2.3.2. Théories
d'agence
En rupture avec la représentation impersonnelle des
marchés concurrentiels, la théorie de l'agence a vocation
à rendre compte de relations interindividuelles. L'un de ses terrains
d'application privilégié est la relation
employeur/salarié. Pour la théorie de l'agence, la relation de
travail se structure à partir d'un contrat défini par l'employeur
seul. Le salarié ne peut que l'accepter ou le refuser. Mais le coeur de
l'analyse ne tient pas tant à cette asymétrie des rôles
qu'à la prise en compte des imperfections d'informations, tout ce qui ne
peut être pleinement identifié du travail du salarié et qui
joue pourtant un rôle déterminant pour fixer les
rétributions du salarié. Adoptant l'hypothèse de
rationalité individuelle où chacun a des objectifs bien
identifiés dont le contenu est, le plus souvent, purement
monétaire, la théorie étudie finalement la manière
dont on peut prévenir les comportements opportunistes nés des
problèmes d'informations en structurant de manière
appropriée les rétributions précisées dans le
contrat. Cette contribution présente les concepts essentiels au coeur de
cette théorie @et dresse le bilan de ses explications pour les traits
caractéristiques de la relation de travail et la dynamique des
carrières les plus reconnus: le lien entre performance et salaire, la
croissance des salaires avec l'ancienneté et la dynamique des
promotions.
Cette théorie nous permettra à comprendre si le
climat social et la relation entre les différents grades est bon car une
bonne collaboration d'agent les conduits surement a une meilleure
productivité et à réduire le taux de turnover.
2.3.3. Théorie
Contextualiste Pascal Sem Mbimbi et Annie Cornet (2017)
La perspective contextualiste propose un cadre
général d'analyse du changement se structurant autour de trois
pôles : le contenu, le contexte et le processus (Sem, 2013), le contexte
a deux dimensions : la première dimension est interne
(éléments organisationnels, structurels, culturels,
stratégique, mode de management...), cet environnement peut être
analysé par le modèle SWOT (forces, faiblesses,
opportunités et menaces), la deuxième dimension est externe
(environnement économique, socioculturel, politique, légal,
écologique, technologique), cet environnement peut être
analysé par le modèle PESTEL. Le contenu qui concerne le domaine
subissant des changements et des transformations. C'est le "comment" du
changement, le processus du changement nécessite le passage par
plusieurs phases successives et beaucoup de temps, le principe de base de cette
approche, c'est l'interaction qu'elle admet entre trois aspects du changement,
le contexte n'est pas seulement une barrière à l'action mais est
essentiellement impliquée dans sa production, c'est donc à partir
des liens entre contenu et contexte du changement que l'on peut inférer
les processus du changement qui opère ainsi que leurs diverses
temporalités.
L'approche contextualiste, dans notre étude, nous a
permis de comprendre comment le contexte, l'environnement interne et externe
influencent les entreprises évoluant dans le secteur de
télécommunication. L'analyse contextualise, dans notre
étude, nous a été utile pour comprendre les facteurs qui
expliquent l'insatisfaction sur le plan organisationnel.
Tableau 2. 3. Analyse contextualiste
problème à analyser
|
DIMENSIONS
|
Le taux élevé de turnover
|
CONTEXTE
|
CONTENU
|
PROCESSUS
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ANALYSE PESTEL
(contexte externe)
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Analyse Avec Le Diagramme d'Ishikawa
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analyse par étiquetage et cartographie des
thèmes
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Source : Elaboré sur base de l'analyse
contextualiste
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