WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les conséquences de la convergence sur les médias traditionnels

( Télécharger le fichier original )
par Jérémy Piotraut
Euromed Marseille - M.Sc. en Entertainment et Media Management 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.3.2 Business Modèles à mettre en place

Dans cette logique de gratuité, les modèles sont en train d'évoluer petit à petit car ils ne maximisent pas les sources de profits pour certains acteurs. Comme l'explique Alexis MONS dans son article Web 2.0 : maintenant il va falloir gagner de l'argent, de nouveaux modèles sont en train de se mettre en place.

Il n'existe pratiquement plus de média, mis à part certains papiers traditionalistes, qui ont une image de marque basée sur l'idée que leurs messages ne sont influencés par personne. Un quotidien comme le Canard enchaîné, par exemple, ne possède pas de site sur le Web, et pour cause, « la ligne éditorial se refuse toute influence économique ». Le Canard possède simplement le nom de domaine http://www.lecanardenchaine.fr/ mais « Le Canard ne vient pas barboter sur le net ».

Les modèles associatifs.

Le Web permet de créer des structures basées sur le modèle purement associatif, sans modèle économique car non lucratif.

Par exemple, avec Wikipedia, on quitte la logique du secteur marchand. L'infrastructure ne rémunère pas les contenus apportés par les contributeurs mais elle ne monétise pas non plus la valeur ainsi produite, ni auprès d'annonceurs publicitaires ni auprès des usagers/consultants.

Le logiciel libre et la communauté open source dont le message est « d'avancer ensemble pour la science » et qui sont basés sur des valeurs de partage, de bénévolat et d'entraide font de même. Ce logiciel libre s'applique ainsi aux logiciels dont la licence respecte des critères précisément établis par l'Open Source Initiative, c'est-à-dire la possibilité de libre redistribution, d'accès au code source, et de travaux dérivés (source Wikipedia).

La communauté a deux types d'acteurs : des développeurs, volontaires et bénévoles, et des utilisateurs. La production de valeur résulte d'une démarche volontaire des développeurs, souvent sous-tendue par des valeurs humanistes. Un dispositif juridique efficace nommé licence GNU, interdit l'appropriation de la valeur produite par quiconque, situant résolument le projet en dehors du secteur marchand.

Les modèles gratuits

Le Web 2.0 se développe ainsi sur des modèles gratuits financés par la publicité. Le maître mot pour les plates-formes médias du Web est d'attirer du trafic ce qui détermine la valeur publicitaire de la marque média et de ses encarts publicitaires sur son site.

La logique publicitaire, fondée sur la vente d'espaces appuyés sur des indicateurs quantitatifs tels que pages vues ou nombre d'utilisateurs référencés, permet à beaucoup d'acteurs du Web de dégager des revenus. Dans cette logique de la gratuité, de nombreux services couvrent la création de communautés : copainsd'avant exploite la veine nostalgique, des opérateurs comme Linkedin ou Viaduc, le réseau professionnel, ou d'autres celle de la simple mise en relation comme FaceBook, Myspace, Hi5... Il existe même la communauté des stars et people avec Smallworld, réservée à une couche privilégiée de la population. Ces plates-formes atteignent des sommes exorbitantes, c'est le cas de Facebook valorisé à 15 milliards par Microsoft, grâce à sa puissance en terme de trafic corrélé à la renommée de celui-ci.

Sur la notion de gratuité, Google Base ou Fremont, lancé par Microsoft, permettent à tout un chacun de placer librement, et pour le moment gratuitement, les contenus de son choix en ligne qu'ils soient de n'importe quelle nature : annonces, textes, contenus numériques...

Les nouveaux business modèles

Beaucoup de sites Web se basent sur de nouvelles approchent marketing. C'est le cas du site  LeMonde.fr,qui possède une offre gratuite de contenus, déclinés du support papier avec un accès aux archives, réservé lui à des abonnées payants.

Ce modèle est appeler le Freemium, il est de plus en plus utilisé sur Internet. Freemium désigne un modèle dans lequel le service de base est gratuit (free) et les services avancés (premium) sont payants. Il est fort prévisible que les acteurs de l'Internet évoluent en attirant les consommateurs par des abonnement aux services premium. Il y aurait donc une entrée de gamme financée par la publicité, facilitant la transformation des curieux, puis des options payantes sur abonnement.

Ce modèle économique est une approche utilisée bien souvent par de grands acteurs du Web 2.0 tel que LinkedIn/Viadeo, Flickr, Meetic/Match, SecondLife... Avec un ensemble de services de base, le consommateur peut vivre une expérience nécessaire pour se faire un avis.

La notion d'expérience est fondamentale dans ce modèle. Essayer signifie pour le consommateur pouvoir prendre conscience du service/produit. Cela signifie aussi pouvoir lui donner une valeur (valeur perçue), mais une valeur due à l'expérience, et non pas une évaluation influencée par la communication ou les avis extérieurs. L'utilisateur peut ainsi se faire» un avis, et les taux de conversion se réalisent en fonction de la valeur donnée par le consommateur.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein