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Police nationale congolaise et sécurité publique dans la ville de lubumbashi


par Samuel Kabunda kalenga
Université de Lubumbashi  - Graduat 2022
  

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§2. La théorie réaliste

Une distribution des capacités, plus ou moins égales, qui s'effectue, par conséquent, la sécurité de chacune et dans la structure du système national est déterminée par la distribution descapacités qui s'est naturellement établie entre eux. Le deuxième paradoxe qui découle de cette représentation moderne du monde est celui de la transformation du citoyen en capacité policière de l'Etat. Détenant le monopole légitime de la violence dans l'environnement national, l'État peut recourir à tous les moyens dont il dispose pour atteindre son but suprême, c'est-à-dire assurer sa propre survie et sa sécurité.Par conséquent, même si le contrat ou le pacte social, qui est à la base de l'État, a pour fin la conservation ou la défense commune des « contractants », l'État peut utiliser ses contractants en tant que moyen pour contrer toute menace à sa sécurité.

L'État peut faire appel à ces citoyens, qu'il transforme en policiers. Dans cette perspective, Rousseau rappelle que : « qui veut la fin veut aussi les moyens et ces moyens sont inséparables de quelques risques et pertes ». Si le chef de l'État, c'est-à-dire le président, décide que le citoyen doit mettre sa vie en péril dans la poursuite de l'objectif suprême de l'État, celui-ci doit obéir « puisque ce n'est qu'à cette condition qu'il a vécu en sûreté jusqu'alors et que sa vie n'est plus seulement bienfaite de la nature, mais un don conditionnel de l'État »28(*).

En résumé, la notion de sécurité a été liée, depuis des siècles dans le contexte d'un projet politique spécifique résultant de la guerre de Trente Ans, à la rationalité, au matérialisme, à la calculabilité, à la technologie et à la recherche de la certitude. Par conséquent, les notions de sécurité et de puissance ont été « Fusionnées ».La sécurité est donc devenu un objet méritant une analyse empirique, abordée en tant que variable explicative du comportement étatique29(*).

C'est pourquoi, entre autres, les études stratégiques et les études de sécurité ont, depuis la représentation moderne du monde, été envisagées presque exclusivement sous l'angle du « diplomatique-militaire ». Mais avant d'aborder la conceptualisation de la sécurité qui s'est opérée dans le paradigme réaliste, nous présenterons, la théorie critique. Il est important de pouvoir situer la conceptualisation de la sécurité dans le débat métathéorique, c'est pourquoi nous présentons la théorie critique immédiatement après celle de la théorie réaliste.

* 28 J. Rousseau, OEuvre complète : Du contrat social, écrits politiques, Bibliothèque de la Pléiade, Ed Gallimard, 1964. p.37.

* 29 Renner et Michael, La notion de sécurité a évolué, in L'État de la planète, Paris : Economica, 1997, p. 169-193.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway