WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc dans le groupement Mupfunyi Shanga


par Jacques MAPENZI MASURUKU
Institut supérieur de développement rural des grands lacs - Graduat  2021
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.1.5. ASPECTS SOCIOCULTURELS

a) Aspect social

Dans la coutume HUNDE, ils existaient quelques interdits alimentaires, par exemple une femme enceinte ne pouvait pas manger la viande du porc, les oeufs etc. Car il y avait risque que pour cette femme de ne pas avoir un accouchement normal, ou soit l'enfant risquait d'avoir certains traits de l'animal que sa maman consommait. Dans ce groupement il a été que ce sont les femmes qui travaillent beaucoup pour la survie de leurs ménages pendant que les hommes restent à la maison jouer les jeux awalé et la carte mais aussi entrain de consommer de l'alcool.

b) Les habitudes alimentaires

La population du groupement M/Shanga aime souvent consommer le foufou de manioc d'ailleurs considéré comme l'aliment quotidien, les bananiers, les haricots, les patates douces, les taros, et autres.

La viande et les produits lacustres sont aussi consommés, c'est-à-dire la population achète des fretins, poissons ou viande pour manger avec le foufou, ceci est considéré comme l'aliment de prestige.

c) Hydrographie

Le réseau hydrographique du groupement M/Shanga est moins important. La partie orientale s'étend sur le bord du lac-Kivu.

Certains cours d'eaux sont rencontrés dans ce groupement notamment : La rivière RENGA, la rivière SHASHA, la rivière LUSHOA, la rivière BITONGA et la rivière KYUNGIRI.

Dans la zone septentrionale-orientale, la rivière KIHIRA constitue la limite du groupement M/Shanga à celui de KAMURONZA.

Au Sud, la rivière KYUNGIRI et MUBIMBI qui séparent ce groupement à celui de BUZI au Sud Kivu.

À l'Ouest il y'a la rivière NGUNGU qui constitue la limite du groupement avec celui de BUFAMANDU et de MUPFUNYI/KARUBA.

Signalons que les collines du groupement M/SHANGA possèdent des ravins et dans chaque ravin serpente une rivière ou un ruisseau dont le débordement dépend de la saison de pluie qui provoque des inondations dans des villages situés dans la plaine ; cas des villages de SHASHA, BUHUNGA, BUKOBATI, NYAMUBINGWA, KYABONDO etc.

d) Sol et végétation.

Le sol du groupement M/Shanga est du type volcanique, riche en humus et favorable à l'agriculture, par contre dans les localités de KABASE et KILUKU, le sol est principalement Humo-argileux, ainsi pour le maintenir de sa complexité et son importance.

Cette région est caractérisée par une savane herbeuse, nous y rencontrons quelques essences ligneuses telles que : l'eucalyptus, les cyprès et autres comme : l'acacia, les roseaux, le grevillea, les bois rouges etc.

Source : Rapport annuel de la chefferie des Bahunde, année 2019.

I.2. REVUE DE LA LITTÉRATURE

I.2.1. DÉFINITIONS DES CONCEPTS

1) Problématique : Elle se défini comme la présentation d'un problème sous les différents aspects, chez nous en recherche, il s'agit d'une question ou ensemble de questions faisant objet de sa recherche auxquelles l'étudiant finaliste doit répondre.

2) Érosion : C'est un déplacement des particules du sol à la surface de la terre ; c'est aussi un ensemble des phénomènes chimiques et mécaniques de désagrégation du sol par l'eau et les agents atmosphériques. L'érosion est le phénomène qui, sous l'action de la pluie et du vent, entraîne une usure du sol et un déplacement de terre. (c)Service de l'énergie et de l'environnement (Mars 2018)

3) Pluvial(e) : Adjectif qualificatif ; qui se rapporte à la pluie ou ce qui est causé par la pluie.

4) Impact : Effet que peut avoir une action sur quelque chose.

5) Culture : Action de cultiver une quelconque espèce de plante.

6) Manioc : C'est un arbrisseau d'origine Américaine appartenant dans la famille d'euphorbiacée cultivé pour ses tubercules servant comme alimentation, son nom scientifique est « Manihotesculenta crantz»

La culture de manioc, sa grande production permettrait à toute la population Congolaise en général et de M/Shanga, en particulier, d'accroître l'économie tout en vendant la moitié de la production, transformer une autre partie mais aussi consommer une autre.

Les racines présentent le grand avantage de se conserver assez longtemps dans les sols et constituent de ce fait un bon aliment de soudure. HAHN, 1989.

La production mondiale annuelle calculée en moyenne sur 3ans est de 164millions des tonnes fraiches ; dont 53% en Afrique, 29% en Asie, 18% en Amérique latine.

Les cinq premiers producteurs mondiaux sont : le Nigéria (31Mt) le Brésil (22Mt) la Thaïlande (18Mt) la RDC (16Mt) et l'Indonésie (14Mt)

Signalons que suite aux phénomènes destructeurs de cette culture, la RDC peut perdre cette place importante dans la production du manioc si les conditions culturales précitées ne sont pas améliorées, tout comme elle peut changer positivement si observe scrupuleusement ces techniques.

En Guyane, le manioc a longtemps constitué la base de l'alimentation, et cela est encore vrai dans les zones rurales (communautés amérindiennes, marronnes, créoles) reposant sur les productions de l'abattis. On le trouve dans les marchés sous forme de tubercules pour les variétés douces appelées ici en créole puis français (cramanioc), et sous forme transformée (couac, cassave, sispa, tapioca, crabio, « pains de pulpe de manioc ») pour les variétés amères.

Racines de manioc.

Histoire

Élaboration du couac et de la cassave au XVIIIe siècle.

Les recherches archéologiques ont prouvé que le manioc (la yuca) fut primitivement cultivé il y a 4 000 ans au Pérou. Cette culture, spécifique du continent américain, précéda le maïs dans beaucoup de régions. Mais l'alimentation précolombienne s'organisa rapidement autour du maïs et du manioc. Sa racine fut la nourriture des Indiens de l'ère précoloniale. Les Espagnols méprisèrent cette denrée et la réservèrent aux esclaves Africains, qui en firent leur nourriture de base.

Le manioc constitue la base alimentaire de nombreux pays de l'Amérique latine.

Sa culture s'étend du nord de l'Argentine jusqu'au Mexique, via les Caraïbes. En Guyane, des traces archéologiques de la culture du manioc par les Amérindiens sont observables dans la région d'Iracoubo sous la forme de champs surélevés (buttes de terre régulièrement espacées formant des ponctuations sur les images aériennes) dans des zones actuellement occupées par de la savane ou de la forêt. Le manioc porte des noms divers suivant différentes régions: yuca, mandioca, mañoco, tapioca, etc. Sa partie comestible sont ses racines, mais ses feuilles peuvent être aussi consommées. La cassave (le casabe en espagnol), est sans doute la plus ancienne façon de consommer le manioc. Cette galette élaborée à partir du couac, permet à la fois de stocker des aliments et de disposer d'un produit comestible en cas de pénurie.

Le manioc

Le manioc est une plante herbacée de l'Amérique tropicale, peut atteindre deux mètres de haut. Les scientifiques l'appellent ManihotEsculenta, de la famille des Euphorbiacées. Sa reproduction est relativement facile par le bouturage. La récolte arrive au bout de sept mois, puis au bout de dix-huit mois.

Produits transformés issus du Manioc

Le couac

Le couac est une semoule sèche plus ou moins grossière dont la couleur varie du jaune vif au gris en passant par le blanc. Il est fabriqué traditionnellement à partir des variétés de manioc amer. Pour l'obtenir, on commence par éplucher les tubercules. Puis on les réduit en une pâte grossière à l'aide de la « planche à grager », une tôle criblée d'impacts de pointe, ou pour les plus primitives, une planche de bois où l'on incruste de petits cristaux de quartz (de manière moins artisanale, un broyeur remplace cet instrument).

La bouillie ainsi obtenue est ensuite introduite dans une «couleuvre», une vannerie tubulaire allongée, souvent ouvragée, pourvue d'une boucle à chaque extrémité. La couleuvre est ensuite étirée pour presser la pâte et en exprimer le jus toxique (cyanure). Le jus toxique est récupéré puis détoxifié à son tour par une longue cuisson, et peut être consommé sous forme de soupe. Le tapioca se concentre généralement dans le bas de la couleuvre. La pulpe détoxifiée et compressée est parfois vendue dans les marchés. Il arrive qu'on la laisse ensuite reposer quelques jours afin qu'elle se colore et prenne un goût plus fort.

La pulpe est alors effritée et tamisée à l'aide d'un manaré tressé, pour extraire les fibres ligneuses et les gros morceaux. Cette semoule crue est alors grillée sur une grande platine en acier (à l'origine en terre cuite) de diamètre supérieur à 1 m, posée sur un feu. Pendant cette opération, il faut veiller à retourner sans cesse la semoule pour éviter qu'elle ne s'agglomère. Cette semoule grillée est appelée « couac » ou « farine de manioc » (farinha de mandioca au Brésil). Absorbant, le couac remplace le pain lors de tous les repas. Il peut être consommé seul (cru), en salade (façon taboulé), grillé à la poële dans des matières grasses pour un accompagnement (plat nommé Farofa au Brésil), en gratin, etc. De conservation longue et facile, nourrissant, naturellement déshydraté, il entre idéalement dans le menu des gens séjournant en forêt. Culture de manioc. wikipédia.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"