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Les conséquences socio-économiques des accidents de la route et leur prise en charge au Burkina Faso: cas de Ouagadougou


par Théophile 2e Jumeau KABRE
Université Joseph Ki-Zerbo - Master de recherche en géographie 2016
  

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CHAPITRE II : LA MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

Ce chapitre situe le contexte général et le cadre géographique de l'étude. Il présente également le cadre règlementaire et institutionnel relatif aux accidents de la route au Burkina Faso.

2.1. Le contexte de l'étude

Notre étude a été réalisée dans le cadre d'un programme de recherche intitulé « Accidents et traumatismes de la circulation routière à Ouagadougou». Ce programme est mené avec la collaboration de plusieurs structures dont l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), l'Université de Montréal, l'Université de Caen, l'Université Ouaga I JOSEPH KI-ZERBO, le CHU-YO, sous la direction de RIDDE V. et de BONNET E. Les objectifs du projet sont répartis en cinq volets : (i) identifier les traumatismes des accidentés de la route ; (ii) étudier les différentes étapes du système de prise en charge ; (iii) étudier la perception de la qualité des soins par les victimes ; (iv) déterminer les conséquences de l'accident et de la prise en charge sur l'état de santé de la victime ; (v) déterminer les conséquences socio-économiques de l'accident et de la prise en charge pour la victime et son entourage. Notre étude s'inscrit dans ce dernier volet et vise à évaluer les conséquences économiques et l'impact social des accidents de la route.

2.2. La délimitation du cadre géographique

2.2.1. La Présentation de la ville de Ouagadougou et du secteur sanitaire

Ouagadougou, la capitale administrative et politique du Burkina Faso, est située au centre du pays. La ville compte cinquante-cinq (55) secteurs et douze (12) arrondissements depuis le découpage administratif adopté en décembre 2009. Les onze (11) premiers secteurs constituent le noyau administratif et commercial de la ville. Les quarante quatre (44) secteurs périphériques (Cf. carte 1) sont des quartiers populaires servant principalement de quartiers d'habitation. Sa population qui était estimée à 59 000 habitants en 1960, a été multipliée par 25 en 2006 pour atteindre

1 ,5 millions d'habitants, soit 46,4%3 de la population urbaine du pays.

3 GUENGANT J., P. , 2008-2009, « Évolution passée et future de la ville de Ouagadougou» in « Peuplement

de Ouagadougou et Développement urbain », p.42

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Carte 1 : Le découpage administratif de Ouagadougou

En 2012, la Banque Mondiale l'estimait à environ 2 millions d'habitants4. Cette évolution spectaculaire de la population urbaine au cours des décennies est liée à la forte croissance démographique et à l'urbanisation très rapide qu'a connue le Burkina Faso. Les retours de migrants depuis la Côte d'Ivoire expliquent en partie ce phénomène. La croissance naturelle et les migrations depuis le milieu rural contribuent également à favoriser une croissance rapide de la ville. La population ouagalaise est jeune à l'image de la population du pays. En 2006, les moins de 15 ans représentaient 35% de la population et les 15 à 24 ans, 25%.

Le dispositif sanitaire est organisé selon une hiérarchie à trois niveaux qui assurent les soins primaires à la base et réfèrent vers les établissements de niveaux secondaire et tertiaire. Pour le secteur public, le premier niveau de soins est représenté par les dispensaires, les CSPS, tandis que les centres médicaux, et les Centres Médicaux avec Antenne chirurgicale (CMA) constituent le premier niveau de

4 INSD : Annuaire statistique 2012, Edition 2013

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référence. En ce qui concerne le secteur privé, il comprend : les Cabinet de Soins Infirmiers (CSI), les cabinets de soins dentaires et les cabinets de soins médicaux. Ces structures de soins sont organisées au sein des districts sanitaires (Cf. Carte 2). Le deuxième niveau de référence renvoie au CHR et est représenté dans le secteur privé par les polycliniques, les cliniques et les soins spécialisés. Enfin, le troisième niveau de référence est celui des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU), au nombre de trois : le Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), le Centre Hospitalier Universitaire Pédiatrique Charles de Gaulle (CHUP-CD), l'Hôpital National (HN) Blaise Compaoré. Le secteur privé représente une part importante de l'ensemble de l'offre de soins de la ville. Le nombre de formations sanitaires privées était estimé à 347 toutes catégories confondues en 2013, dont 87 établissements publics (PIGéO, 2014). Les Cabinets de Soins Infirmiers (CSI), établissements privés et structures de soins de base représentaient la majorité des établissements, suivis respectivement par les centres médicaux, les cliniques, les cabinets médicaux.

Carte 2 : Situation géographique de Ouagadougou et ses structures de soins

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2.2.2. Le Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand