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Le projet de grand contournement ferroviaire du bassin parisien au depart du port du Havre dans le cadre des corridors de fret européens


par Roman Lauterfing
Université Paris IV Sorbonne - DESS Transport, Logistique et Communication 2000
  

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A. La saturation du noeud parisien

Le réseau ferroviaire français, comme on le sait, est pour des raisons historiques, géographiques et économiques centré sur Paris (étoile de Legrand), tout comme ses homologues routiers et aériens.

La région parisienne est devenue pour tout mode de transport, le passage obligé pour les marchandises et les voyageurs. C'est une véritable plaque tournante par laquelle transite presque tous les échanges.

C'est pourquoi la région parisienne est devenue pour le chemin de fer comme pour la route, de plus en plus encombrée, l'accroissement des trafics voyageurs et marchandises évoluant plus rapidement que l'offre de transport.

Au niveau ferroviaire, les trains, de marchandises notamment, empruntent pour accéder au noeud parisien ou pour y transiter une ligne ferroviaire normalement réservée au fret contournant le pole parisien à travers la proche banlieue (la Grande Ceinture) desservant centres de triage, chantiers de transbordement (transport combiné rail/route) et les grands axes ferroviaires nationaux vers les principaux pôles économiques régionaux français et étrangers.

Cependant, la concentration et l'augmentation du trafic fret sur le noeud parisien a provoqué une relative saturation de la Grande Ceinture qui ne peut plus répondre efficacement à la demande de transport. Des retards importants, des longs moments d'attente interviennent sans cesse. Quand on connaît l'importance des délais d'acheminement et le respect de ces derniers pour le transporteur vis à vis du chargeur, on comprend aisément que la saturation de la Grande Ceinture pose de nombreux problèmes. La mesure de la congestion ferroviaire est directement liée à la notion de qualité de service ressentie par les clients. Le respect des horaires constitue l'élément essentiel de qualité de service ressenti par la clientèle. Le respect des horaires traduit la fiabilité en exploitation des horaires des trains conçus par l'exploitant et se concrétise par un indice de régularité. Le phénomène de congestion ferroviaire se caractérise également par la difficulté (voire l'impossibilité) de répondre à la demande de transport : par exemple, l'impossibilité de tracer des sillons permettant aux trains d'arriver dans les agglomérations aux horaires que le demande le marché, ou l'existence de vitesses commerciales faibles malgré des matériels adaptés à des vitesses de pointe élevées.

L'exploitation ferroviaire est également par nature instable et fragile, compte tenu de l'absence de déviations en cas d'incidents.

Beaucoup de trafics sont concentrés sur les lignes les plus performantes qui sont les lignes électrifiées, à vitesse autorisée élevée et à profil facile, avec une forte fréquentation..

Ce constat explique aussi la concentration du trafic fret nord-sud sur la grande Ceinture.

Les investissements de capacité de ces dernières années ont de plus peu touché la Grande Couronne de Paris et peu les relations fret alors que les trafics ont augmenté (+2% par an).

La congestion de la Grande Ceinture menace.

A la saturation de l'infrastructure par le trafic de marchandises s'ajoute l'augmentation exponentielle du trafic voyageurs de banlieue à banlieue qui fait cruellement défaut en région parisienne. Les transports inter banlieues de voyageurs seront rouverts par jonction des radiales entre elles via certaines branches du RER ou par emprunt de la Grande Ceinture.

En région parisienne, le fret est le parent pauvre du transport ferroviaire qui circule aux heures qu'arrangent l'exploitant, c'est à dire celles où il n'y a pas de trafic voyageurs. Ceux-ci prendront donc le pas sur les trafics de marchandises.

Le problème n'est pourtant pas de rendre la Grande Ceinture en elle-même plus performante, puisque pour y arriver, il faut s'approcher de la région parisienne. Or, située en zone urbaine, où l'espace manque cruellement, cette ligne ne peut être améliorée qu'à un coût astronomique, il faudra compter avec l'opposition des riverains qui n'accepteront certainement pas l'accroissement des nuisances dans leur environnement. Il est évident que le coût au kilomètre sera prohibitif.

A la nécessité générale d'augmenter les fréquences et afin de régler des conflits de circulation de plus en plus nombreux sans investissements pharaoniques, une conclusion simple s'impose : il faut éliminer de la région parisienne tout le trafic qui n'a pas lieu d'être à savoir le trafic de transit fret.

Le réseau ferré de France est riche de nombreuses rocades permettant de contourner Paris à une distance de 150 à 200 km. Ces lignes, bien tracées et à double voie ont assuré un service important, surtout dans le domaine du fret, du temps de la traction à vapeur. Leur rôle a diminué dans les dernières décennies en raison de la concentration du trafic opérée sur les artères électrifiées (pour une plus grande productivité : politique d'équipement minimale de la SNCF qui a provoqué le rabattement sur quelques lignes de toutes les sortes de trafic), au point qu'elles sont tombées dans un quasi-oubli. Mais elles existent et représentent un beau capital avec un potentiel très important. La solution serait alors de reporter des trafics sur ces fameuses rocades sous utilisées après modernisation et électrification. L'idée serait ainsi de créer un grand contournement de Paris (GCP) qui serait à même de résoudre un grand nombre de problèmes que rencontre l'acheminement du fret et permettrait en même temps de se donner les moyens grâce à une infrastructure efficace de conquérir des marchés.

B. Itinéraire et évaluation du projet

La route des trafics portuaires vers l'est relève donc du rail. Toutefois, à raison de près de 550000 conteneurs EVP confiés au fer à l'horizon 2010 (contre 160 000 actuellement), la desserte dite actuelle va droit à la saturation. Elle est prévue dès 2002. En toute logique, le projet Port 2000 a d'abord été soumis à des choix maritimes. Très vite, les regards se sont tournés vers l'intérieur, dans la mesure où les ports les plus performants sont généralement ceux où les marchandises restent le moins longtemps.

La pertinence de l'offre ferroviaire ne se mesure pas à l'aune de la seule quantité. Il y faut aussi fiabilité, flexibilité, compétitivité. A cet égard, l'optimum n'est pas atteint. Question infrastructure, la desserte en profondeur de l'arrière-pays havrais butte sur le contournement de Paris, où les trafics entrent en conflit, on l'a vu entre autres, avec les trafics banlieue de la région parisienne. Question exploitation, les Havrais sont aussi demandeurs.

Si, dans le sillage de Port 2000, la part modale du fer doit passer à 20% puis 25, il faut que l'offre ferroviaire suive. La région parisienne ne suffit pas à fournir le pourcentage minimal de boites justifiant l'escale d'un très grand PC : soit 15% en règle générale d'un navire chargeant 6000 boites par exemple. Puiser dans d'autres grands bassins de production et de consommation est dès lors un impératif.

Etat de l'infrastructure

Le grand contournement ferroviaire commence à Motteville sur l'axe Le Havre/Paris, à environ 60 km à l'est du grand port normand. Cette jonction amorce le début d'une petite section à voie unique, non électrifiée et utilisée pour la desserte locale. Longue de quelques dizaines de kilomètres, elle rejoint toujours plus à l'est l'axe Rouen/Amiens modernisé et électrifié en 1984 en qualité d'itinéraire bis avec une composante fret marquée. Cet axe permet de rejoindre l'axe Paris/nord à gros gabarit vers le tunnel sous la manche, l'agglomération Lilloise et le vieil axe franco-belge en direction de Metz. L''itinéraire du GCP quitte Amiens pour une ligne orientée plein est vers la Lorraine. La ligne Amiens-Tergnier-Laon-Reims-Chalons en champagne est une ligne à double voie non électrifiée nécessitant des travaux de modernisation. Il s'agît d'une ligne à double voie bien tracée sans ouvrage d'art important à mettre au gabarit (pas de tunnels) et dont tous les noeuds sont déjà sous caténaires (Tergnier et Reims). De surcroît et dans le cadre précédent d'ailleurs, aucune sous-station 25KV nouvelle, ni ligne d'alimentation haute tension de celle-ci ne serait à prévoir. Les sous-stations existantes au point de croisement avec les lignes déjà électrifiées devraient suffire après renforcement si l'on adopte la formule 25KV avec autotransformateur. Et ceci d'autant plus qu'un bloc automatique à cantons longs (espacement de 7/8 mm) devrait suffire. Reims/Chalons en est d'ailleurs déjà equipé. A noter que sur ce dernier tronçon, la section comprise entre l'échangeur avec le futur TGV existant à hauteur de St Hiliaire au Temple et Chalons est de toute façon programmée pour être électrifiée. Avec ces travaux, on obtient, pour un coût bien moindre et un résultat supérieur, un axe fret bien équipé évitant Paris et offrant d'intéressantes possibilités d'utilisation par le maillage qu'il permet avec le réseau existant qui amènerait l'amélioration de la rotation du parc de matériel et d'accroissement de la fluidité et de la régularité des acheminements.

Il y a cependant les innovations technologiques attendues notamment par le port du Havre de massification des pré- et post-acheminements qui imposent des coûts d'aménagement beaucoup plus élevés et de nombreux problèmes d'adaptation. C'est alors tout l'itinéraire qui devra subir des travaux. Ligne dédié au fret, l'axe pourrait être autorisé à un poids à l'essieu de 22,5 tonnes, voire 25 tonnes d'ici à quelques années et où pourraient circuler des trains jusqu'à 1500 voire 2000 mètres, mais cela n'est pas simple sur le plan technique de faire rouler des trains longs de deux kilomètres.

La ligne, même si elle n'est pas encore électrifiée, est capable de supporter, avec un renforcement au sol, des trains longs tout en assurant une bonne moyenne, c'est à dire environ 50 km/h du départ à l'arrivée. Cela suppose d'abord une étude fine sur l'optimisation des sillons et l'augmentation de la capacité (cantonnement avec blocs automatiques), indispensables avec le croisement de toutes les lignes radiales sur Paris. Mais il y a aussi les trains qui nécessitent dans ce cas un système de freinage adapté qui n'a pas encore été mis au point (l'étude sur les trains longs n'a pas encore été réalisée). Autre problème, celui des voies d'évitement et de garage de 750 mètres qui ne suffisent bien évidemment pas à des trains deux fois plus longs.

La section Motteville-Montérolier Buchy est peut être le point de départ du GCP

Embranchée d'une part à Motteville sur l'axe Le Havre/Paris, à 60 km en aval du Havre, et d'autre part à Montérolier, 90 km au sud d'Amiens sur l'axe Amiens-Rouen , la section Motteville/Montérolier est aujourd'hui un élément d'infrastructure essentiellement utilisé pour la desserte locale. Elle rend néanmoins faisable une liaison directe de la partie avale de la Basse Seine, avec les réseaux nord et est du pays, évitant le passage par la gare de Rouen et la bifurcation de Darnétal, itinéraire très utilisé actuellement. Cette ligne représente un avantage majeur pour éliminer les conflits de circulation de Rouen, pour les circulations de ou vers Amiens. Cependant , l'emploi très marginal de cette section par les plans de transports nationaux de la SNCF, s'explique par le fait que son infrastructure n'est pas électrifiée, ni homogène avec les artères qu'elle est censé relier. Ses caractéristiques (voie unique non électrifiée à cantonnement téléphonique, à vitesse limitée à 70km/h réduite à 40 quand la charge à l'essieu atteint 22,5 tonnes) ne permettent pas d'assurer un débit des circulations à un niveau de souplesse et d'efficacité compatible avec celui de l'ensemble du dispositif utilisé.

Aujourd'hui, la question de la rénovation de cette ligne est d'actualité car elle permettrait d'offrir au fret portuaire havrais, l'accès à un vecteur de distribution avec l'accueil d'innovations technologiques qui hisserait l'acheminement ferroviaire à un niveau de performance compatible avec les ambitions de développement annoncées par le site portuaire lui-même.

La section offre ainsi une liaison directe avec Amiens et une opportunité de contourner l'Ile de France en direction de l'est et le sud-est de la France mais aussi vers l'Europe Centrale et Orientale. La section contribuerait à assurer la compétitivité ferroviaire du port normand dans l'hinterland européen. Et l'itinéraire Amiens, Tergnier, Chalons en Champagne peut apporter une alternative sérieuse au passage par la Grande Ceinture. Outre le raccourci considérable sur la distance Le Havre/Amiens, la modernisation et l'électrification de faible ampleur, qui peut être réalisée en moins d'un an, permettrait également de soulager le noeud de Rouen et l'axe Le Havre/Paris et de dégager des sillons supplémentaires.

La région Haute Normandie est d'ailleurs prête à financer ces travaux dans le cadre des contrats de plan Etat/Régions dont le coût est estimé à 250 millions de francs.

Plusieurs questions sur la crédibilité du projet se posent et leur résolution renvoie tantôt aux caractéristiques ou aptitudes de l'itinéraire, tantôt à son régime d'exploitation. Des études ont été réalisées et définissent les types de circulation les plus pertinents susceptibles d'emprunter l'itinéraire en fonction d'un trafic potentiel à évaluer sur la base d'une offre de services à déterminer en fonction des différents scénarii d'investissements possibles, plus ou moins volontaristes en matière de dépenses publiques. Selon les performances recherchées pour l'itinéraire, d'une part au niveau de l'exploitation, et d'autre part au niveau de la compétitivité tarifaire des services offerts, il conviendra de définir les niveaux d'investissements requis, progressifs et justifiés par la rentabilité économique du projet.

Diverses caractéristiques d'exploitation à rechercher doivent être examinées et leur pertinence appréciée à la lumière de leur compatibilité avec l'infrastructure et les autres natures de circulations sur l'axe :

· ouverture de la relation aux trains du combiné, aux trains entiers voire aux trains lourds

· desserte par trains navettes, par batteries de trains

· priorité d'acheminement conférée aux trains de fret vis à vis des trains de voyageurs que supportent certaines portions de l'itinéraire assurant par endroits des dessertes périurbaines (TER)

· circulation de trains longs et lourds (1500mètres)

· remise en cause du plan de transport actuel de la CNC dont l'organisation repose sur des points nodaux centralisateurs

· contribution à la décongestion de la grande ceinture ferroviaire en Ile de France

· la facilité de circulation des itinéraires de détournement qui sont aujourd'hui difficiles à utiliser de jour comme de nuit (lignes fermées), ce qui nécessite l'installation de dispositifs automatiques d'espacement des trains

Parallèlement, le traitement de quelques points singuliers très pénalisant dans l'acheminement des trains et le dégagement au gabarit B+ pour envisager les utilisations complémentaires de cet itinéraire devront être réalisés ainsi qu'un programme de régénération des voies afin de relever progressivement la vitesse des trains de fret à 100 ou 120 km/h.

Le volume global de ces investissements est évalué à 2,2 milliards de francs d'ici 2006.

Les résultats des études effectuées fournissent une analyse très précise et très bien définie de tous les scénarii possibles selon les prévisions de trafic de la SNCF et les investissements de modernisation sur le grand contournement. Il serait inutile de reprendre textuellement dans cette étude les résultats et les hypothèses des différents travaux. Il apparaît pourtant des conclusions intéressantes :

en raison de l'importance des investissements d'infrastructures, les réseaux ferrés sont marqués par une grande inertie. La rentabilité d'une voie ferrée est d'autant plus forte que le trafic y est plus intense, le coût marginal de circulation plus faible que le trafic est plus élevé, les frais fixes d'exploitation étant proportionnellement très importants. En raison de l'inertie des réseaux ferrés construits à l'aide d'investissements lourds, ils demandent une longue période d'amortissement, le chemin de fer a besoin de flux volumineux et stables. Et c'est là qu'interviennent de nombreuses réticences car les prévisions de trafic du port du Havre sur les acheminements paraissent beaucoup plus optimistes que celles de la SNCF. Car il ne faut pas oublier que le profil de l'activité conteneur au Havre sera encore fortement dessiné par le marché intérieur français, que l'hinterland ferroviaire intérieur du port est surtout au sud-est et au sud-ouest. Certes la SNCF prévoit l'augmentation du trafic en provenance ou vers les ports français, mais les estimations sont inférieures à celles du port qui, on peut le comprendre dans le contexte concurrentiel portuaire actuel, doit commencer à s'inquiéter de ne pas voir la situation évoluer rapidement. En effet, la perspective de l'aménagement du GCP conduit, dans la seule prise en compte du port havrais dans les trafics fret, la SNCF et RFF à percevoir un combinatoire coût/efficacité difficile après les investissements consentis et l'augmentation fortement probable des péages.

A la SNCF, on n'est pas contre l'idée de cette ligne mais on réclame en contrepartie une prise de conscience des opérateurs portuaires et notamment des transitaires afin qu'ils s'unissent pour mettre en place un nouveau système de commercialisation des conteneurs permettant de faire des prix de forfait compétitifs sur les navettes.

Par ailleurs, RFF et la SNCF considèrent l'axe Le Havre/Paris et le passage par la grande ceinture comme étant le plus performant. L'étude sur le GCP souhaite d'ailleurs le maintien du trafic sur la radiale de la grande ceinture qui est et restera, malgré les retards entraînant des délais prolongés, l'itinéraire le plus performant pour un grand nombre de destinations.

Heureusement, il existe sur cet itinéraire une juxtaposition d'intérêts et il faut principalement aller voir du côté de l'étranger pour relancer le projet. Quels sont les flux concernés par le GCP ? Tout d'abord ceux de l'axe est/ouest, en particulier l'évacuation du trafic du port du Havre, le mieux placé sur la façade atlantique. Mais il existe aussi un potentiel détournable venant du Royaume Uni en direction de l'Europe Centrale et l'Italie. La Rocade peut en effet être une alternative pour les trafics venant des ports de la Grande Bretagne et libérer ainsi la transversale nord-est longeant en France la frontière belge, axe très emprunté qui connaît d'inquiétants problèmes de congestion. Les prévisions de trafics sur le GCP sont ainsi revues à la hausse surtout dans le cadre d'une coopération entre les réseaux nationaux (corridor de fret).

Il reste toujours le problème du financement. RFF a fait établir un rapport sur les différents scénarii d'aménagement de la Rocade et en a fait parvenir à chaque DRE des régions concernés par le GCP pour les inciter à prendre part à l'investissement. Dans un contexte de restrictions budgétaires importantes, RFF a établi un texte qui autorise le gestionnaire d'infrastructure à chercher de nouveaux partenaires dans certains projets. De leur côté, les régions ne sont pas contre l'aménagement de cet itinéraire du moment qu'elles disposent d'une desserte, mais quant à l'investissement, elles deviennent plus sceptiques et considèrent, sûrement à raison, le trafic ferroviaire de transit bien peu rentable.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams