitures, miel, biscuits, galette, bonbon, gâteaux, sucre de canne, boissons sucrées et autant d'autres bonnes choses sont à éviter sauf si l'hypoglycémie ou après un effort physique important fournit. (M. DE CLERCK, 2009).

· Les farineux sont permis avec condition d'en consommer peu si le diabétique est obèse ou d'en prendre plus s'il est maigre. Choisir un ou rarement deux par semaine dans la liste qui suit pour le repas, mais ne pas en prendre plusieurs à la fois (pain, pomme de terre, chikwangue, haricots, macaroni, maniocs, patate douce, riz...) car ils sont transformés en sucre simple mai assez lentement. (M. DE CLERCK, 2009).

· Les lipides sont permis aux minces et limité pour les gros. Les huiles de poissons et certaines huiles végétales sont les plus conseillés. (M. DE CLERCK, 2009).

· Les vitamines sont rencontrées dans la nourriture habituelle (dans les fruits, légumes, arachides, huile de palme, viandes, poissons. Il faut beaucoup manger les légumes car elles ne contiennent pas des glucides, mais bien de vitamines et de minéraux, il faut les manger à volonté : matembele, feuilles de maniocs, champignons, céleris, épinards, tomates, piments, gombo, choux de chine, nsafu, feuilles de courge, de petits poids, poireaux, oignons, chou vert, toutes les légumes. (M. DE CLERCK, 2009).

· Le sel est permis en quantité normale à de nombreux diabétiques, sauf ceux qui ont des complications comme l'hypertension ou insuffisance rénale. Ces derniers doivent demander l'avis du médecin. (M. DE CLERCK, 2009).

· L'alcool contient beaucoup de calories mais pas d'élément nécessaire à une alimentation équilibrée. La bière contient beaucoup de sucre et est mauvais e pour le diabétique. Toutes les boissons alcoolisées sont à éviter. (M. DE CLERCK, 2009).

· Les protéines sont nécessaires à tous les et excellentes et sont cher. Si le coût ne permet pas, penser aux arachides qui en contiennent beaucoup, à la farine de soja, et aux poissons. (M. DE CLERCK, 2009).

· Les fruits, leur teneur en sucre dépend de leur degré de maturité, les fibres présentes dans la plupart d'entre eux ralentissent la digestion des sucres. On peut et on doit manger des fruits régulièrement et au moins un fruit chaque jour, de préférence ceux qui n'ont pas atteint la maturité (non mur). La banane plantain est classée avec les hydrates de carbone, il faut l'éviter. l'avocat et Nsafu ne contiennent pas de sucre mais beaucoup de calories sous forme de lipides (M. DE CLERCK, 2009).

· Il faut éviter le tabac,

· La fréquence de repas doit être de 3ou 4 repas par jour pris à heure fixe chaque jour. La raison est que contrairement à la personne bien portante qui est capable de fabriquer son insuline lui-même, le diabétique reçoit de l'insuline par injection, or l'insuline permet de bien employer la nourriture consommée et règle le taux du sucre dans le sang ; quand le sujet normal mange, il ya un système délicat faisant que son pancréas fabrique toujours l'insuline nécessaire, s'il ne mange pas le pancréas ne fabrique pas rien alors que s'il mange beaucoup, il en libère plus. Par contre le diabétique reçoit toujours la même quantité d'insuline. Il est donc facile de comprendre qu'il doit manger la même quantité aux repas. Ainsi si les repas sont irréguliers, il y aura trop de sucre dans le sang à certaines heures (hyperglycémie) et à d'autres moments trop peu, ce qui n'est pas bon. (M. DE CLERCK, 2009).

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"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King