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La légalite des moyens de preuve dans le procès pénal en droit français et libanais


par Ali Ataya
Ecole doctorale 88 Pierre Couvrat (Poitiers) - Droit et Sciences Politique, Université du Maine - Thèse de doctorat en Droit privé 2013
  

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M. Ali Ataya

Thèse présentée en vue de l'obtention du

grade de Docteur de l'Université du Maine

sous le label de L'Université Le Mans

École doctorale : ÉCOLE DOCTORALE Droit et Science politique« PIERRE

COUVRAT »(POITIERS)-ED 88.

Discipline : CNU "01-Droit privé et sciences criminelles"

Unité de recherche : EA 4333 THEMIS UNIVERSITE DU MAINE (THEMIS-UM).

Adresse : UFR Droit et Sciences Économiques, Université du Maine - Avenue Olivier

Messiaen - 72 085 LE MANS Cedex 9.

Soutenue le 27 novembre 2013

Thèse N° : 19592

La légalité des moyens de preuve dans le

procès pénal en droit français et libanais.

JURY

Directeur de Thèse : Mme Valérie LASSERRE-KIESOW, Professeur à l'Université du Maine.

Rapporteurs : M. Édouard VERNY, Professeur à l'Université de Rennes, Doyen de la Faculté de

Droit et science politique de l'Université de Rennes 1.

M. Sylvain JACOPIN, Maître de conférences (HDR) à l'Université de Caen -- Basse-Normandie.

Examinateurs : Mme Rana CHAABAN, Maître de conférences à l'Université du Maine.

Ali Ataya

La légalité des moyens de preuves dans le procès pénal en droit français et libanais.

The legality of forms of evidence in the criminal process in french and lebanese law.

Résumé

Que se passe-t-il si une preuve pénale a été recueillie en violation de la loi ou sans respecter les règles de procédure et les principes généraux? Est-il possible ou interdit d'utiliser cette preuve en justice ? Voici une question délicate et compliquée qui a déjà fait couler beaucoup d'encre. La preuve illégale, qui a fait l'objet d'innombrables débats, demeure à ce jour discutable et n'est pas encore tranchée. L'action pénale ou publique vise à élucider la vérité. Pour ce faire, il est nécessaire d'avoir une preuve confirmant la commission de l'infraction et son attribution à son auteur. La recherche de la preuve pénale est assujettie au principe de la liberté de la preuve. Toutefois, la liberté de la preuve et la recherche de la preuve pénale n'est pas une liberté absolue et illimitée, car il est indispensable de concilier l'intérêt de la société pour l'élucidation de l'infraction et son auteur afin d'aboutir à la vérité, d'une part, pour mettre en oeuvre le droit de l'État de recourir à la peine. D'autre part, il est interdit la mise à profit des moyens de preuve qui constituent une atteinte à la liberté des individus et à leur sécurité corporelle sous couvert de la liberté de preuve. A cet effet, la théorie de la légalité de la preuve pénale a vu le jour car l'élucidation de la vérité ne peut avoir lieu par l'utilisation d'un moyen illégal dans un État de droit. Le principe de la légalité de la preuve pénale est, en fait, un principe négligé dans la loi (le droit). De plus, des doutes sont émis à propos de son existence réelle dans le système juridique. La présente étude ambitionne d'affirmer et de confirmer l'existence du principe de légalité de la preuve pénale en droit libanais et français à travers la définition d'un concept précis et stable du principe de légalité de la preuve pénale et l'étude de sa relation avec le principe de loyauté de la preuve pénale et la mise en exergue des différents aspects caractérisant le principe de légalité de la preuve, le principe de loyauté de la preuve et le degré de leur corrélation ; d'où la nécessité de distinguer la preuve illégale moyennant la définition d'un concept précis de la preuve illégale dans la preuve pénale, en recouvrant toutes les violations des règles substantielles, des règles procédurales et tous les moyens de preuve illégaux. Après la définition du principe de légalité de la preuve pénale et la notion de la preuve illégale, nous passons dans la présente étude à la recherche de l'exécution ou l'application pratique du principe de légalité de la preuve pénale au Liban et en France. Partant de ce principe, nous avons tenté d'apporter une contribution rigoureuse à la confirmation de l'existence du principe de légalité de la preuve pénale, ainsi que la démonstration de sa valeur légale en droit libanais et français. Par la suite, nous avons étudié le sort de cette preuve illégale et l'évaluation des systèmes de nullité adoptés au Liban et en France, le degré de leur efficacité et la mise en oeuvre effective du principe de légalité de la preuve pour répondre à la problématique principale de cette étude, c'est-à-dire que le principe de légalité de la preuve pénale correspond à un vif besoin qui impose un appui législatif au Liban et en France afin de consacrer la mise en oeuvre effective de ce principe. La consécration législative du principe de légalité de la preuve pénale avec une sanction procédurale innovante constitue le seul moyen de vaincre la position de la jurisprudence, laquelle s'efforce d'affaiblir le principe de légalité de la preuve pénale et de marginaliser ce principe. D'où la nécessité urgente et indispensable d'innover une nouvelle technique et des outils juridiques qui permettent d'exclure la preuve illégale.

Mots clés: Loyauté, Liberté, Preuve, Légalité, Liban, France, sanction, Nullité, Procédure.

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